La course commune DTM - Super GT confirmée
C'est fait ! Comme prévu, et après des années de négociations, les voitures de DTM et les GT500 se retrouveront pour des confrontations qui promettent du spectacle.
C'est fait ! Comme prévu, et après des années de négociations, les voitures de DTM et les GT500 se retrouveront pour des confrontations qui promettent du spectacle.
Comme on le pressentait, deux rencontres auront lieu au Japon et en Europe à la fin de la saison 2019. La principale manifestation aura lieu au Japon durant le week-end des 23 et 24 novembre sur le Fuji Speedway. Douze voitures venues d'Allemagne, quatre pour chacun des trois constructeurs Audi, BMW et Aston Martin, seront alignées contre douze GT500. Les écuries n'ont pas encore été confirmées mais on peut tabler là aussi par quatre voitures pour chacun des constructeurs japonais Honda, Lexus et Nissan.
Si les voitures, basées peu ou prou sur la même réglementation, ont en théorie des performances équivalentes, les deux championnats n'ont pas du tout le même format. Aux courses de sprint avec un pilote et au manufacturier unique du DTM, le Super GT oppose des courses d'endurance par équipage et une guerre ouverte entre quatre pneumaticiens, auxquelles s'ajoutent une réglementation aéro un peu plus libre.
Il a donc fallu faire quelques concessions pour trouver un terrain d'entente, et ce sont les GT500 qui s'y collent, en adoptant pour l'occasion le format du DTM. C'est donc Hankook qui fournira l'ensemble du plateau pour un format de courses de sprint d'une heure sans changement de pilote, une le samedi et une le dimanche.
Les GT500 auront pour elles la connaissance du terrain et l'aéro "faible appui" utilisée habituellement à Fuji, et les voitures de DTM la connaissance des pneus. Si cela ne suffit pas pour équilibrer le plateau, une balance de performance peut toujours régler les choses.
Ce format de course sprint à Fuji rappellera des souvenirs à ceux qui ont été témoin de la Fuji Sprint Cup, épreuve hors championnat disputée sur le même modèle entre 2010 et 2013.
Pour ce qui concerne la course européenne, l'envergure sera moindre puisque seules trois GT500, une par constructeur, feront le déplacement vers l'Allemagne pour la finale du championnat à Hockenheim en octobre.
Il aura fallu du temps et bien des palabres pour enfin voir les deux championnats sur la même piste, alors que les premiers contacts entre les deux organisations remontent à 2009. Depuis, les choses se sont faites progressivement, se concrétisant en 2014 par l'adoption d'un châssis unique, puis des partages croissants de composants, une même architecture moteur à compter de cette saison et enfin une course commune. Il faudra concrétiser en espérant que la balance de performance trouvée sera efficace. Si c'est le cas, la Classe 1 s'en trouvera d'autant renforcée.
Crédit photo : YS/leblogauto.com
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