Depuis son acquisition par Bernie Ecclestone en 2001, pénétrer dans l'enceinte du circuit Paul Ricard est devenu un privilège réservé aux pilotes professionnels, à quelques poignées d'invités de grandes entreprises ou à des membres de club souhaitant emprunter la piste du HTTT avec leur véhicule ou participant à des stages de pilotage.
Zapping Le Blogauto Essai de la Honda CRV, PHev 2024
Depuis son acquisition par Bernie Ecclestone en 2001, pénétrer dans l'enceinte du circuit Paul Ricard est devenu un privilège réservé aux pilotes professionnels, à quelques poignées d'invités de grandes entreprises ou à des membres de club souhaitant emprunter la piste du HTTT avec leur véhicule ou participant à des stages de pilotage.
En revanche, si vous êtes un simple passionné désirant assister en spectateur à une séance d'essais privés, passez votre chemin, le circuit du Castellet n'a pas été reconstruit pour accueillir la "populasse". Pourtant, entre 1970, année de sa construction et 1999, ce circuit, voulu par Paul Ricard, a été le théatre de nombreux évènements nationaux et internationaux parmi lesquels on peut citer 14 Grands Prix de F1, 10 épreuves de championnat du monde Moto et une multitude de Bols d'Or.
Malgré tout, le changement de propriétaire opéré voici 8 ans, n'a pas eu que des effets négatifs, bien au contraire. Entièrement rénové, le circuit Paul Ricard peut se targuer d'être aujourd'hui l'une des pistes les plus modernes de la planète.
Le nouveau circuit, baptisé "High Tech Test Track", propose ainsi 180 tracés différents dont 20 pouvant être arrosés pour des tests de pneus pluie. Du côté de la sécurité, le HTTT se présente comme un concentré de solutions innovantes comme par exemple au niveau des zones de dégagement qui ont été élargies et pourvues de bandes abrasives bleues et rouges destinées à ralentir les véhicules en perdition. Toujours à la pointe en la matière, le circuit est actuellement en train de supprimer les empilages de pneus situés tout autour de la piste pour les remplacer par de nouveaux absorbeurs de chocs en matière plastique.
Les infrastructures sont également à la hauteur des nouvelles ambitions du circuit. Le bâtiment principal est composé de 12 stands dans lesquels se trouvent plusieurs écrans indiquant les relevés de chronométrages et la position en temps réel des pilotes sur la piste. Au premier étage on trouve les loges VIP avec terrasses séparées qui servent à accueillir les invités dans les meilleures conditions de confort. Au-dessus, le restaurant Panoramic Club offre aux convives une vue imprenable sur la ligne droite des stands.
A l'opposé, dans la ligne droite du Mistral, qui avec ses 1800 mètres de longueur est la plus longue du monde, l'équipe de F1 Toyota dispose d'un local à l'année pour procéder à ses essais privés. Enfin, du côté du double droit du Beausset, un nouveau bâtiment baptisé le Grand Prix Hall a été érigé pour accueillir des séminaires ou des conférences. Il se compose d'un grand salon avec bar et d'une salle de projection. C'est le seul endroit du circuit équipé d'une tribune (environ 1000 places).
Depuis sa réouverture en 2001, le circuit varois ne désemplit pas puisqu'il est loué 360 jours par an. Cela dit, posséder un tel outil sans organiser d'épreuves sportives (seule une manche du FIA GT y a été organisée en 2006) est à mon sens bien dommage. Alors que le circuit de Nevers Magny-Cours est sur le point de faire ses adieux à la F1, Bernie Ecclestone serait bien inspiré de faire renouer cette piste avec sa légende en y organisant notre Grand Prix national.
Depuis son acquisition par Bernie Ecclestone en 2001, pénétrer dans l'enceinte du circuit Paul Ricard est devenu un privilège réservé aux pilotes professionnels, à quelques poignées d'invités de grandes entreprises ou à des membres de club souhaitant emprunter la piste du HTTT avec leur véhicule ou participant à des stages de pilotage.