Catégorie : Rallye

La Subaru Impreza arrive en Europe et pour la présenter au public Subaru l’a flanquée de la voiture de compétition qui roulera en championnat du monde des rallyes l’année prochaine, à quelque chose près: celle-ci est affublée du qualificatif Concept, ici dans le sens de plus en plus utilisé « ça ne nous engage à rien, on change tout ou partie d’ici l’année prochaine si on veut ».

Après cinq années passées en Championnat Junior des rallyes, et un titre en 2004 avec la Suzuki Ignis Super 1600, Suzuki se prépare à faire ses premiers pas en WRC dès le prochain rallye de France du 12 au 14 octobre. La marque participera ensuite au rallye de Grande-Bretagne du 30 novembre au 2 décembre, avant de sengager pour une saison complète en 2008.

De mémoire de rallymen on n’avait jamais vu un écart aussi faible à l’arrivée d’un rallye de championnat du monde. Troix dixièmes ! C’est par cet avantage infime que Marcus Grönholm s’est imposé face à Sébastien Loeb à l’arrivée du rallye de Nouvelle-Zélande ce matin. Le duel entre les deux protagonistes pour le titre de champion du monde a fait mieux que tenir ses promesses lors d’une troisième étape au scénario digne d’un film d’Hitchcock.

Hier à la même heure Marcus Grönholm disposait d’un mince avantage de 13 secondes sur la Citroën de Sébastien Loeb alors que s’achevait la première étape du rallye de Nouvelle-Zélande. Mais ce matin, grâce notamment à un meilleur choix de pneus, le français a comblé son handicap sur le leader du championnat jusqu’à prendre la tête du rallye in extremis lors de l’ultime chrono de la journée. A sept spéciales de la fin de l’épreuve, l’écart entre les deux extra-terrestres est inférieur à deux secondes.

Voilà une première journée qui ne fait pas vraiment les affaires de Sébastien Loeb dans sa tentative de remonter sur Marcus Grönholm au classement du championnat. C’est, en effet la Ford Focus du finlandais qui pointe le bout de son capot en tête au terme des cinq premières spéciales du rallye de Nouvelle-Zélande avec un avantage de 13 secondes sur la Citroën C4 de l’alsacien. Sur un terrain qu’il affectionne et où il s’est déjà imposé à quatre reprises, Grönholm a su profiter de sa position d’ouvreur pour prendre l’avantage dès les premiers kilomètres.