Catégorie : Historique

Morgan, que tout le monde connait comme faisant de vieilles voitures neuves, entre dans une période de célébrations diverses, notamment celle d’un centenaire d’existence mais aussi de sa première ‘vraie’ auto. La Morgan 4/4 faisait entrer en 1936 la fabrique de tricycle dans le monde "équilibré" de l’automobile à 4 roues. Pour fêter ça, Charles Morgan propose une 4/4 70th anniversary en série limitée (si tant est que Morgan ait un jour produit autrement qu’en série limitée) pour les collectionneurs commémoratifs.

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Plus que deux jours pour souhaiter les quarante ans d’une voiture chère à mon coeur : la Renault 16. J’y ai en effet, comme beaucoup de gens de ma génération, usé mes fonds de culotte dans deux exemplaires consécutifs.

Elle est unique. Seule au monde, elle avait disparu des écrans radars depuis son départ vers le Zimbabwe lointain. Et ça, c’était drôlement ballot. Jano Djelanian, son "papa" a failli verser une larme lorsque, voici quelques semaines, un certain Sotiri Divaris, sud-africain bon teint, lui lança au téléphone qu’il était l’heureux propriétaire d’une Alfa Romeo SZ dont le volant se trouvait à droite.
Et oui, celle que l’on surnomma "Il mostro" et qui effraya les enfants dans le milieu des années 90 ne connut qu’une seule conduite à droite pour environ 1000 exemplaires produits au total. Ce travail minutieux et remarquable était artisanal et il fut l’oeuvre d’Autodelta, l’officine anglaise spécialisée dans les Alfa Roméo.

  L‘Autosport Racing Car Show de Birmingham qui ouvrira ses portes le 12 janvier prochain aura la primeur d’une renaissance. Il y a quelques années, sentant opportunément l’éclosion d’une mouvance Nostalgique toujours prégnante aujourd’hui, un certain Carroll Shelby fit redémarrer la production à l’identique des ses modèles emblématiques des années 60 (Mustang GT & Cobra). De la même façon, Lola Cars "qui fut mais qui n’est plus" entend refaire briller, sinon le génie d’ingéniérie, tout du moins les finances de la boutique en relançant une icône des courses d’Endurance des sixties/seventies, la Lola T70 Mk3b. Seule auto qui permettait à des privés de concourir brillament en Endurance face aux ogres officiels Porsche, Ferrari et Ford de l’époque.

La firme bavaroise n’a plus la cote. Larguée en F1 et en groupe A, dotée d’une gamme vieillissante à l’image des séries 5 et 7, BMW a vu ses ventes s’effondrer au cours du premier semestre 1985 (-20,7% pour la série 3, -14,7% pour la série 5 et -32,7% pour la série 7).

Après Peugeot  avec sa 205, Volkswagen avec la Golf et Mitsubishi avec la Colt Turbo, Citroën dote sa gamme Visa, datant de 1978, d’un nouveau petit modèle à vocation sportive. La Visa GT (80 Ch) et surtout la Chrono (93 Ch) avaient déjà ouvert la voie mais avec la GTI on dépasse les 100 Ch et les 200 Km/h ne sont plus très loin.

Guy Verrier, responsable de la compétition de Citroën, a convié la presse européenne dans les carrières de Jabline pour présenter le BX 4TC Evolution Groupe B qui défendra les couleurs de la marque aux chevrons lors du prochain rallye de Monte-Carlo.

Le Nismo Festival, comme les autres rassemblements monomarques ne serait pas complet sans les grands anciens, les modèles qui donnent perspective et légitimité à la production courante. Dans le cas de la branche sportive de Nissan, c’est la Skyline GT puis GT-R qui joue le rôle de fil rouge. La lignée de cette sportive remonte à 1955, sous la marque Prince. En 1961, un cabriolet carrossé par Michelotti (et oui, le carrossier italien) émancipe la Skyline de son rôle de berline sage, et c’est en 1964 que la nouvelle Skyline GT se voit affublée de numéros sur les portières lors du second Grand Prix du Japon, où elle sera battue de peu par une Porsche 904.