Catégorie : Historique

En cette veille de Week-End Pascal, sujet à de nombreux embouteillages sur nos routes et autoroutes de France, il m’est apparu important de parler de la disparition imminente de la Nationale 7. C’est la fin. Oui, dès 2006, la Nationale 7 ne sera plus. C’est un de nos patrimoines nationaux qui fout le camp avec derrière des souvenirs de 4CV, d’embouteillages, de vitesses (pas de limitation à l’époque), de stations services…

Le stand tecno est un véritable bonheur pour les amateurs de sport automobile historique. Vous y retrouverez ci-contre la Tecno F2 de François Cevert du championnat d’Europe 1971 disputé aux cotés de Jean Pierre Jabouille, la F3 de Jean Pierre Jaussaud, la F1 de Chris Amon de 1973 et un kart d’époque.

Voici pour moi certainement la plus belle voiture du salon, la Ferrari 250 GT "Tour de Fance" Berlinetta Scaglietti, V12 240 cv présentée au salon dans une livrée sport du meilleur goût ce qui ne gâche rien.  Elle fut présente dans nombreux évènements sportifs outre le tour de France, malheureusement, seuls 79 modèles furent construits entre 1956 et 1959. Ce modèle est le  13ème construit et un des designs les plus recherchés dans les Ferraris classiques de compétition. Le blog auto en veut une pour s’inscrire au tour de France et vous remercie par avance de vos dons, chaque donateur aura droit à une photo souvenir dédicacée.

A la sortie de la seconde guerre mondiale, Louis Bionier, ingénieur chez Panhard termine une étonnante maquette de voiture pour le moins aérodynamique. Il trouve l’inspiration en étudiant le vol des oiseaux et en observant le déplacement des poissons, même si le rapport entre le résultat et les modèles ne saute pas vraiment aux yeux… 3 ans plus tard une voiture révolutionnaire faisait ses premiers tours de roue; La Dynavia. Ce prototype met en évidence les principes d’une voiture moderne qui feront école dans l’histoire de l’industrie automobile. La carrosserie est en alliage léger ce qui permet d’utiliser un moteur en aluminium de 2 cylindres de 610 cm3 à refroidissement par air.

Le public du salon de l’auto d’octobre 1952 découvre une étonnante automobile sans moteur mais équipée d’une turbine digne de celle de Satanas et Diabolo. A l’ époque l’industrie aéronautique développe des programmes de  construction et de mise au point de turboréacteurs et de turbopropulseurs et dans la foulée s’intéressent à la locomotion terrestre. L’idée de concevoir une turbine très compacte et de l’insérer dans une voiture étai née grâce aux ingénieurs de a SOCEMA (Société de Construction et d’équipements Mécaniques pour l’ Aviation). La partie automobile fut confiée à un grand ingénieur français, Jean Albert Grégoire. Voici donc la SOCEMA Grégoire.

Jean Luc Lagardère fut à l’origine de ce projet ambitieux avec l’appui du Général de Gaulle pour aligner des voitures françaises dotées d’un moteur français au départ des Grands Prix de F1. Il était aussi à l’origine d’une pépinière mémorable de pilotes français dans les années 60: Jean-Pierre Beltoise, Henri Pescarolo, François Cevert, Gérard Larousse, Johnny Servoz-Gavin, Jean-Pierre Jaussaud. Il s’allia de surcroît les services de l’anglais Ken Tyrrel dont la carrière en F1 reste un exemple. Il n’y avait à l’époque pas de moteur capable d’affronter les nobles mécaniques italiennes et allemandes, et il impulsa à ses équipes la force de créer un bloc 12 cylindres en V dont nous ne sommes pas prêts d’oublier les fabuleux accents aigus et de saluer les victoires. Il n’y avait pas de châssis capable de remporter le Championnat du monde d’endurance alors il incita ses ingénieurs à le dessiner. Et c’est alors que naquit l’histoire tumultueuse et étonnante de la Matra 640 présente sur Rétromobile. [via automobile historique]