Catégorie : Historique
Francfort 2005: Service Gériatrie
La profusion de nouveautés peut repaître les plus avides mais il faut avouer que cet empilement d’autos toutes "plus mieux" que celles du voisin ont tendance à s’annihiler entre elles. Trop de news tue la news, c’est bien connu. Pour éviter ce phénomène, il est necessaire de se donner quelques minutes récréatives en allant flâner dans la halle 1.1 apparement dédiée au Tuning. Mélangées aux supercars stéroidées, vous découvrirez un petit hospice recélant quelques anciennes assez savoureuses. Vous y trouverez des mamies célèbres telles qu’une ultra-rarissime (2ex) Pegaso Z102B "El dominicano", encore nommée "Cupula" pour sa coupole de perpex recouvrant son arrière train, et même un des 2 protoptypes de l’Opel Aéro Gt dont le système Targa accentuait un peu plus la ressemblance avec sa muse originelle, la Corvette.
Lire la suiteFestival de Saint Cloud 2005
Le Festival Automobile Historique de Saint Cloud à ouvert ce matin vers 10 heures sous un ciel partiellement couvert. Le plateau du parc a été choisi pour les véhicules du concours d’élégance, dont ces deux Bugatti absolument magnifiques.
Lire la suiteGrand Prix Masters, ça se précise
Après A1 GP qui promet, voilà une autre nouvelle série monoplace qui s’annonce goûtue. Grand Prix Masters, dont je vous avais déjà parlé au conditionnel au mois d’avril, prend de la substance. L’idée, rappellons-le, est de mettre d’anciens pilotes de F1 et non des moindres dans des monoplaces puissantes et pas trop compliquées, toutes identiques, sur les circuits de légende à travers le monde. Clair et net sur le principe, mais pas simple à monter. Et bien les choses avancent, puisque les guichets sont ouverts pour la première course en Afrique du Sud le 13 novembre prochain. Sur la grille, du beau linge: des champions du monde (Prost, Mansell, Fittipaldi, Jones), des premières gâchettes (Patrese, Arnoux) et des mercenaires blanchis sous le harnais (De Cesaris, Danner, Johansson, Capelli, etc). Il suffit d’avoir 45 ans révolus, et d’avoir au moins deux saisons de F1 au compteur pour être éligible.
Lire la suiteUn retro rod d’exception
Que voilà une belle auto, pour nous changer un peu des allemandes aux hormones des tuners germains (qu’on aime bien aussi, à vrai dire). Cette oeuvre d’art vient d’être désignée Street Rod of the Year par le magazine américain <http://rodandcustommagazine.com/>Rod & Custom. Il s’agit d’un roadster pickup Ford 1929 à la mode retro rod comme le veut la tendance actuelle. Ce style, à la base un retour aux sources du mouvement Hot Rod qui recrée les autos telles qu’elles étaient dans les années 50 et 60, évolue graduellement en incorporant le perfectionisme et la qualité des rods modernes et nous donne des bijoux comme celui-ci. Eric Peratt, le propriétaire de Pinkee’s Rod Shop, a mené le projet avec le commanditaire de la voiture, Royce Glader, en partant d’une feuille blanche. Le chassis et les trains sont entièrement faits sur mesure. Le moteur est un Dodge Red Ram Hemi de 1954 de 270 ci (4,4l) accouplé à une boîte manuelle 5 vitesses de Camaro. La carrosserie est presque complètement réalisée à la main et se base sur un roadster Ford 29 sur lequel est accolé un arrière de Ford 31 pickup. L’intérieur minimaliste en cuir et bois précieux ferait verdir de jalousie une Pagani Zonda.
Lire la suiteIl y a 50 ans, la DS. Partie I
745 commandes durant les 45 première minutes, 12000 à la fin le premier jour, 80000 au terme du Salon de lAuto 1955. Ces 3 chiffres permettent dévaluer leffet inouï qua produit la DS lors de sa présentation. La Traction était à bout de souffle, et lAuto Journal sétait fait fort de traquer les prototypes de la VGD (nom de code de la DS en interne), sattirant un procès retentissant de la part de Citroën (que le magazine a gagné) : lattente était à son comble !
Le public na pas été déçu car tout dans cette voiture renvoyait ce qui roulait au musée : carrosserie aérodynamique (cx de 0.36) au style ébouriffant signé Flaminio Bertoni, centrale hydraulique (conçue par Paul Magès) gérant suspension, direction, freins (à disques !) et changement de vitesse, usage intensif de plastique et daluminium, structure légère sur plate-forme à caissons hyper rigide, intérieur futuriste avec volant monobranche et moquette Dunlopillo. On en oubliait le moteur culbuté (1911cc pour 75CV) hérité de la Traction, revu en catastrophe par Walter Becchia après labandon du flat-6 initialement prévu, trop coûteux à développer. Vraiment, léquipe dingénieurs menée par André Lefebvre avait conçu un rêve sur pneus, relativement accessible même, puisquà 940000 Francs, la DS coûtait moins cher quune Renault Frégate Grand Pavois.
Il y a 50 ans, la DS. Partie II
En 1967, la DS opère une mue spectaculaire et géniale : lavant redessiné adopte 4 optiques à correction automatique de hauteur sous verrière, conférant à la DS un air agressif, une gueule de squale. Cerise sur le gâteau, les phares centraux pivotent avec les roues. La légende dit que Bertoni aurait procédé à ce restylage en défonçant à la masse des ailes quil aurait ensuite comblées avec du plâtre que ses mains de sculpteur (sa formation originale) auraient façonné, quelques temps avant sa mort en 1963. Dun autre côté, son second, Robert Opron, plus tard auteur des GS, SM et CX, sattribue une part de ce remodelage. Enfin, on ne peut que constater la ressemblance troublante de ce travail avec les doubles optiques dessinées par Pichon-Parat disponibles en accessoire.
Peu importe en fait, le résultat est saisissant ! A lintérieur, la planche de bord devient uniformément noire tandis que larrière ne change pas. En 1968, la DS 19 devient DS 20 en voyant sa puissance monter à 103CV tandis que la 21 atteint les 115CV. Il faut bien ça pour contrer la toute nouvelle Peugeot 504 ! Les ID 19 passent à 91CV SAE et les 20 à 103
Une Mini chez eBay
BMW Group va mettre aux enchères sur eBay une Donatella Versace.
Lire la suiteWhatthehaye
Qu’est-ce qui se passe lorsqu’on mélange la
Lire la suiteMontlhéry : mort d’un monument historique
Après la Nationale 7 dont nous parlions récemment, la mort programmée de Linas Montlhéry qui figurera bientôt dans notre série "Circuits de légende" approche à grands pas. Le célèbre anneau, doit disparaître le 10 mai 2005 pour des soit disant raisons de sécurité malgré les efforts de passionnés, les comités de soutien , les pétitions et le travail remarquable de la fondation O’Born ou de l’ASALM, … C’est tout bonnement une honte d’abandonner un patrimoine du sport automobile français, comparable aux anneaux de Brooklands, Monza ou encore Indianapolis. L’excellent site Mémoire des stands, nous fait un résumé de la situation que je vous encourage à lire (ainsi que le reste de ses articles) : Le Printemps de Montlhéry
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