Catégorie : Ecologie

Daihatsu, en compagnie automobile japonaise bien à l’écoute, sait depuis longtemps que la folie Hybride va gagner l’Europe. Merci Toyota. Lorsqu’il a fallu plancher sur un roadster à l’essence sportive, les ingénieurs n’ont pas hésité à lui inséminer une bonne dose de courant. La HVS, pour Hybrid Vehicle Sports, est donc doté d’un 1500 cm3 de 105 ch aidé de rien moins que 3 moteurs électriques. L’ingénieur Daihatsu est fier et son moteur à watts arrière en fait plus pour le même prix. Si à l’avant les 2 moteurs additionnels aide au démarrage et à bas régime, celui de poupe multiplie les fonctions. Il propulse, permettant à la HVS de se revendiquer comme une 4 roues motrices, il gère la puissance sur les 2 roues en fonction de l’adhérence faisant office d’antipatinage et d’ESP et il contrôle le lacet comme pourrait le faire un différentiel piloté. Donc sur le papier, la HVS a tout pour plaire. Stable a haute vitesse, mobile dans le lent, elle ne consomme selon le constructeur que 4.2 l au 100 et avalerait le 400m en moins de 17sec. Reste à savoir si le vert écologiste possède quelques velléites à la conduite sportive. 

Après Toyota, Honda et GM, Mercedes se met à l’hybride, mais en version allégée, avec un système rappelant le Stop and Start de la Citroën C3. Au lieu d’être propulsée par soit un bloc thermique, soit un électrique, la Mercedes Classe S se dote d’un moteur électrique délivrant 8.2CV et 250Nm de couple, situé entre le moteur et la boîte de vitesse et agissant en permanence. Il fait démarrer la voiture et l’aide lors des reprises. En décélaration, l’énergie cinétique dégagée est récupérée par des batteries spéciales.
2 versions sont proposées: la 350 V6 Direct Hybrid, à essence, développant 292 CV pour un couple de 365Nm à 2400 trs/min, consommant grâce à son système seulement 8.4L/100 selon Mercedes! Elle est par ailleurs dotée d’un catalyseur filtrant les NoX, ce qui permet à cette imposante berline de répondre d’ores et déjà aux normes Euro V, applicables en 2009!

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Hydrogène ! Pile à combustible ! était jusqu’à présent le cri de guerre des constructeurs allemands et américains, regardant d’un oeil quelque peu condescendant les produits des Japonais. Le temps qui se couvre à vitesse grand V du côté pétrole les pousse maintenant à virer leur cuti et considérer sérieusement les hybrides pour faire le joint en attendant leurs systèmes sans hydrocarbures. A cet effet, BMW vient de signer une lettre d’intention pour se joindre aux efforts du binôme fraîchement constitué GM et Daimler Chrysler dans le domaine. Le but du consortium est de développer des éléments communs sur le principe du bi-mode (deux moteurs électriques accouplés à un moteur à combustion interne) dont GM se fait le champion.

Les constructeurs américains réagiraient-ils enfin à une crise du pétrole menaçant leur industrie automobile dont la demesure des moteurs n’avait jusqu’à lors comme commune mesure, que le faible prix dudit carburant. Toujours est il que Ford s’apprête à lancer en Angleterre la première Ford Focus au bio-éthanol, et ceci à partir de l’année prochaine. Celle-ci est en ce moment testée dans le Sommerset ou pousse le blé nécéssaire à la production de ce carburant. Elle ne sera malheureusement pas commercialisée au grand public (uniquement les entreprises) tant que le blé ne sera pas présent en quantité suffisante pour satisfaire la demande en carburant. Ce moteur 1.8l produit 70% moins de dioxyde de carbone qu’un équivalent essence et developpe tout de même 123cv, ce sont les producteurs de blé qui vont être content. Source autocar

Alors que la hausse du pétrole n’est pas prête de s’arrêter, que les gouvernements commencent seulement à se poser la question de "l’ après pétrole" (avec des propositions qui laissent à désirer…), que Renault croit dur comme fer à l’hydrogène (pour dans 10ans) Toyota ne cesse de croitre les ventes de sa Prius et de lancer le premier SUV Hybride sur la marché, le RH 400.