Catégorie : Bilan et Finances

Listes noires et chute record, loccasion en difficulté

Le bonus préserve lhexagone des réalités plutôt sombres du marché de lautomobile. Derrière le halo du neuf boosté, les parcs doccasions gonflent à vue dil. Les ventes de secondes mains ont chuté de 15.7% le mois dernier  a rapprocher de la baisse de près de 16% du neuf en Europe-, chiffre qui grimpe à plus de 20% pour les occasions récentes de moins de un an. Dans ces conditions, les distributeurs sont à la peine et ont subit une érosion de 10% de leur marge commerciale durant lété. Auto K7 rapporte même « la constitution de listes noires de véhicules doccasion à ne surtout pas reprendre ». La valeur de revente de lancien véhicule conditionnant lachat dun nouveau, ce ralentissement du marché de loccasion, ajouté au renchérissement du crédit, pourrait avoir des conséquences sur le neuf . On comprend pourquoi les professionnels de lautomobile, de concert avec Bercy, verraient dun bon il la disparition pure et simple du dispositif. Les urgences économiques ont, il est vrai, reléguées les priorités du Grenelle de lenvironnement au second plan. Mais la sortie du bonus-malus pourrait-être plus compliquée encore que sa mise en place !

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2500 unités de moins pour Skoda

Alors qu’une Skoda Octavia restylée est attendue pour le Mondial de l’automobile, les dernières nouvelles du constructeur Tchèque ne sont pas bonnes. La marque du groupe Volkswagen a annoncé aujourd’hui à Mlada Boleslav qu’elle produirait cette année 2.500 voitures de moins que prévu. La cause, vous commencez à la connaitre, la « crise financière mondiale », qui, si cela continue, va mériter une catégorie dédiée.

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Le baril bientôt…sous les 100$?

Les regards se tournent vers Vienne ou se réunissent les pays producteurs de pétrole de lOpep aujoud’hui. Après avoir atteint le 11 juillet dernier un record à 147$, voici le baril deux mois plus tard à la lisière des 100$  ! Les tractations américaines avec lArabie Saoudite le royaume a augmenté sa production de 1000 baril/jour-, ont conduit à cette baisse récente du prix de lor noir. Il est donc peu probable que les pays producteurs optent pour une augmentation de la production. Sous pression de la crise asiatique, une telle décision avait en effet conduit à leffondrement des cours en 1997. Dun autre côté, une baisse de la production conduirait à une envolée des cours, peu souhaitable pour les économies, car la demande reste forte et linflation est là.  Même si les partisans de la ligne dure -Algérie, Vénézuela, Iran ou Lybie- militent en ce sens. Les rapprochements américains avec ce dernier pays permettent de penser qu’un statu-quo est aussi souhaité que probable. Dailleurs, un consensus se dégage sur un prix du baril compris entre 80$ et 100$, qui pourrait être atteint rapidement, du fait de la reprise du dollar face à leuro. En cas de blocage, un renvoi des décisions au prochain sommet, à Alger en décembre, après les élections américaines, reste possible.

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