Catégorie : Bilan et Finances

Les futurs clients de Ford aux États-Unis peuvent se réjouir : le constructeur automobile américain affirme que ses trois véhicules électriques ainsi que ses véhicules hybrides rechargeables sont éligibles au crédit d’impôt de la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA). Au moins en partie ….
Car, ironie de l’histoire, les critères d’éligibilité instaurés par la législation américaine – aux forts relents protectionnistes – s’avèrent difficiles à respecter pour les constructeurs US eux-mêmes.

Pas sure que la version pour le moins originale du Rivian R1T, transformé en véhicule de Safari et de patrouille (cf. article précédent) soit un nouveau concept de taille à rassurer les investisseurs.
Si certes, le modèle en lui-même peut être alléchant, il n’en demeure pas moins que le constructeur est actuellement confronté à des problèmes financiers et de production pas franchement des plus rassurants.

Effet garanti ? Alors que d’importants pays producteurs de pétrole ont décidé ce dimanche d’opérer de nouvelles coupes sombres dans leur volume de production, les cours du brut se sont envolés dès les premières heures lundi matin.
Une mesure justifiée par la volonté de stabiliser les marchés …. mais qui pourrait être plutôt liée à la volonté de « protéger » leur manne pétrolière.

Les pays exportateurs de pétrole jamais à court d’idée pour officiellement stabiliser le cours du brut .. mais surtout pour préserver leur manne pétrolière
L’Algérie, l’Irak et les importants producteurs de pétrole du Golfe se sont accordés sur d’importantes coupes de leur production. Une baisse dont l’ampleur n’avait pas été anticipée par les analystes.

IRA ? Hourra ! Après moult négociations entre États-Unis et Union européenne, l‘administration Biden vient d’accepter que dans le cadre de l’Inflation Reduction Act (IRA), vaste plan d’aides financières US les véhicules électriques neufs produits à l’étranger bénéficient des mêmes avantages et subventions que ceux produits sur territoire américain.
Sous réserve toutefois qu’un accord de libre-échange ait été signé entre les États-Unis et la partie concernée, un terme qui inclut les accords récemment négociés relatifs aux matériaux critiques. La Chine, vue comme une « entité suspecte », n’étant toutefois pas incluse dans le lot.

A l’heure actuelle, 21 pays ont d’ores et déjà conclu de tel accord avec les US. En ce qui concerne celui actuellement en discussion avec l’Union européenne, les négociations ont officiellement débuté lors de la visite de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen à Washington le 10 mars dernier.

Les USA mettent ainsi fin à une « discrimination » aux forts relents protectionnistes. Lesquelles inquiètent les Etats membres au plus haut point, redoutant que les entreprises quittent le territoire de la vieille Europe pour satisfaire aux exigences de Biden d’une production automobile made in US.

La Chine, grande « gagnante » de la guerre menée par la Russie en Ukraine ? Quoi qu’il en soit, les géants pétroliers de l’Empire du Milieu, parmi lesquels tout particulièrement PetroChina et Cnooc – ont en enregistré des bénéfices en forte hausse en 2022.
Les majors pétrolières chinoises auront également profité l’année dernière de la reprise mondiale après des périodes de confinement et de restrictions prises pour circonscrire la pandémie de Covid 19.
Une situation propice à l’envolée des cours, reprise rimant avec hausse de la demande.
Le conflit ukrainien permettant en parallèle à Pékin d’obtenir des rabais sur ses approvisionnements en hydrocarbures, Moscou tentant de trouver d’autres débouchés pour contrebalancer la perte de ses contrats avec l’Occident.

Lucid Motors, constructeur de véhicules électriques US va licencier 18 % de ses salariés.
Dans le cadre d’un vaste plan de restructuration, la société veut en effet réduire ses coûts après avoir enregistré de lourdes pertes en 2022.
En complément de ces mesures peu réjouissantes, l’entreprise va lancer une procédure de rappel sur sa berline électrique. De quoi inquiéter encore plus les investisseurs …. et les clients ?

La Russie multiplie les solution de contournement pour tenter de faire fi des sanctions occidentales prises à son encontre pour limiter sa manne pétrolière.Laquelle finance la guerre qu’elle mène en Ukraine.
Parmi ses « partenaires » : l’Inde.
Le géant pétrolier russe Rosneft a ainsi annoncé mercredi avoir signé un contrat avec un partenaire indien en vue « d’augmenter considérablement » les livraisons de pétrole russe.