Stellantis avertit sur résultats !
Rien ne va plus dans l’automobile ?! Les alertes sur résultats s’accélèrent.
Stellantis vient ainsi d’avertir sur ses bénéfices, arguant de la situation actuelle des marchés mondiaux et de la concurrence chinoise.
Rien ne va plus dans l’automobile ?! Les alertes sur résultats s’accélèrent.
Stellantis vient ainsi d’avertir sur ses bénéfices, arguant de la situation actuelle des marchés mondiaux et de la concurrence chinoise.
Stellantis a réduit ses prévisions annuelles, annonçant parallèlement qu’il consommerait plus de liquidités que prévu.
Ses arguments pour justifier sa dégradation financière : une détérioration des tendances dans l'industrie, des coûts plus élevés pour réorganiser ses activités aux États-Unis et la concurrence chinoise dans le secteur des véhicules électriques.
Le groupe automobile issu de la fusion entre PSA et FCA a déclaré qu'il abandonnait ses prévisions de flux de trésorerie disponible positif, s'attendait désormais à consommer entre 5 et 10 milliards d'euros (soit 5,58 à 11,17 milliards de dollars) en liquidités cette année, après avoir revu à la baisse ses prévisions de marge bénéficiaire opérationnelle.
Stellantis a également indiqué qu'il prévoyait une marge bénéficiaire opérationnelle ajustée de 5,5 % à 7,0 % cette année, principalement en raison de sa décision d'accélérer la normalisation des niveaux de stock aux États-Unis.
Cette révision marque un changement significatif par rapport à la précédente prévision de marge bénéficiaire "à deux chiffres" du constructeur automobile.
Elle reflète les efforts continus de l'entreprise pour s'adapter aux forces du marché et maintenir sa santé financière face aux vents contraires du secteur. En agissant sur l’emploi …
En août dernier, le constructeur a annoncé qu'il licenciait jusqu'à 2 450 employés de son site d'assemblage près de Detroit, mettant fin à la production de son camion Ram 1500 Classic.
Le propriétaire des marques Chrysler, Dodge, Jeep, Fiat, Citroën et Peugeot a avancé son objectif de ne pas dépasser 330 000 unités de stocks chez les concessionnaires à fin 2024. Pour y parvenir, il réduira au cours du second semestre les expéditions vers l'Amérique du Nord de plus de 200 000 unités par rapport à l'année précédente, soit le double de la prévision précédente.
*L'entreprise proposera également des incitations plus élevées sur les véhicules de 2024 et des modèles plus anciens, tout en investissant pour améliorer sa productivité.
Pour rappel, les actionnaires de Stellantis aux États-Unis ont poursuivi le constructeur cette année, affirmant que l'entreprise les avait trompés en cachant l'augmentation des stocks et d'autres faiblesses avant de publier des résultats décevants entraînant une chute de son action.
L’annonce de lundi a quant à elle fait plonger le titre de plus de 14 % à la Bourse de Paris.
En mettant en garde contre des bénéfices inférieurs aux attentes, Stellantis rejoint ses concurrents BMW, Mercedes et Volkswagen qui ont récemment abaissé leurs prévisions annuelles pour la deuxième fois en trois mois.
Certes, le contexte international n’arrange rien … mais rappelons qu’alors que les ventes de Stellantis ont fortement chuté au deuxième trimestre aux Etats-Unis, régressant de 21 % par rapport à l'année dernière, toutes ses principales marques vendues sur le territoire - Jeep, Ram, Chrysler et Dodge - subissant de fortes baisses, le manque d’attractivité des modèles avait été exprimé lors des réunions du Conseil national des concessionnaires Stellantis et dans une lettre des concessionnaires adressée antérieurement au DG Carlos Tavares.
Ces chiffres décevants voyaient le jour alors que les concessionnaires Stellantis des États-Unis ont exprimé en mai dernier leur frustration face aux véhicules aux tarifs élevés proposés par le constructeur et qui, selon eux, ne correspondent pas aux attentes des consommateurs.
Ils ont ainsi déclaré en avoir assez des véhicules coûteux qui restent sur leur terrain bien plus longtemps que la moyenne du secteur, ajoutant que leur rentabilité en prenait un coup.
Fin juillet, le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, avait déclaré que le groupe prendrait des mesures pour remédier aux marges faibles et aux stocks élevés de ses opérations aux États-Unis et n'hésiterait pas à supprimer les marques sous-performantes dans son vaste portefeuille.
Sources : Reuters, AFP
Stellantis a réduit ses prévisions annuelles, annonçant parallèlement qu’il consommerait plus de liquidités que prévu.
Ses arguments pour justifier sa dégradation financière : une détérioration des tendances dans l'industrie, des coûts plus élevés pour réorganiser ses activités aux États-Unis et la concurrence chinoise dans le secteur des véhicules électriques.
Certes, le contexte international n’arrange rien … mais rappelons qu’alors que les ventes de Stellantis ont fortement chuté au deuxième trimestre aux Etats-Unis, régressant de 21 % par rapport à l'année dernière, le manque d’attractivité des modèles avait été exprimé lors des réunions du Conseil national des concessionnaires Stellantis et dans une lettre des concessionnaires adressée antérieurement au DG Carlos Tavares.
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