Renault : accord avec le groupe minier marocain pour le cobalt
Renault assure ses arrières et son approvisionnement en matériaux nécessaires pour la fabrication des batteries destinées aux véhicules électriques. Le constructeur français et le groupe marocain Managem ont annoncé cette semaine avoir signé un contrat d'approvisionnement en cobalt, l'un des composants essentiels du processus de production de batteries pour VE. L'accord prévoit la livraison de 5 000 tonnes de sulfite de cobalt par an pendant sept ans, dès 2025.
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Renault : contrat pour sécuriser son approvisionnement en cobalt
Renault a annoncé mercredi 1er juin avoir conclu un contrat d'approvisionnement avec le groupe minier marocain Managem. Les deux partenaires n'ont pas souhaité rendre public le montant de cet accord, mais ils précisent toutefois que les termes de l’accord prévoient la livraison de 5 000 tonnes de sulfite de cobalt par an pendant sept ans, à partir de 2025.
De quoi alimenter près de 300 000 voitures électriques
Renault ajoute par ailleurs que cet accord représente une capacité annuelle de production de batteries pouvant atteindre 15 GWh. De quoi produire environ 300 000 voitures électriques. L'entreprise évoque un « approvisionnement significatif ».
Des besoins néanmoins largement supérieurs
Reste que cette capacité sera loin de couvrir l’ensemble des besoins du constructeur automobile. A l'horizon 2025, son pôleElectriCity est censé à lui seul produire 400 000 véhicules chaque année.
Début janvier, le groupe a annoncé viser désormais 100% de ventes électriques en Europe dès 2030. De quoi accroître fortement sa demande en batteries pour VE.
Renault veut sécuriser ses approvisionnements en matériaux stratégiques
Cet accord intervient quelques mois après la sélection par Renault de la société asutralienne Vulcan Energy en vue de sécuriser ses approvisionnements en lithium bas carbone et la signature d’un accord avec le finlandais Terrafame pour se fournir en nickel. Désormais, il s’agit pour le constructeur de se prémunir d’une éventuelle pénurie de cobalt.
Notre avis, par leblogauto.com
Aujourd’hui, la plupart des batteries au lithium-ion utilisent le cobalt comme base de matériau pour leur cathode, la partie de l’élément lithium-ion qui détermine la capacité de stockage.
Par rapport aux autres chimies disponibles, les cathodes au cobalt se distinguent par une autonomie supérieure, mais aussi par une plus grande simplicité pour mesurer et gérer le niveau de charge. Il n’en demeure pas moins que l’extraction du cobalt suscite de nombreuses polémiques.
Environ 70 % du cobalt utilisé à travers le monde est extrait en République [dite]démocratique du Congo (RDC), un pays connu pour sa pauvreté, son niveau de corruption et ses atteintes aux droits de l’homme.
Alors que l’écosystème de l’électrification met tout en œuvre pour promouvoir la durabilité tant sur le plan social qu’environnemental, les chimies de batteries à faible teneur en cobalt, voire totalement exemptes de cobalt intéressent de plus en plus les fabricants et les constructeurs.
Tesla prévoit ainsi d’accélérer sa transition aux énergies durables en fabriquant des éléments haute énergie affichant une teneur en cobalt moins élevée, voire nulle.
Sources : Renault
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Pour résumer
Renault assure ses arrières et son approvisionnement en matériaux nécessaires pour la fabrication des batteries destinées aux véhicules électriques. Le constructeur français et le groupe marocain Managem ont annoncé cette semaine avoir signé un contrat d'approvisionnement en cobalt, l'un des composants essentiels du processus de production de batteries pour VE. L'accord prévoit la livraison de 5 000 tonnes de sulfite de cobalt par an pendant sept ans, dès 2025.