Pétrole : le cours en baisse grâce à la diplomatie
par Elisabeth Studer

Pétrole : le cours en baisse grâce à la diplomatie

Enfin une bonne nouvelle dans ce monde de brut ! Les cours du pétrole ont chuté lundi, les investisseurs s’avérant un tantinet rassuré sur l’impact des extrêmes tensions au Moyen-Orient sur le marché pétrolier.
Les marchés auront ainsi intégré les différentes initiatives diplomatiques menées pour tenter d’éviter une escalade de la guerre entre Israël et le Hamas.
Autre élément baissier à prendre en compte : un possible allègement des sanctions imposées au Venezuela.

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Le cours du pétrole en baisse de plus de 1 %

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a ainsi régressé de 1,36%, clôturant à 89,65 dollars.

En parallèle, l’autre référence, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en novembre, a perdu 1,17%, à 86,66 dollars.

Après avoir oscillé entre tendance haussière et baissière dans les premières heures de la journée, les cours de pétrole brut se sont par la suite nettement orientés à la baisse.

Les efforts diplomatiques portent leurs fruits

Selon les analystes, les efforts diplomatiques menés en vue d’éviter une extension du conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à d'autres pays semblent porter leurs fruits.

Lundi, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s’est déplacé à nouveau en Israël, où il s'était déjà rendu mercredi, en vue d’y rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Selon plusieurs médias, Joe Biden envisage à son tour de se rendre dans l'Etat hébreu. L’Egypte, le Qatar et la Turquie sont également intervenus depuis le début du présent conflit, tentant de tirer partie de leurs relations avec Israël et le Hamas pour éviter un embrasement à toute la région.

Si les discussions menées semblent être officiellement de l’ordre diplomatique, il se pourrait bien qu’il y ait encore une forte odeur de pétrole et de gaz, justement …. Nous y reviendrons ….

En décembre 2015, j’écrivais déjà que Israël, Turquie, Égypte, Liban, Russie, Etats-Unis, Union européenne étaient parties prenantes d’un large dossier traitant des ressources pétrolières et gazières au large de Chypre et d’Israël  (mer Méditerranée orientale ).

Le marché toujours préoccupé par l’Iran

Le marché pétrolier reste néanmoins tendu, les investisseurs demeurant préoccupés par un éventuel durcissement des sanctions contre l'Iran, producteur majeur, redoutant même que la République islamique ne s’engage directement dans le conflit.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a prévenu, lundi, que faute de "solutions politiques", "la propagation probable de la guerre sur d'autres fronts (approchait) d'un stade inévitable.

Vers un accord États-Unis / Venezuela ?

Les investisseurs ont également intégré dans leurs réflexions l'accord, relayé par plusieurs médias, entre le gouvernement Biden et celui du président vénézuelien Nicolas Maduro.

Lequel devrait ouvrir la voie à un allègement des sanctions sur l'industrie pétrolière du Venezuela en échange de la tenue d'un scrutin présidentiel sous contrôle international en 2024. Pour rappel, les restrictions imposées par les Etats-Unis en 2017 avaient pour objectif officiel de sanctionner les mesures prises de Nicolas Maduro pour museler l'opposition et de condamner ce qu'ils considéraient comme une dérive autoritaire.

Ces mesures ont eu pour effet de diviser par près de quatre le volume des exportations de brut vénézuelien, qui atteignaient près de deux millions de barils par jour en 2016.

Sources : AFP 

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Pour résumer

Les cours du pétrole ont chuté lundi, les investisseurs s’avérant un tantinet rassuré sur l’impact des extrêmes tensions au Moyen-Orient sur le marché pétrolier.
Les marchés auront ainsi intégré les différentes initiatives diplomatiques menées pour tenter d’éviter une escalade de la guerre entre Israël et le Hamas.
Autre élément baissier à prendre en compte : un possible allègement des sanctions imposées au Venezuela.
Il n’en demeure pas moins que le prix du baril avait nettement progressé en fin de semaine dernière, grimpant de plus de 5 %, ne l’oublions pas … L’heure n’est pas à la baisse ….

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