Pétrole : la demande revue légèrement à la baisse par l’AIE
par Elisabeth Studer

Pétrole : la demande revue légèrement à la baisse par l’AIE

Bonne nouvelle pour les prix du carburant ? un – petit- espoir est permis même s’ils devraient demeurer élevés.

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Bonne nouvelle pour les prix du carburant ? un – petit- espoir est permis même s’ils devraient demeurer élevés.

Alors que les cours du pétrole se sont à nouveau envolés mardi, la tendance pourrait tendre vers la baisse dans les prochaines heures. En effet, l’AIE vient de réviser en légère baisse la demande mondiale de pétrole suite aux mesures de confinements prises par le gouvernement chinois.

L’AIE revoit légèrement à la baisse la demande de pétrole

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu en légère baisse la demande mondiale de pétrole. Raisons invoquées : les mesures très strictes de confinements en Chine. Dans son rapport mensuel publié mercredi, elle se dit confiante sur l'équilibre du marché, malgré la guerre en Ukraine.

"Les nouvelles mesures contraignantes de confinements en raison de cas de Covid en Chine ont entraîné une révision à la baisse de nos attentes en termes de demande globale de pétrole au deuxième trimestre 2022 et pour l'ensemble de l'année", indique ainsi l'AIE.

En conséquence, l'agence indique que son estimation de la demande mondiale a été abaissée de 260.000 barils par jour (kb/j) par rapport à son précédent rapport mensuel, et est désormais attendue à 99,4 millions de barils par jour en 2022, soit en hausse de 1,9 mb/j par rapport à 2021.

Demande moindre de la Chine, production en baisse de la Russie

En Chine, compte-tenu d’un nombre très importants de cas de Covid-19 par rapport aux seuils politiquement acceptables par Pékin, des confinements très stricts ont été imposés notamment dans la région de Shanghai. Les mesures pénalisent lourdement l'activité économique. Synonyme d’une moindre demande.

Parallèlement, la Russie - plus gros exportateur mondial - devrait baisser sa production en moyenne de 1,5 mb/j en avril, puis de près de 3 mb/j en mai en raison des sanctions internationales prises à son encontre suite à son invasion de l’Ukraine, estime l'AIE.

"Alors que certains acheteurs, plus particulièrement en Asie, augmentent leurs achats de barils russes à des prix fortement réduits, les clients traditionnels réduisent" leurs achats, note le rapport.

"Malgré les perturbations en Russie", l'AIE estime que "la baisse attendue de la demande, les augmentations régulières de production de la part des membres de l'Opep+ ainsi que des Etats-Unis et d'autres pays non membres de l'Opep+, et le fait que les pays membres de l'AIE vont puiser massivement dans leurs réserves, devraient éviter qu'un fort déficit se produise" et "devraient réussir à équilibrer le marché".

Des « risques significatifs » demeurent

Cependant, en termes de "perspectives économiques", "des risques significatifs demeurent" notamment en raison de la guerre en Ukraine qui "continue d'avoir un impact fort sur les flux de marchandises, les prix, l'inflation et les devises", ou encore "la reprise dans le secteur aérien qui progresse légèrement plus lentement que prévu", met en avant l'Agence internationale de l'énergie.

Notre avis, par leblogauto.com

De quoi surveiller les prix en station pour faire le plein – quand la baisse aura été prise en compte par les distributeurs - …. avant que cela ne remonte.

Sources : AIE, AFP

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