La Chine, un «bon» moyen pour la Russie pour contourner les sanctions prises à son encontre par les Occidentaux suite à son invasion de l’Ukraine ? Cela y ressemble.
En mai dernier, Pékin a en effet quasiment doublé ses importations de pétrole russe par rapport à février 2022, date à laquelle le nouveau conflit avait débuté.
Pour rappel, en guise de représailles contre la Russie, les Occidentaux ont adopté des sanctions économiques contre Moscou en vue d’affaiblir la santé économique et financière de la Russie, laquelle s’avère fortement dépendante de sa manne énergétique.
Les importations occidentales d'hydrocarbures russes ont été ainsi fortement réduites après moult tergiversations, l’Union européenne en étant fortement dépendante. Contrainte de trouver de nouveaux débouchés, la Russie s’est donc tournée davantage vers l’Asie. La Chine s’est montrée tout particulièrement « intéressée ».
Bilan des courses : en mai 2023, la Chine a acheté à la Russie quelque 9,71 millions de tonnes de pétrole brut, si l’on en croit les chiffres officiels publiés mardi par les Douanes chinoises. Ce qui constitue un niveau record depuis l'invasion russe de l'Ukraine : le volume a quasiment été doublé par rapport à février 2022, date à laquelle la Chine avait acquis 5,4 millions de tonnes de pétrole russe.
Il n’en demeure pas moins que ce rapprochement entre Moscou et Pékin est loin de plaire aux Occidentaux. Lesquels – et tout particulièrement les États-Unis - ont d’ores et déjà mis en garde la Chine contre tout soutien au Président russe, Vladimir Poutine, susceptible de réduire l'impact des sanctions.
Qu’à cela ne tienne, les données publiées mardi font clairement apparaître le rapprochement opéré ces derniers mois entre Pékin et Moscou sur le plan économique. Une « embellie » des relations sino-russes qui intervient dans un contexte de redémarrage de l'économie chinoise, après la levée en décembre dernier des restrictions sanitaires liées au covid. Lesquelles avaient fortement pénalisés l'activité chinoise.
La Chine s’avère au passage plus que gagnante dans l’affaire, puisque le pétrole russe lui est vendu à un tarif nettement inférieur que précédemment. Il n’en demeure pas moins que par ce biais, elle accroît sa dépendance énergétique vis à vis de la Russie.
Sources : AFP
La Chine s'avère être un «bon» moyen pour la Russie pour contourner les sanctions prises à son encontre par les Occidentaux suite à son invasion de l’Ukraine.
En mai dernier, Pékin a en effet quasiment doublé ses importations de pétrole russe par rapport à février 2022, date à laquelle le nouveau conflit avait débuté.
La Chine s’avère au passage plus que gagnante dans l’affaire, puisque le pétrole russe lui est vendu à un tarif nettement inférieur que précédemment. Il n’en demeure pas moins que par ce biais, elle accroît sa dépendance énergétique vis à vis de la Russie.
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