Face aux risques, avérés, de faillite, négocié par Ford à la même période, ce que le constructeur de Dearborn souhaite à présent compenser par un nouvel accord, dont le texte préliminaire a été signé par les deux parties.
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Face aux risques, avérés, de faillite, GM et Chrysler ont tous deux négocié au printemps des accords avantageux avec le syndicat UAW. Des accords qui sont plus avantageux pour le constructeur que celui négocié par Ford à la même période, ce que le constructeur de Dearborn souhaite à présent compenser par un nouvel accord, dont le texte préliminaire a été signé par les deux parties.
Ford espère par ce nouvel accord bénéficier de conditions salariales aussi avantageuses que celles de ses concurrents, afin de ne pas remettre en cause sa compétitivité future. De son côté, l'UAW s'est déjà déclaré d'accord sur le principe sur de nouvelles concessions, mais en échange de garanties sur l'activité des sites.
Hier soir, les deux parties ont annoncé être parvenues à un accord préliminaire. Un accord dont les détails ne seront toutefois pas révélés avant son approbation par la base. Toutefois, quelques uns des points clés de l'accord sont néanmoins apparus dans la presse. Ainsi, Ford aurait concédé une prime exceptionnelle de 1.000$ versée au 31 décembre à chaque employé, mais aussi promis la production dans les usines locales de nouveaux modèles, ainsi que le retour en interne de la production de certaines pièces détachées. De son côté, l'UAW a concédé un gel des salaires pour les nouveaux embauchés, et semble-t-il un accord de non-grève pour plusieurs années.
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Face aux risques, avérés, de faillite, négocié par Ford à la même période, ce que le constructeur de Dearborn souhaite à présent compenser par un nouvel accord, dont le texte préliminaire a été signé par les deux parties.