Nissan : 2 milliards pour les VE au Royaume-Uni
par Elisabeth Studer

Nissan : 2 milliards pour les VE au Royaume-Uni

Nissan a annoncé vendredi réaliser un investissement majeur pour les véhicules électriques au Royaume-Uni. Le groupe automobile japonais va ainsi allouer près de deux milliards de livres pour construire deux nouveaux modèles de voitures électriques ainsi qu’une giga-factory supplémentaire de batteries sur son site de Sunderland, au nord-est du Royaume-Uni.

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Plus d’un milliard d’euros pour opérations, chaîne d’appro et fabrication

Nissan précise qu’il va investir près de 1,12 milliard de livres sterling (1,29 milliard d'euros) dans ses opérations au Royaume-Uni et dans une chaîne d'approvisionnement plus large pour la recherche et le développement et la fabrication des deux nouveaux modèles.

Le constructeur japonais prévoit des versions électriques de ses modèles Qashqai et Juke et planifie par ailleurs une nouvelle génération de son célèbre véhicule électrique Leaf, déjà fabriquée à Sunderland.

Un investissement total de près de deux milliards de livres

Nissan ajoute qu'une giga-factory supplémentaire de batteries et d'autres investissements sur des projets d'infrastructures, notamment pour alimenter l'usine en énergie, sont également prévus.De telle sorte que l'investissement global avoisinera près de deux milliards de livres au total.

Une très bonne nouvelle pour le Royaume-Uni

"Il s'agit d'une énorme marque de confiance pour le Royaume-Uni et notre industrie automobile", s'est félicité le Premier ministre britannique Rishi Sunaken marge d'une visite de l'usine, laquelle constitue le plus importante site industriel de Nissan sur le territoire européen.

"Il s'agit de notre plus grande usine automobile et son avenir est assuré" a-t-il tenu à souligner. Le chef du gouvernement a également salué une série d'annonces récentes d'investissements dans le secteur automobile britannique, citant les projets de BMW, Tata et Stellantis permettant de doper la production de voitures électriques dans le pays.

En ce qui concerne tout particulièrement le projet de Nissan, l’investissement devrait "garantir l'avenir des 7.000 employés hautement qualifiés » du constructeur japonais au Royaume-Uni ainsi que des 30.000 employés dans la chaîne d'approvisionnement. Tout en saluant l'investissement de Nissan, la secrétaire générale du syndicat Unite, Sharon Graham, a appelé Downing Street à investir davantage dans "l'ensemble de l'industrie automobile britannique".

Londres n'a pas dévoilé s'il injectait des fonds aux côtés de Nissan à Sunderland, mais lors d'une présentation budgétaire mercredi, le ministre des Finances britannique Jeremy Hunt avait annoncé que 4,5 milliards de livres allaient être dédiés à des aides pour des secteurs industriels stratégiques, parmi lesquels l'automobile.

Le Royaume-Uni veut asseoir sa position dans les VE alors que le secteur automobile est en pleine transition énergétique.

Notre avis, par leblogauto.com

Nissan est aujourd'hui le seul constructeur automobile au Royaume-Uni bénéficiant d'une usine de batterie proche de son usine d'assemblage.

Le secteur automobile s'inquiète de la possible entrée en vigueur de droits de douane post-Brexit de 10% à partir du 1er janvier 2024 qui frapperaient les voitures électriques exportées entre le Royaume-Uni et l'Union européenne en l’absence de signature entre temps d’un accord entre Londres et Bruxelles.

Alors que le gouvernement de Rishi Sunak a récemment fortement réduit les ambitions environnementales du pays en repoussant de cinq ans l'interdiction des voitures à carburant fossile notamment, le patron de Nissan, Makoto Uchida avait réagi en déclarant qu'il n'y aurait pas de retour en arrière pour son groupe et qu'il passerait notamment "au tout électrique d'ici 2030 en Europe".

Sources : AFP, Reuters, Nissan

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Pour résumer

Nissan a annoncé vendredi réaliser un investissement majeur pour les véhicules électriques au Royaume-Uni. Le groupe automobile japonais va ainsi allouer près de deux milliards de livres pour construire deux nouveaux modèles de voitures électriques ainsi qu’une giga-factory supplémentaire de batteries sur son site de Sunderland, au nord-est du Royaume-Uni.
Le secteur automobile s'inquiète de la possible entrée en vigueur de droits de douane post-Brexit de 10% à partir du 1er janvier 2024 qui frapperaient les voitures électriques exportées entre le Royaume-Uni et l'Union européenne en l’absence de signature entre temps d’un accord entre Londres et Bruxelles.

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