C'est un jour de signature à Tanger. Moulay Hafid Elallamy, ministre marocain de l'industrie, Mohamed Boussaid, ministre marocain de l'économie et des finances et Pietro Gorlier, PDG de Magneti Marelli paraphent la construction d'une usine d'amortisseurs.
Lorsque Renault ouvrit une usine à Tanger, en 2007, elle faisait parti d'un projet plus grand. La Tanger Automotive City devait créer une vraie industrie automobile au Maroc avec un volet formation et surtout, l'implantation d'équipementiers. Le fabricant de tuyaux Alfagomma et les peintures Kansai s'y sont installées. Tandis que Siemens y produit des éoliennes.
Magneti Marelli se veut plus ambitieux. En 2019, une usine va sortir de terre sur un site de 2 hectares. A moyen terme, elle produira 6 millions d'amortisseurs par an et elle emploiera directement 500 personnes. Coût de l'investissement : 37 millions d'euros, en partie couvert par l'état marocain. Sur le long terme, d'autres composants pourraient y être produits.
Fait intéressant, l'équipementier déclare que la production sera destinée au marché local. Il lorgne bien sûr sur son voisin, Renault Tanger Med, mais également sur les assembleurs Algériens. Il mise donc sur une forte montée en cadence des volumes.
Source :
Magneti Marelli
C'est un jour de signature à Tanger. Moulay Hafid Elallamy, ministre marocain de l'industrie, Mohamed Boussaid, ministre marocain de l'économie et des finances et Pietro Gorlier, PDG de Magneti Marelli paraphent la construction d'une usine d'amortisseurs.
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