Chantage de Jaguar à l’encontre du gouvernement britannique en vue d’obtenir un soutien financier pour implanter outre Manche une usine de batteries. Faute de quoi le constructeur pourrait se tourner vers des contrées plus attrayantes …
Le Financial Times indique ainsi que Tata Motors, maison-mère du constructeur automobile britannique Jaguar Land Rover (JLR), demande un demi-milliard de livres (566 millions d'euros) d'aide au Royaume-Uni pour y bâtir une usine de batteries.
En l’absence d’une telle largesse, Jaguar pourrait choisir de s’implanter en Espagne …. "Le groupe indien est sur le point de choisir entre l'Espagne et le sud-ouest de l'Angleterre pour son usine et a donné des +semaines+ aux ministres britanniques pour s'engager financièrement", indique ainsi le Financial Times, citant des sources proches du dossier.
Contactée par la presse, la branche de Tata Motors au Royaume-Uni a dit "ne pas commenter les rumeurs ou les spéculations". Le gouvernement britannique ne s’est pas exprimé sur le sujet à l’heure qu’il est.
Toujours selon le quotidien britannique, Tata aurait pour projet de bâtir un partenariat avec le géant chinois des batteries Envision dans le Somerset (UK).
Pour rappel, Envision fabrique d’ores et déjà des batteries au Royaume-Uni pour Nissan, constructeur auquel il est associé dans le cadre du projet de construction d’une nouvelle Giga-factory à Sunderland, au sud de Newcastle.
Cette « menace » de Jaguar voit le jour quelques heures à peine après la finalisation par la société australienne Recharge de l’acquisition d’une partie de la société britannique Britishvolt - dédiée à la construction d'une vaste usine de batteries pour voitures électriques - qui a récemment déposé le bilan.
La société a été rachetée par l'australienne Recharge pour une somme non divulguée, une vingtaine de salariés seulement conservent leur emploi sur environ 300 personnes employées par Britishvolt auparavant.
La faillite de Britishvolt avait fait craindre un net ralentissement de l’essor des VE outre Manche faute d’équipements structurants tels que les batteries. Tout en remettant en cause la possibilité pour le Royaume-Uni d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. L’ « affaire » avait suscité de vives critiques à l’encontre du gouvernement britannique.
Rappelons enfin que si Jaguar annonce certes vouloir passer au tout électrique à partir de 2025, la marque ne dispose aujourd'hui que d'un seul véhicule tout électrique, la I-Pace.
Sources : Financial Times
Chantage de Jaguar à l’encontre du gouvernement britannique en vue d’obtenir un soutien financier pour implanter outre Manche une usine de batteries. Faute de quoi le constructeur pourrait se tourner vers des contrées plus attrayantes … telle que l'Espagne ... membre de l'Union européenne.
Cette « menace » de Jaguar voit le jour quelques heures à peine après la finalisation par la société australienne Recharge de l’acquisition d’une partie de la société britannique Britishvolt - dédiée à la construction d'une vaste usine de batteries pour voitures électriques - qui a récemment déposé le bilan.
La faillite de Britishvolt avait fait craindre un net ralentissement de l’essor des VE outre Manche faute d’équipements structurants tels que les batteries. Tout en remettant en cause la possibilité pour le Royaume-Uni d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. L’ « affaire » avait suscité de vives critiques à l’encontre du gouvernement britannique.
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