GM trouve enfin un accord avec l’UAW !
Bonne nouvelle du coté de GM !
La grève qui paralysait nombre de sites industriels aux Etats-Unis, va enfin pouvoir s'achever, grâce à un accord obtenu avec le puissant syndicat UAW.
Bonne nouvelle du coté de GM !
La grève qui paralysait nombre de sites industriels aux Etats-Unis, va enfin pouvoir s'achever, grâce à un accord obtenu avec le puissant syndicat UAW.
General Motors et le syndicat United Auto Workers (UAW) sont parvenus à un accord de principe, ont déclaré lundi à Reuters deux sources proches du dossier. Les augmentations de salaires record obtenues permettent de mettre fin à six semaines d'une grève coordonnée contre les trois constructeurs automobiles de Détroit.
L'accord fait suite aux accords conclus ces derniers jours par le syndicat avec Ford et le propriétaire de Chrysler, Stellantis. Lesquels constituent des victoires significatives pour les salariés de l'automobile après des années de stagnation des salaires et de douloureuses concessions faites par le syndicat, suite à la crise financière de 2008.
Les détails de l'accord avec GM n'ont pas été annoncés, mais des sources ont déclaré que l'UAW avait obtenu le même paquet d'augmentations de salaire que celui convenu chez Ford et Stellantis. Ce qui correspond à une hausse de 33 % pour les salaires les plus élevés des employés les plus anciens dans l’entreprise.
Près de 50 000 travailleurs sur près de 150 000 membres du syndicat UAW ont finalement rejoint une série de débrayages qui ont débuté le 15 septembre dernier. La stratégie d'escalade et de grèves ciblées de l'UAW a coûté aux trois constructeurs de Détroit et à leurs fournisseurs des milliards de dollars sur plus de 40 jours.
Les salariés de GM reprendront le travail après l'annonce officielle de l'accord, ont indiqué deux sources. Un porte-parole de GM a quant à lui refusé de commenter.
Les négociations chez GM étaient encore au point mort samedi en raison de questions telles que les prestations de retraite, la rapidité avec laquelle les travailleurs temporaires obtiendraient un emploi permanent et le traitement des employés de l'usine de batteries.
GM a dû fait le calcul : les pertes financières occasionnées par les arrêts de travail risquaient au final de lui coûter plus cher que les augmentations de salaires demandées … tout en lui faisant perdre des parts de marché que ses concurrents sauront grignoter, voire même l’empêchant d’établir des partenariats stratégiques tels que celui envisagé avec Honda, mais annulé la semaine dernière.
Les trois accords de principe constituent une victoire pour la stratégie sans précédent orchestrée par le président de l'UAW, Shawn Fain, qui impliquait de négocier avec les trois constructeurs automobiles en même temps et d'utiliser la menace de grèves dans les usines clés pour accélérer une guerre d'enchères entre les entreprises afin d'éviter un nouveau débrayage.
Sources : Reuters
La grève qui paralysait nombre de sites industriels de GM aux Etats-Unis va enfin prendre fin, grâce à un accord obtenu avec le puissant syndicat UAW.
Il était temps … l’impact financier de ces mouvements sociaux sur le groupe automobile allait crescendo … alors que l’UAW venait juste d’annoncer des arrêts de travail sur un site stratégique : l'usine de moteurs de Spring Hill, dans le Tennessee, qui, selon GM, fournit neuf usines produisant plusieurs de ses véhicules les plus vendus et les plus rentables.
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