Un léger accrochage et voilà un rétroviseur extérieur à changer, un véhicule vieillissant et demandant de nouvelles pièces pour continuer de faire son office, voilà une source d’angoisse pour bon nombre d’automobilistes qui constatent que le prix des pièces détachées n’est pas dans une tendance à la baisse. Surtout qu’il n’est pas question de mégoter quand il s’agit de sa sécurité et de celle de ses passagers.
La France est l’un des pays en Europe où les pièces détachées sont les plus chères. Pourtant, la concurrence sur un nombre important de pièces devrait bénéficier au client. Certes, mais, bien souvent, le possesseur d’un véhicule ne sait pas qu’il peut aller se fournir en pièce détachée ailleurs que dans le réseau de distribution du constructeur de sa voiture.
En effet, depuis l'ouverture à la concurrence, il n'est plus obligatoire de passer par votre concessionnaire pour acheter une pièce auto de rechange. Vous pouvez même vous faire aider comme sur AUTODOC Club. Et surtout, la garantie constructeur est préservée.
Le deuxième poste de dépenses après l’achat
Selon les chiffres du Comité des Constructeurs Français d'Automobiles (CCFA), la vente de pièces de rechange représentait en 2016 13,5 milliards d'euros hors taxe (HT). C’est près du double du total de la main d’œuvre pour poser ces pièces (7,4 milliards d’euros). La réparation automobile représente un poste important du budget auto avec plus de 17%, bien devant le budget carburant ou l’assurance.
Si on regarde qui se partage le gâteau de la réparation automobile, les concessionnaires et agents des marques conservent 1/3 du marché à peu près à égalité avec les mécaniciens indépendants. Mais, les « pure players » ne cessent de grignoter des parts de marché. Pas de magasin physique, une présence uniquement sur Internet, des catalogues pléthoriques et des délais de livraison serrés. Voilà la grande force de ces nouveaux acteurs.
Pourtant, les consommateurs peinent encore à penser « pure player » quand ils ont besoin d’une pièce de rechange. Réflexe conditionné par des années où ces acteurs n’étaient pas là ? Ou bien méfiance vis-à-vis de l’absence de personne physique en face de soi ? Toujours est-il qu’il y a de quoi réaliser de coquettes économies sur l’achat des pièces. En outre, de plus en plus de garagistes acceptent de monter des pièces qu’ils n’ont pas vendues. Demandez à votre mécano, cela ne coûte rien et peut rapporter gros.
La folie du « do it yourself »
L'autre piste pour économiser encore plus, c'est de faire soi-même les réparations. Après avoir acheté la ou les pièces détachées nécessaires, adressez-vous à un « self-garage ». Entièrement équipées pour la mécanique, ces structures vous permettent de faire vous-même le changement des pièces et vous pouvez même vous faire aider par un professionnel si vous êtes un peu perdu. Le DIY ou « do it yourself » (faites le vous-même) a le vent en poupe. A l’économie importante s’ajoute la satisfaction d’avoir fait quelque chose avec ses propres mains.
Avec un parc automobile qui vieillit chaque année – on a dépassé les 9 ans en moyenne – et la sévérisation du contrôle technique avec, entre autres, le renforcement du contrôle anti-pollution, la demande en pièces détachées devrait continuer de croître. Pour le bien-être de votre portefeuille, n’hésitez pas à aller jeter un œil sur ces sites internet.