Demande mondiale en légère baisse pour la fin 2022
La demande mondiale de pétrole devrait croître de 2 millions de barils par jour (Mb/j), au lieu des 2,1 millions précédemment prévus, pour atteindre 99,7 Mb/j, selon les nouvelles prévisions de l’AIE.
Un niveau d’avant Covid prévu pour 2023
Si la Chine détend comme prévu ses mesures de confinement, la demande devrait dépasser ses niveaux d’avant Covid, en 2023, l’AIE tablant sur un volume de 101,8 Mb/j.
Même ralentie, la croissance de la demande en pétrole demeure soutenue
Plus largement, les analystes constatent que même s’il est certes ralentie, la croissance du pétrole demeure soutenue, notamment parce qu’au Moyen-Orient ou aux États-Unis, les consommateurs s’orientent vers l’or noir au détriment du gaz, devenu très cher.
Croissance de l’offre mondiale de pétrole
Selon le rapport (mensuel), l'offre mondiale de pétrole a progressé quant à elle de 790 000 barils par jour en août par rapport à juillet, pour atteindre 101,3 Mb/j. Une forte reprise de la production est enregistrée en Libye et dans une moindre mesure en Arabie saoudite et dans les Emirats. A noter toutefois un recul au Nigéria, au Kazakhstan et en Russie.
Jusqu'en décembre, la production devrait voir sa croissance encore ralentir, l'AIE affichant désormais une prévision de 100,1 Mb/j en 2022 (et 101,8 Mb/j en 2023).
Baisse des exportations de la Russie
En ce qui concerne la Russie, ses exportations de pétrole ont atteint en août 7,6 Mb/j (soit 390 000 barils par jour de moins qu'avant la guerre en Ukraine), pour des revenus à l'export estimés à 17,7 milliards de dollars (baisse de 1,2 milliard en valeur).
L'UE et le Royaume-Uni ont réduit leurs achats de brut à la Russie de 880 000 barils/jour depuis le début de l'année, ces derniers représentant quelque 1,7 Mb/j. En revanche leurs importations des Etats-Unis ont augmenté de 400 000 barils/j, à quelque 1,6 Mb/j, de même que leurs imports d'Irak, Norvège ou encore Arabie saoudite.
Sources : AFP, AIE