Que les fans se rassurent, cette news ne concerne que et qui sont toutes vendues sur place.) D'ici 2012, le budget annuel des achats réalisés par BMW-Brilliance (joint-venture Chinoise du constructeur) sera multiplié par 10. Une information à lire entre les lignes...
Que les fans se rassurent, cette news ne concerne que les BMW assemblées en Chine (et qui sont toutes vendues sur place.) D'ici 2012, le budget annuel des achats réalisés par BMW-Brilliance (joint-venture Chinoise du constructeur) sera multiplié par 10. Une information à lire entre les lignes...
Il y a une dizaine d'années, après avoir été lâché par BMW, Rover chercha à tout prix des partenaires. Il approcha le novice Brilliance, en vue de produire la Rover 75 en Chine via une co-entreprise. Ironie de l'histoire, BMW prit la suite de Rover sur ce dossier et l'ex-future Rover-Brilliance devint BMW-Brilliance.
Depuis, il y a très peu d'informations sur BMW-Brilliance. Les Chinois ont un rapport très complexe avec leur industrie automobile. Grosso modo, l'acheteur Chinois est fier que son pays fabrique des voitures, mais pour lui-même, il veut une berline étrangère. Donc pas question de lui dire que sa BMW 320i, 325i ou 530Li (version rallongée) est assemblée en Chine...
De plus, le grand public occidental possède beaucoup d'a priori sur les voitures Chinoises. On aurait beau lui expliquer que les BMW assemblées en Chine sont uniquement vendues en Chine, il ferait des raccourci et le béhémiste moyen écrirait sur les forums: "Gé sui tro dégouter ma BM L é fabriké ché lé Shinwa."
Enfin, BMW-Brilliance n'ose pas communiquer car le constat ne serait guère flatteur. En 2008, la joint-venture a produit 35 163 véhicules. A titre de comparaison, FAW-Audi a dépassé les 100 000 unités.
En théorie, toutes voitures produite en Chine doit comporter au moins 60% de pièces fabriquées localement. Sans quoi elle seraient considérées comme des importations et donc soumises à des surtaxes.
Dans les rares images de BMW-Brilliance, on voit surtout de l'assemblage final et de la peinture. D'après les rumeurs, la joint-venture ne feraient qu'assembler des kits venus d'Allemagne. Faute de fournisseurs Chinois compétents (et par peur de la contrefaçon), elles emploieraient un minimum de pièces fabriquées localement.
Au delà des supputations, les achats sont un bon indicateur. En 2008, le budget "achats de pièces" de BMW-Brilliance était de 35 millions d'euros, soit exactement 1 000 euros par voitures produites. En 2009, il sera de 50 millions d'euros et on peut en déduire que le constructeur compte fabriquer 50 000 véhicules.
Avec sa nouvelle usine, BMW-Brilliance compte passer à 100 000 unités annuelles en 2012. Soit deux fois la production 2009. Sauf que le budget achats va être décuplé et passer à 500 millions d'euros. Ce qui signifie qu'il y aura cinq fois plus de composants achetés localement. Et que donc que BMW-Brilliance va se muer en véritable producteur de voitures.
Quel est l'intérêt? En terme de logistique et de planification de production, il est toujours plus aisé de faire appel à des fournisseurs locaux. Dans le monde entier, les équipementiers s'installent aux portes des usines automobiles. C'est aussi le signe que BMW souhaite se rapprocher des Chinois. C'est désormais son quatrième marché. Décentraliser ses achats permettrait d'adapter davantage les BMW aux gouts des Chinois.
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