Toucher enfin la où le bât blesse ? La raison ultime pour laquelle les prix à la pompe ne fléchissent pas ? Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie et des Finances, souhaite s’attaquer aux marges de raffineurs. Estimant leur montant particulièrement élevées, il a assuré qu'il prendrait "les décisions nécessaires" pour éviter des "profits excessifs" dans le secteur. Lequel est dominé par TotalEnergies en France.
Zapping Le Blogauto Alpha Tonale Q4 PHEV-2 280ch Veloce
Les marges de raffinage dans le collimateur de Bruno Le Maire
"Nous avons une interrogation sur le montant des marges de raffinage", a déclaré Bruno Le Maire à des journalistes à l'occasion de la présentation du cadre macroéconomique du projet de budget pour 2024.
Ajoutant qu’il aurait l'occasion avec la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, "d'interroger les acteurs économiques concernés sur les raisons de ces marges élevées".
Et qu’il prendrait en suivant « toutes les décisions nécessaires pour éviter que dans ce domaine comme dans d'autres, il y ait des profits excessifs faits par les acteurs économiques".
Pour mémoire, TotalEnergies dispose de quatre raffineries en France, ExxonMobil de deux unités et Petroineos une.
Les prix à la pompe remontent à nouveau
Les interrogations formulées par Bruno Le Maire voient le jour alors que les prix des carburants remontent dans l’Hexagone, portés par la flambée des cours du pétrole au niveau mondial.
Une situation qui a poussé TotalEnergies, qui gère le tiers des stations-service françaises, à promettre mardi de poursuivre au-delà de la fin 2023 un plafonnement du prix de ses carburants à 1,99 euro le litre. Des mesures prises à la suite de « vibrants » appels du gouvernement exhortant à la "solidarité".
Sources : AFP
Vous cherchez un véhicule d'occasion ?
Retrouvez des milliers d’annonces sélectionnées pour vous aider à trouver le bon véhicule d’occasion.
Podcast Men Life
Pour résumer
Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie et des Finances, souhaite s’attaquer aux marges de raffineurs. Estimant leur montant particulièrement élevées, il a assuré qu'il prendrait "les décisions nécessaires" pour éviter des "profits excessifs" dans le secteur. Lequel est dominé par TotalEnergies en France.