Britishvolt : entreprise australienne sélectionnée pour la reprise
L’espoir renaît de nouveau au Royaume-Uni pour l’avenir de la production de batteries dédiées aux véhicules électriques : la société australienne Recharge Industries a été sélectionnée par le cabinet EY pour reprendre Britishvolt, qui a récemment déposé le bilan. L’objectif de l’entreprise est de bâtir une Giga-factory de batteries outre Manche.
Zapping Le Blogauto Essai Suzuki Vitara
Accord pour être le repreneur privilégié
Dans un communiqué publié lundi, EY annonce ainsi que les administrateurs de la faillite ont passé un accord avec Scale Facilitation Partners et sa filiale Recharge Industries pour être le « repreneur privilégié de la majorité des actifs » de Britishvolt.
EY ajoute que ce choix fait suite à la démarche menée par le cabinet en vue de prendre en considération de nombreuses offres. La finalisation du dossier sera réalisée d’ici lundi prochain.
Dans un communiqué séparé, David Collard, directeur général de Scale Facilitation et fondateur de Recharge Industries s'est dit quant à lui "ravi de progresser » sur cette offre de reprise pour Britishvolt, ajoutant que son entreprise avait "hâte de mettre en oeuvre ses plans pour bâtir la première giga-usine" de batteries au Royaume-Uni.
Pas de détail sur l’aspect financier et les emplois
Reste toutefois que EY ou Recharge n'ont pas fait de commentaire quant au montant de la transaction ou quant au nombre d'anciens employés de Britishvolt qui pourraient être repris par Recharge.
Pour rappel, la majorité des 300 employés de Britishvolt a été licenciée après l'annonce du dépôt de bilan mi-janvier.
Une porte-parole d'EY a toutefois précisé qu'environ 26 employés de Britishvolt avaient été maintenus pour aider à la cession de l'entreprise et allaient y poursuivre leurs activités à l'issue de la transaction.
Fin janvier, Recharge Industries, qui porte un projet similaire d'usine de batteries à Geelong, près de Melbourne en Australie, avait confirmé avoir présenté une offre de reprise sur Britishvolt.
Britishvolt : une faillite due au manque de fonds
Britishvolt avait dû se résoudre à mettre la clé sous la porte faute de pouvoir lever assez de fonds pour financer son projet d'usine de batteries électriques d’un coût total de 3,8 milliards de livres. Précisons que le gouvernement britannique avait conditionné un versement de 100 millions de livres à l'avancée du projet.
Le dépôt de bilan de la société avait provoqué une vive inquiétude au Royaume-Uni, la situation plaçant le gouvernement britannique dans une mauvaise passe, l’absence de Giga-factory dédiée aux batteries VE outre Manche étant de nature à remettre en cause la capacité du pays à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
Sources : AFP
Vous cherchez un véhicule d'occasion ?
Retrouvez des milliers d’annonces sélectionnées pour vous aider à trouver le bon véhicule d’occasion.
Podcast Men Life
Pour résumer
La société australienne Recharge Industries a été sélectionnée par le cabinet EY pour reprendre Britishvolt, qui a récemment déposé le bilan. L’objectif de l’entreprise est de bâtir une Giga-factory de batteries outre Manche.