Auteur/autrice : Stéphane Schlesinger

Sophie Marceau en photo qui se dévoile, c’est bien, en vrai c’est mieux. Dans cet ordre d’idée, voici les photos de la Clio III quittant sa couverture, prises à Francfort. Elle a grandi, et cela se voit immédiatement: elle en impose, la petite Renault. Cet accroissement profite à l’habitabilité, en très nets progrès par rapport à celle de la génération précédente, à tel point qu’outre la Modus, la Mégane semble menacée. Mon mètre 88 se case sans problème à l’arrière, ce qui n’est pas forcément le cas dans la
Mégane. De son côté, la finition a progressé, et se situe dans la moyenne très haute de la catégorie, au-dessus de celle de la Punto III en tout cas. Mais attention, seuls les modèles haut de gamme ont droit au tableau de bord moussé, les autres se contentent d’un plastique dur peu agréable à regarder. Cela étant posé, l’assemblage reste toujours rigoureux.
Côté coffre, déception en revanche: d’une part, le volume est à peine moyen, d’autre part, a été conservée la barre de renfort à la base de la banquette, qui empêche d’obtenir un plancher plat.
Autre élément agaçant, typique des Renault modernes: l’accessibilité mécanique se montre déplorable, en raison à la fois des ineffables caches en plastique et du faible espace libéré par le capot, qui par ailleurs se passe de verrins hydrauliques. Bonjour la facture lors du changement de la courroie de distribution! La Punto apparait bien plus pratique de ce côté-là. Enfin, la roue de secours se trouve sous la voiture, non protégée: heureusement que l’on crève moins qu’avant.

Les allemands aiment l’Espagne: ils en colonisent Ibiza durant l’été et en rachètent la marque nationale, Seat. Cela peut donner des résultats très intéressants comme le prouve cette nouvelle Leon. L’ancienne Leon reprenait base et mécanique de la Golf IV? Qu’à cela ne tienne, la nouvelle ibérique repose sur la plate-forme de la Golf V, dont elle reprend aussi une partie des moteurs. On a le sens des économies d’échelle dans le groupe Volkswagen.
Mais on sait faire en sorte que cela ne se voit pas, et force est de constater que l’équipe de Walter de Silva a bien travaillé, en reprenant le thème de l’Altea, le monospace compact et en l’affinant. Cela donne une berline racée, élancée, dynamique et pleine de charactère, avec ces poignées de porte arrière très joliment camouflées dans les montant, à l’instar de… l’Alfa 147, dessinée aussi par De Silva.
En revanche, cette inspiration ne se retrouve pas du tout dans l’habitacle tristounet, sombre et assez moyennement fabriqué. Si l’habitabilité se révèle très convenable, la modularité est aux abonnés absents, avec notamment une assise de banquette indivisible. Par ailleurs, les espaces de rangement sont rares.  Seat fait partie du pôle sportif du groupe allemand, est-ce là la raison à ce manque de praticité? Toutefois, il est à noter une attention fort sympathique: le cadran central contient… le compte-tours!
Voilà une alternative bien sympathique aux sempiternelles Golf, 307, Mégane et autres Astra.

Celle qui doit sortir Fiat du marasme, c’est elle. Robe Giugiaro, plate-forme commune avec celle de la nouvelle Corsa, moteurs JTD en veux-tu en voilà, on vous a déjà tout dit sur elle ou presque au Blogauto. Il restait à l’évaluer. De prime abord, elle séduit, les photos ne sont pas trompeuses. La peinture s’avère flatteuse, les ouvrants bien ajustés. Entrons. Habitacle sobre et de bon goût, voiré stylé, ergonomie bien pensée, habitabilité réellement excellente, sièges confortables (avec accoudoir central qui plus est) elle met à l’aise, d’autant plus que les matériaux évoluent très favorablement par rapport à ceux de la Punto II, les selleries surtout se montrent fort plaisantes. Favorablement certes, mais pas assez, comme en témoignent les 2 demi-coques encadrant les instruments de bord. On remarquera aussi que les habillages du montant central joignent mal le pavillon (voir dernière photo). Dommage! Ce sont sûrement des pré-séries, on peut donc raisonnablement espérer que ces défauts auront disparu lors de la commercialisation, mais tout de même, présenter à une presse aux aguets des défauts aussi visibles sur une voiture aussi capitale, cela relève d’une belle dose de confiance en soi…
Cela dit, les prix de cette nouvelle Punto se montrent tout à fait alléchants, je vous enjoins d’en consulter la liste plus bas.

Ils étaient tous là pour la présentation de la petite dernière: Walter De Silva, le chef du style, Luc Donckerwolke, l’auteur (tous les 2 sur la photo plus bas),  le PDG de la marque au taureau et même… l’ancien grand patron, Ferdinand Piëch himself! La Gallardo Spider s’est fait désirer, cachée qu’elle était sous sa bâche noire, entre une Murcielago et une Gallardo berlinette, toute deux arborant un splendide blanc nâcré. Lors de la conférence de presse, encadrée par 4 splendides hôtesses d’une sobre élégance (pas comme chez Skoda, hein M. Garcia), le voile noir s’en fut, et elle parut, blanche, rutilante, agressive, léchée, un peu trop peut-être compte-tenu de folies passées de Lamborgini.
Techniquement, elle reprend le faleux V10 de 520CV et la transmission intégrale, chère à M.Piëch. De par sa configuration à moteur central, elle ne peut recevoir de toit dur escamotable, elle est donc dotée d’une capote, tout en gardant une lunette en verre, escamotable indépendemment. En option, une caméra de recul est disponible.
Ruez-vous chez votre concessionnaire Lamborghini le plus proches, la production 2006 n’est pas encore totalement vendue! Ou alors, rabattez-vous sur une Ferrari 430 Spider, déjà en circulation, donc moins exclusive.

L’ouverture officielle à la presse n’ayant lieu que demain, c’est dans une partie encore en cours d’aménagement que se trouve le stand Ford. Elle était là, tout discète, pas bâchée, au contraire de la Clio III, la Fiesta restylée. Rien de spectaculaire, mais du concret, de l’efficace. Extérieurement, on relève de nouveaux feux avant et arrière, de nouveaux boucliers, intégrant des catadioptres ronds. C’est à l’intérieur que les plus grosses évolutions apparaissent. Souvenez-vous, la planche de bord de la Fiesta se caractérisait par des plastiques grossiers, durs, et pas forcément bien assemblés. Tout est oublié! La coiffe du tableau est tout en plastique moussé dorénavant, d’un aspect infiniment plus valorisant. Il faut ça au moins pour affronter dignement les Punto III, Clio III et autres 207, cette dernière étant à sortir en mars 2007.

Qui devinerait la VW Phateon sous cette majestueuse berline raffinée jusqu’au cuir revêtant son pavillon? Impressionnante! Cette robe somme toute discrète, qui rappelle celle de la Continental sans pâtir autant d’une garde au sol assez élevée recèle un habitacle absolument somptueux, à la hauteur de son prix de 180000 . Du cuir (allemand) d’une douceur infinie partout, des chromes, du bois clair, et surtout, de l’espace! Une ambiance britannique très bien restituée par le propriétaire teuton (VW) de la marque Bentley. Discrétion, mais aussi puissance ainsi que technologie: 540 CV et 4 roues motrices pour cette berline qui attend de pied ferme les nouvelles Mercedes S, plus roturières, et qui évite l’aspect coffre-fort roulant de la dernière Rolls-Royce, tout en atteignant les 312 km/h en pointe…

  Confirmation d’un design VW en panne, voici le coupé-cabriolet Eos, qui est à sa catégorie ce que le Touran est à la sienne. Du sobre, du relativement élégant, du passe-partout. Pas de surpise non plus dans l’habitacle, cossu, bien fini et triste comme un matin pluvieux à l’usine de Wolfsburg. Sous le capot de ce CC de 4m40 de long, 2 motorisations essence: un 1984cc de 150CV et le même bloc doté d’un turbo lui permettant d’atteindre les 200CV, celui de la Golf GTI. Evidemment, un moteur TDI est également disponible, le 2.0 de 140 CV, histoire d’être banal jusqu’au bout. Que ce soit cette Eos, la 307, ou la Mégane, force est de constater qu’aucun coupé-cabriolet à 4 places ne se montre vraiment satisfaisant d’un point de vue stylistique.

Nous lavions vue via de rares photos distillées au compte-goutte par Audi, nous lavons aujourdhui en tôles et en pneus. Imposante, exubérante et lourde, elle trahit sa vraie destination : les Etats-Unis. Est-ce pour cela que lon y relève des défauts qualité absolument indignes dAudi ? Regardez plus bas la photo du panneau de porte: jamais vu de tels plastiques chez la marque aux anneaux!
La Touareg présente beaucoup mieux !
Contrairement à cette dernière dont elle dérive, cette nouveauté du groupe Volkswagen dispose de 7 places et dun triple toit ouvrant tandis quà linstar du Lexus RX400h, elle est disponible avec une motorisation hybride dans un futur proche.

C’est officiel: Fiat et Ford vont collaborer pour élaborer les bases de celles qui vont remplacer la Ka et incarner la future 500.  Les négociations auront été menées bon train, tant l’entente entre les deux constructeurs a été bonne. L’accord signé prévoit la sortie de ces nouveaux modèles, fabriqués chez Fiat en Pologne, à l’horizon 2007 tandis qu’officieusement, on murmure que seraient retenus la plate-forme et les moteurs de l’actuelle Panda. Si tel est le cas, ce serait une très bonne opération pour Ford – profitant de l’expérience de Fiat dans la petite auto – qui pourrait alors avoir aussi sa voiture à bas coût, remplaçant une Ka presque obsolète, et ce, pour un investissement contenu. En outre, ces petits modèles, peu polluants, devraient bénéficier d’un marché porteur. Mais quid du projet de Smart italienne du géant italien?
De son côté, Fiat, toujours en mauvaise posture financière, voit cette baisse des frais de recherche et développement d’un oeil forcément très bon, poursuivant ainsi sa politique fructueuse de partenariats, déjà menée avec PSA (monospaces et utilitaires) et suzuki (futur petit SUV). La rupture de l’accord avec GM, donnant à Fiat bien plus de marges de manoeuvre, se révèle finalement très profitable!