Auteur/autrice : Pierre-Laurent Ribault

Après avoir fait un malheur auprès du public du Tokyo Motor Show, le concept IDx de Nissan (les concepts, puisqu’il y a deux déclinaisons de la même idée) a de même reçu un accueil enthousiaste au salon de Detroit. De quoi conforter l’avis de ceux qui, au sein de Nissan, poussent à la mise en production de cette auto. C’est le cas d’Andy Palmer, le vice président de Nissan jamais timide quand il s’agit de donner le fond de sa pensée à la presse.

Basse, avec un long capot plongeant, un cockpit reculé pour une meilleure répartition des masses grâce à un moteur à position centrale avant, des grandes roues dans des ailes musculeuses, la Toyota FT-1 ne cache pas sa filiation avec les précédentes sportives marquantes de l’histoire du constructeur.

Au Tokyo Auto Salon, il n’y a pas que des voitures japonaises. En dehors du lot des supercars italiennes et des limousines allemandes obligatoires dans ce genre de manifestation, certaines autos ont plus de succès que d’autres. Les années passées, on voyait pas mal de Minis, mais cette année, c’est une paire de Fiat Cinquecento giapponese qui nous a tapé dans l’oeil. La petite italienne n’a pas la popularité ni la diffusion de l’anglo-allemande, mais elle a une bonne image, en particulier les Abarth. Quelques petites structures tentent désormais de tester le marché de la personnalisation.

En tant que grande nouveauté de ce début 2014 pour Honda, le petit crossover Vezel se voit attribuer le rôle de star de la marque au Tokyo Auto Salon, et la voiture étant tout juste en vente ce sont les deux entités de personnalisation maison Mugen et Access qui ont été chargées de la chose.

Renault Japon est l’un des rares constructeurs étrangers à faire l’effort d’être présent chaque année au Tokyo Auto Salon. L’antenne du constructeur français est une petite opération abritée dans le sein du grand frère Nissan à Yokohama, mais approche le marché japonais de manière intelligente, ce qui lui permet d’avoir une image flatteuse auprès des amateurs japonais, bien au-delà des volumes de vente fatalement limités. On se souvient par exemple comment l’année dernière Laurent Hurgon avait subtilisé au nez et à la barbe de Honda le record pour une traction à Suzuka avec la Megane RS, ce qui avait fait son petit effet…

La petite équipe de Zenos, avec à sa tête Ansar Ali, l’ancien patron de Caterham, a tenu sa promesse et présenté l’E10 dans les délais prévus pour la première journée du salon Autosport. C’est déjà un bon signe pour une première réalisation, même si Ali et Mark Edwards, son associé technicien, ont de la bouteille avec un cursus commun chez Lotus puis Caterham. L’autre bonne nouvelle, qui pourrait s’avérer décisive si la voiture est aussi bonne que ses caractéristiques le laissent entrevoir, c’est son prix.