La guerre fait rage actuellement dans le petit monde de la F1. Les grands constructeurs sécessionistes mettent sur pied un championnat parallèle, le GPWC, censé remplacer, dès 2008, la F1 actuelle dirigée par la FIA . Depuis, chacun avance ses pions en espérant mettre un peu plus la pression sur l’autre camp. La FIA avait frappé un grand coup en signant un accord avec Ferrari garantissant, contre un monceau de dollars, sa présence en F1 après 2008 . La riposte des membres du GPWC s’est en quelque sorte exprimée à l’occasion du GP des USA où le camouflet pour les légalistes fut d’autant plus grande qu’elle démontrait une unité entre écuries, pilotes et partenaires assez impressionante. Même Minardi, pourtant présente au départ, se rangeait aux côtés des rebelles. Ferrari se sentait bien seule dans ce ‘casino’ dantesque et la perte de Sauber au profit de BMW lui faisait perdre un allié de poids dans ces négociations musclées. Le contrat de fourniture du moteur Ferrari à "prix d’ami" pour l’écurie RedBullRacing s’explique en partie par un besoin de rééquilibrer les forces. La relative discrétion de RBR dans l’affaire Michelin et son désir de se défendre seul face au Conseil Mondial confirmait la liaison resserrée entre le taureau et le cheval cabré qui débouche fort logiquement aujourd’hui sur la signature d’un accord avec la FIA garantissant son engagement en F1 après 2008 aux côtés des italiens. Dans le "Pack", RBR va également trouver des Bridgestone qui remplaceront les Michelin actuels, ce qui fera ressembler l’équipe autrichienne à un clône d’ancienne Sauber suisse.
Dieter Mateschiz, flamboyant et ambitieux patron de Red Bull, venait en F1 pour viser la victoire, on se demande s’il vient de prendre la bonne décision ?!
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