Auteur/autrice : Patrick Garcia

Des nouvelles du front de la F1 avant le GP du Japon à Suzuka.

Dès mes premiers tours de roues, Saggie se révèle docile. Comme sa soeur Tuscan, elle se laisse manipuler sans manifester une quelconque humeur. C’en est presque frustrant. Accueillante et docile n’étaient pas les deux adjectifs que j’aurais accolé d’emblée à cette délurée Sagaris. Et pourtant, malgré son aspect intimidant des plus barbares, un sourire niais barre mon visage. La balade sera courte mais suffisante pour s’apercevoir de la linéarité rassurante des montées en régimes sommitales, permettant aux plus audacieux un contrôle aisé du postérieur de la belle. Un sage fessier combiné à un train avant exauçant scrupuleusement chacun de vos voeux et l’homogénéité si difficile à obtenir dans ce genre d’auto devient une évidence. Et ce, même pour un conducteur lambda (ou Garcia si vous préférez). Il est d’ailleurs irritant de constater à quel point la dérive pondérale des productions actuelles est néfaste. Les 406 ch et les 42 m/kg de couple de Saggie s’expriment, eux, sans contraintes, imprimant dans les cerveaux un sentiment réel de légèreté. Tout comme les décélérations qui vous feront toucher du menton les capacités de ralentissement d’une auto de 1100 kg. Mollets flasques s’abstenir.

Nous savons le futur de la Mini composé de multiples versions, et le récent concept-car Traveller du salon de Francfort nous annonçait les thèmes stylistiques de la version break. Joli petit bout de concept, cette Traveller aux cinématiques d’ouverture complexes ne répondait pas en l’état à une possible industrialisation. Les premières photos du "test mule" que vous pouvez détailler en cliquant sur ce lien, donnent quelques indications sur la version finale qui devrait arriver plus rapidement que prévu, soit début 2007. Les proportions sont les mêmes que celle du concept, ce qui ne gâche rien mais les ouvrants sont apparement différents. A l’arrière, les doubles portes laissent place à un hayon d’un seul tenant, beaucoup plus réaliste, alors que le flanc laisse apparaitre des découpes étranges qui font penser à la présence de ‘demi-suicides doors’, comme sur une Mazda RX8. Il est vrai que le concept Traveller arborait des portières interminables difficilement compatibles avec la vie en cité. La solution apparement choisie cumule les avantages de l’originalité et de l’efficacité pour une auto qui s’annonce comme un futur best seller.

  Comme pour contrebalancer les illusions de liberté retrouvée, voici une info qui ne ravira certainement pas les accrocs à l’automobile. Cela nous vient d’Angleterre, plus précisement de Londres où un péage urbain fait déjà payer l’accès au centre ville, au grand dam des commercants qui trouvent le chaland plutôt rare. Et ce ne sont pas les récents attentats dans les transports en communs qui ont arrangé la situation.
Et pourtant, l’emblématique premier magistrat de la capitale anglaise, Ken Livingstone, vient d’étendre la zone couverte par le péage. Du seul centre ville, les "douves" se déploieront autour des quartiers de Chelsea et Kensington, ce qui vous obligera à débourser 11.73 pour visiter l’unique show room Bristol cars sise Kensington High Street. Pour d’autres activités forcément moins intéressantes, ce tarif vous autorisera à circuler de 7h à 18h les jours de semaine. Autre solution, la future Morgan à hydrogène, tout comme ses cousines hybrides, sont dispensées de cette dîme, eu égard à leur mode de fonctionnement dit propre.
Vache à lait en anglais, comment dit on ?

Après son refus d’être sacré en Angleterre, il lui suffisait d’une place sur le podium. Loeb termine deuxième d’un rallye qu’il n’a jamais vraiment cherché à gagner et remporte pour la deuxième fois le titre de champion du monde WRC. Une première journée à ouvrir des routes défoncées ou très glissantes n’a pas permis à l’équipage champion de la Citroen Xsara de trouver la confiance, au contraire d’un Petter Solberg en appétit sur les terres de son employeur. Ainsi le norvégien puis Marcus Gronholm sur Peugeot 307, en fin de deuxième journée, devançaient le français attentiste. Une pierre en travers de la route lors de l’avant dernière spéciale envoyait la Subaru dominatrice de Solberg dans les arbres. Comme dans un scénario presque parfait, elle permettait ainsi à la Peugeot 307 de Marcus Gronholm de rendre un dernier hommage à Michael Park de la plus belle des façons, par une victoire.
Derrière les 2 hommes, Chris Atkinson, grand espoir des rallyes, imposait sa Subaru Impreza à la Citroen Xsara du belge François Duval. Rovanpera, cinquième, démontrait une nouvelle fois les progrès de la Mitsubishi en précédant les 2 Ford Focus à la ramasse depuis quelques rallyes déjà. 3 épreuves restent encore à disputer pour voir le français, désormais libéré, établir de nouveaux records.

Nous nous faisions récemment l’echo de la présentation du Concept Chrysler Akino au prochain salon de Tokyo, avec comme seule image à se mettre sous l’oeil, un dessin. Pour les curieux inassouvis, voici les photos du bébé qui se présente sous la forme d’un monospace compact au design épuré et lisse bien dans la tradition japonaise. Akino est une … 4 portes. Mais pas comme on l’entend habituellement puisque 2 ouvrants apparaissent du coté passager alors que le flanc conducteur se contente d’une seul ouverture. Pas d’originalité majeure à l’intérieur puisque ce concept nous ressasse le sempiternel décor traité façon living room. Un thème récurrent chez les japonais qui s’entêtent à croire que le confort automobile doit se rapprocher de celui de votre salon. L’arrière surélevé permet une garde au toit supérieure pour les passagers qui souhaitent garder leur chapeau et les vitres de custode opacifiées garantissent à ce dernier de ne pas être moquer par les passants. Si ça ne fait pas avancer le schmilblick, ça fait toujours sourire et c’est l’essentiel.