La COP 29 en Azerbaïdjan, une décision ne peut plus politique, liée encore une fois à de fortes odeurs de pétrole et de gaz, l’Azerbaïdjan étant un pays producteur mais également pays de transit.
En juin 2018, nous indiquions sur le blogfinance voisin – un site de Social Media Group temporairement indisponible – dans un article repris par l’Ambassade de l’Azerbaïdjan en France, que l’Azerbaïdjan mettait en place une infra-structure géostratégique de transit d’hydrocarbures via la Turquie. Nous insistions alors sur le fait que ce pipeline constituait une étape fondamentale de la mise en place d’un véritable “corridor gazier” alimentant l’Europe par le sud.
Ce projet – dénommé Southern Gas Corridor – de 40 milliards de dollars devant donner accès aux pays européens aux ressources de la mer Caspienne.
Les faits semblent nous donner raison quant au caractère géostratégique du dossier : deux diplomates français ont été expulsés d’Azerbaïdjan ce mardi. Les relations entre les deux pays s’avèrent on ne peut plus tendues : Bakou a accusé la France de « déstabiliser » le Caucase après avoir apporté son aide à l’Arménie.