Auteur/autrice : Christophe Labedan

C’est avec une âme de G.I des temps modernes que votre serviteur est allé arpenter la caillasse Corse histoire de voir si la dernière version de la célèbre Jeep tenait plus du 4×4 urbain que du tank de Panzer Division. Au premier abord, la filiation est bien là avec un look qui ne renie en rien ses origines ricaines, d’un temps où la Marlboro se fumait d’un air détaché sous une moustache fine et sur fond de l’incontournable Glenn Miller.

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Une fois les présentations faites (voir premier article), notre test routier se déroulera entre Valence et Benidorm par la montagne. Au programme, une Mercedes Classe C 350 Pack AMG à l’aller et une C 320 CDI pour le retour. Le choix de la route montagneuse est aussi judicieux d’un point de vue scénique que d’un point de vue « essai routier ». Le relief accidenté des montagnes appartenant au système Ibérique et à la cordillère Subbétique se révélera un véritable bonheur pour tout amateur de ‘S’, pif paf, doubles courbes et autres trajectoires en appui.La Classe C ne nécessite pas de clef si ce n’est pour ouvrir la porte, un large bouton ‘start’ vous accueille au sein d’un habitacle à la fois sobre, élégant et sportif. La position de conduite promet d’ être agréable…Au premier abord, la sonorité du V6 est quasi inexistante, seul un très léger feulement se fait ressentir. Qu’à cela ne tienne les oreilles se concentreront sur la qualité du système audio, la voix suave de notre GPS ou de notre interlocutrice de commande vocale. Une première portion d’autoroute nous laisse découvrir un véhicule confortable et souple. Les reprises sont coupleuses et la direction légère. La C350 semble évoluer sans la moindre contrainte, se conduisant en toute sérénité d’un doit léger mais toujours sans la moindre sonorité émanant du compartiment moteur… frustrant?Comportement routierll est temps de quitter la civilisation et de pénétrer au coeur de la montagne pour voir ce que l’engin a vraiment dans le ventre tant au niveau moteur qu’au niveau châssis. La classe C est équipée dans sa version de base de la suspension Agility Control dont le but est de favoriser l’agilité du véhicule tout en préservant son confort.Le châssis quant à lui fait merveille dans 90% des cas de figure. Son agilité est aussi saine qu’agréable et fait oublier les 1500kg de la voiture, pardonnant beaucoup sur un terrain montagneux particulièrement exigeant. Ne vous y trompez cependant pas, il s’agit de la version sportive d’une berline assez consensuelle et une utilisation un peu plus extrême vous rappellera à l’ordre. Au delà d’une certaine vitesse ou à la suite de freinages vraiment poussés en entrée de courbe, le châssis aura tendance à s’écraser et à refuser le point de corde du virage…Le badge AMG doit donc être pris pour ce qu’il représente ici, un beau pack sport agile et performant, avec une bonne dose de technologie pour provoquer des sensations, mais pas au-delà.MotorisationCôté motorisation, les V6 de la C320 CDI et de la C350 contribuent avec panache au comportement de la Classe C offrant à la fois couple et puissance à la demande. Le 320 CDI développe 224cv à 3800t/mn et un couple de 510Nm entre 1600 et 2800 t/mn. Tous les V6, mis à part celui de la C350, sont équipés de série d’une boite 6 rapports avec le système Agility Control. Le V6 de la C350 développe 272cv à 6000 t/mn pour un couple de 350Nm entre 2400 et 5000t/mn et est équipé de série de l’unique boite 7 rapports 7G-TRONIC. 

http://www.youtube.com/watch?v=3DQ3incdZDsSécuritéPar chance, notre essai nous aura évité de tester les innovations en matière de sécurité ou les 7 airbags de série: 2 airbags de front, un airbag pour les genoux du conducteur, 2 airbags latéraux, 2 airbags de fenêtre. Les Classe C sont équipées de série du ‘Flashing Brake lights’ qui en cas de freinage d’urgence à une vitesse supérieure à 50km/h prévient le véhicule suivant en faisant clignoter les feux stop à haute vitesse. L’Intelligent Light System est aussi présent sur ce modèle et ce, pour la première fois. Des phares bi-xénon offrent 5 modes d’éclairage: campagne, autoroute, brouillard, mode actif et éclairage latéral en virages.InfotainmentL’expérience de la Classe C ne se limite pas à son comportement routier. L’écran central à lui seul mérite un détour attardé. Sa qualité d’image rappelle celle des modèles Mercedes de luxe. L’ « Infotainment » prend ici une nouvelle dimension. Les menus sont accessibles entre conducteur et passager par le biais d’un gros bouton de contrôle. Vous pourrez y connecter votre téléphone bluetooth pour une utilisation en « mains libres » et suivre votre route par le biais d’un GPS haute résolution dont les cartes sont stockées sur un disque dur de 30Go.Côté musique, oubliez les chargeurs de CDs avec les 4Go de mp3 (quelques milliers de chansons) que vous pouvez intégrer par le biais de votre carte PC PCMCIA ou la connexion IPOD disponible dans la boîte à gants. Si vous passez de longues heures à attendre votre patron au volant d’une Classe C, le lecteur vidéo avec son en 5.1 risque de révolutionner votre quotidien de chauffeur, sensations visuelles et sonores garanties. Personnellement j’ai eu l’occasion de tester quelques Home Cinema, je n’ai jamais expérimenté un tel rendu sonore… Idéal pour les fins de soirée suite à un désaccord avec Madame… Dormir dans la voiture ne sera plus jamais une punition, d’autant que les sièges conducteur et passager descendent à l’horizontale.  Tarifs: Attention, la classe C peut rapidement grimper en prix dès que les très belles options s’ajoutent à la note… bien prévoir son budget avant de s’emballer. Lire également: Mercedes Classe C: à l’essai

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Rien de tel qu’un petit 3°C matinal et une neige hostile pour me convaincre que Paris n’est décidément pas l’endroit rêvé pour rencontrer la dernière berline de chez Mercedes. Direction donc la Costa Blanca ou le relief montagneux des abords de Valencia et sa température plus clémente offriront sans nul doute un circuit naturel de choix pour tester suspension active, châssis sport et boite 7G-Tronic, entres autres bien entendu.

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Cette version nourrie au grain (ou au pop-corn) du PT-Cruiser fait finalement son apparition sur le vieux continent deux ans après son lancement aux USA. L’objectif pour ce digne descendant de la Chevrolet Suburban de 1949 est de faire au moins aussi bien que le PT Cruiser, voir même de palier à une baisse des ventes de ce dernier depuis quelques temps.

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Que dire que nous n’ayons déjà dit sur le KTM Xbow. Bien plus en fait, tout simplement parce que le XBow c’est un peu comme une caméra embarquée en F1, c’est beau mais un peu aseptisé tant que cela reste sur le papier ou à l’écran. Par contre une fois devant c’est une toute autre histoire.

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