Auteur/autrice : Bernard Fournol

20 ans déjà: Mazda 121/Autozam Revue

Bouille ronde et regard jovial, figurine habillée « bio-design », ou héritière de l’Austin A35, la 121, ou Revue sur ses terres natales, à bien l’intention ne pas laisser aux Be-1, Pao ou S-Cargo le monopole du cœur. Après les MX-5, Cosmo et autres Carol, le constructeur d’Hiroshima est en pleine effervescence. Comme chez Nissan, les composants mécaniques sont issus d’un modèle de grande diffusion, en l’occurrence la 323/Familia, sortie un an plus tôt. Esthétiquement, la 121/Revue ne doit rien à celle qu’elle remplace, une boite carrée sans saveur, développée avec Ford et qui continue à vivre en 2010, sous différentes appellations. Cette nouvelle 121 est cette fois 100% Mazda et c’est bien sur dans sa version à double toit ouvrant en toile qu’elle retient l’attention. Un toit, électrique, qui offre la particularité de s’ouvrir de l’avant ou de l’arrière, façon Renault 4, ou de découvrir toute la voiture, comme sur une 2cv. Le prix d’attaque, à peine supérieur à 50000 francs est comparable à celui d’une Fiesta qui n’a de Fun que le nom, mais pour acquérir la désirable « Canvas Top », la facture grimpe sérieusement de 50%. De quoi limiter la diffusion du modèle, ce qui finalement ne pose pas de problème à Mazda, qui jongle encore avec les 3% du quota d’importation. Bien aidée par son habitacle accueillant mais sans grands rangements, son coffre spacieux de 290 litres, aux sièges rabattables faute de 5ème porte, ses moteurs alertes et son allure pimpante, la 121 connaît un bon départ commercial.

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Essai Alfa Romeo MiTo JTDM 95: Les tambours du Bronx à la Scala

essayée dans ses versions à essence 1.4 T-jet 155cv, MutiAir 105 et 135cv , c’est au tour de la version à huile lourde de la Mito de passer entre nos mains. Un long galop de 1400 kilomètres à bord d’une 1,3 JTDm 95 Start/Stop Noir Etna en finition Impulsive, dotée des packs optionnels « Visibilité » et « Privilège » et dont le tarif au catalogue avoisine les 20000€.

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Quand le ministère de l’intérieur s’intéresse à l’automobile

C’était jusqu’ici plus souvent côté radars et contrôles que communiquait le ministère. C’est certains véhicules qui sont particulièrement visés, si l’on en croit les déclarations récentes de Brice Hortefeux, paraphrasant ainsi un Pierre Vassiliu chantant « Et puis cha bagnole les gars, Elle est drôlement bizarre les gars, ça s’passera pas comme ça ».

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Quand le ministère de l’intérieur s’intéresse à l’automobile

C’était jusqu’ici plus souvent côté radars et contrôles que communiquait le ministère. C’est certains véhicules qui sont particulièrement visés, si l’on en croit les déclarations récentes de Brice Hortefeux, paraphrasant ainsi un Pierre Vassiliu chantant « Et puis cha bagnole les gars, Elle est drôlement bizarre les gars, ça s’passera pas comme ça ».

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20 ans déjà: Au revoir 2cv

Boutée hors de Levallois en 1988, la dernière 2cv quitte les chaînes de Mangualde au Portugal le 27 juillet 1990 à 16h 30. Pas de « Bye-Bye » ou de « Forever », pour la TPV s’est mue en 2cv après guerre pour devenir un îcone hexagonal aussi souvent associé à la France par nos voisins que la baguette et le béret. Mais la Citroën vaut mieux que cette vision réductrice. Sa rusticité et son sens de la simplicité demeurent un modèle pour tous ceux en quête d’essentiel. Sa modestie apparait même comme un snobisme ultime, loin des courses à la puissance et à l’armement du monde qui l’entoure aujourd’hui. Il y aussi de bon moments automobiles, cheveux au vent et coude à la portière, à 80 kilomètres par heure.

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Rétromobile 2011 : Downsizing

Réduction de taille, performance comparable, bilan économique plus favorable, même le salon phare de l’automobile ancienne n’y échappe pas. Avec une concentration sur 5 jours – au lieu de 10-, du 2 au 6 février 2011, qui ravira les marchands ou les clubs, les visiteurs venus de loin n’auront plus à choisir le « bon » weekend pour se retrouver. La manifestation de la porte de Versailles prend une nouvelle direction, promet de s’intéresser aux motos et aux autos plus populaires ou récentes des années 70 et 80, qui font le succès de manifestations comme ll’incontournable vente aux enchères, prévue jeudi 3.

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Retours sur Le Mans Classic 2010

Synthèse réussie du « Revival » et du « Festival of Speed » de Goodwood, mâtinée de Grand Prix de l’âge d’or -période Montlhéry- Le Mans Classic est une épreuve sans équivalent. Tant par le nombre de spectateurs ou de véhicules que les spectacles offerts, c’est un véritable tour de force. Certains retiendront les plateaux exceptionnels et ces mécaniques aussi surchauffées que le revêtement du circuit. Ou le plus grand rassemblement de clubs au monde ! Mais à  coup sûr, on repart avec son Mans Classic à soi, du Camping Rétro aux camions d’écuries Laffly ou Morris Commercial, en passant par les autocars Saurer ou Citroën d’une autre époque, les taxi militaires Jeep Willys MB,  Dodge WC 51 ou civils Citroën DS, la Revolte du même constructeur ou la horde de GT-R Nissan sur la piste,  les Mercedes papillon à la douzaine ou encore le très émouvant Little Big ManS. Même chez les marchands on retrouve un supplément d’âme. Et c’est cette ambiance, plus de 24 heures durant, qui fait le charme de l’événement et flatte des sens perpétuellement en éveil. La nuit, le prestige d’un lieu chargé d’histoire, la proximité avec les voitures et les hommes sont autant de points à porter au crédit de la manifestation.

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Le Mans Classic 2010: Coq de nuit

C’est toujours le même cérémonial. Une foule concentrée attend religieusement la mise en route du V12 de Romorantin. Alors que P3 ou 917 s’ébrouent –ou presque- comme des monospaces du dernier millésime, il règne autour de la MS 660-01 une tension presque électrique, attisée par les températures d’une nuit de braise. Et comme la bête a besoin d’espace pour se mouvoir, contact et démarreur n’ont lieu qu’après le départ des autres concurrents du plateau. Mais l’attente est comme souvent récompensée. Un cri déchirant faire taire tous les bruits environnants. Puis les Marchal en route, la Matra s’élance dans la nuit, repassant inlassablement après 13,629 kilomètres au son cristallin du même V12 qui chante au-delà des 10000 tours/minutes.

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