Auteur/autrice : Bernard Fournol

La Renault 4 va fêter, en 2011, ses 50 ans. Plus que d’anniversaire, c’est d’amour qu’il s’agit. Aux 4 coins du globe, son gallicisme est bien souvent comparé à celui la 2cv. Mais si la fille de Javel propose 4 roues sous un parapluie, celle de Billancourt met à disposition un habitat à loyer modéré, simple, accessible, aussi facile à acquérir qu’à maintenir. Son large hayon arrière s’ouvre sur un plancher plat que levier de vitesse et frein à main, au tableau de bord, ne perturbe pas. Au chapitre mécanique, le 4 cylindres d’origine 4cv, d’une grande simplicité, est agrémenté d’un circuit de refroidissement scellé. Placé longitudinalement, il est facile d’accès et ne réclame pas d’outillage spécifique.

Fibre de verre et le Blackpool des années 90. Roadster viril à la sauce TVR, la Griffith reste une des plus belles réussites de l’ère Peter Wheeler .

On savait que l’utilitaire de l’avenue Gabriel Péri à Gennevilliers, né en 1965 sous le nom de J7, Iveco. Cette mécanique permet au Minibus de se conformer aux exigences de la norme Euro IV et d’afficher des consommations en baisse de 40%. Toujours reconnaissable à son pare brise, inchangé depuis ses débuts, l’utilitaire évolue significativement à l’extérieur et se décline toujours en 3 versions, 14, 17 ou 20  places. Des passagers qui n’auront que le seul le bossage caractéristique entre les sièges avant pour le confondre avec ses aïeuls. Fort des bons résultats du vieux lion, Karsan veut maintenant s’attaquer maintenant aux marchés d’exportation. Si des contacts ont été pris avec la Russie, le constructeur turc vise plus particulièrement les marchés Iraniens, Syriens et plus largement le continent africain. Avec robustesse et simplicité comme principaux arguments.