Actuel quatrième du Championnat du Monde des Rallyes, Sébastien Ogier s’est approché de la victoire en Nouvelle-Zélande (à seulement 2’’4)… Le « successeur » de Sébastien Loeb vise une première victoire en WRC mais n’en fait pas une fixation.
Après être monté sur le podium en Nouvelle-Zélande, avez-vous un surcroit de motivation avant le départ du Rallye du Portugal ?
« Depuis quelques courses, nous sommes de plus en plus en confiance et les résultats sont à chaque fois meilleurs. J’essaie d’en faire un peu plus à chaque rallye, de prendre davantage de risques. Mais il faut rester calme et ne pas s’emballer. »
Deuxième en Nouvelle-Zélande… visez-vous la victoire au Portugal ?
« Je n’en fais pas une fixation. Nous sommes en avance sur les objectifs fixés en début de saison. Au début, nous nous disions qu’il serait bien d’être dans le top 5 et très bien d’être sur le podium. Nous sommes en avance. Désormais, il est bien de faire un podium et ce serait très bien de gagner. Nous avons envie d’y croise mais ce n’est pas une fixation. »
Vous connaissez déjà le Rallye du Portugal. Est-ce un avantage pour vous ?
« C’est l’un des premiers rallyes que je refais. Ça va peut-être nous aider un peu. C’est un très beau rallye. En 2009, le Portugal ne nous avait pas vraiment réussis car j’avais fait une erreur au départ de la deuxième journée. Je ne connais donc que la moitié du parcours. Malgré tout, je connais le profil des routes. C’est un beau rallye avec des portions très techniques et difficiles. »
Vous partirez en quatrième position lors de la première journée, est-ce un avantage déterminant ?
« C’est pas mal… Le premier tour va être très pollué. Mais on sait que la victoire ne se joue pas forcément en début de rallye. Il faut partir sur un bon rythme et accrocher le bon wagon. Avec le règlement actuel, la première journée n’est pas forcément la plus importante. »
Six pilotes sont en position de gagner des rallyes. C’est assez nouveau en WRC…
« C’est très intéressant. On ne voit pas souvent ce genre de situations. Il y a beaucoup de bons pilotes avec des voitures aux performances similaires. Comme il est difficile de créer un écart, les courses sont serrées jusqu’au bout… et tout se joue au sprint. »
Comment vivez-vous cette notoriété naissante ?
« J’essaie de ne pas y prêter trop attention et de rester concentré sur le travail que j’ai à faire dans la voiture. Je m’en méfie beaucoup car j’ai déjà vécu des moments similaires et j’ai enchainé par une période plutôt difficile. Je dois garder la tête sur les épaules et penser à mes objectifs. »
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