En 2003, qui aurait pu penser qu’une petite start-up de geeks fabricant artisanalement le prototype d’un roadster électrique, équipé d’une motorisation constituée de milliers de batteries d’ordinateur portable soudées entre elles, serait, vingt ans plus tard, un géant mondial de l’automobile, avec des usines géantes en Amérique, en Europe et en Chine, plus d’un million de véhicules vendus par an et des milliards de profits ?
Une ascension stratosphérique indissociable d’Elon Musk
L’histoire de la marque Tesla est surprenante et foudroyante (oui, c’est facile) à l’image d’autres start-up emblématiques californiennes, comme Google, qui sont passées en quelques décennies de petites entreprises de « bidouille » à des géants économiques internationaux. L’ouvrage revient évidemment sur les débuts de cette aventure, ce qui permet de rappeler, contrairement à une croyance bien ancrée dans le grand public, qu’Elon Musk n’en est pas le fondateur, mais que son arrivée comme investisseur fut évidemment déterminante. D’ailleurs, le livre revient d’abord sur les origines d’Elon Musk, fils d’un entrepreneur sud-africain retors et d’une mannequin et sur son ascension, digne de la grande lignée des self-made men « à l’américaine », où se mêlent une incroyable intuition, une intelligence rare, de l’audace, des coups de force, des coups de génie, des coups de poker, une part de chance aussi, mais toujours beaucoup de travail et détermination pour surmonter des embuches. Ainsi de 2008, une année charnière, en pleine crise financière mondiale, qui dévaste l’économie US et où Tesla est bien près de disparaître, alors que son roadster a accumulé des retards de production, mais d’un coup, il obtient un crédit de refinancement et sauve aussi son autre bébé, Space X, avec le contrat conclu par la NASA, ce qui, selon un témoignage, l’aurait fait s’effondrer en pleurs de soulagement. N’oublions pas aussi que l’entreprise n’est rentable réellement que depuis 2021, alors que les années précédentes étaient toujours en déficit.
Le petit devenu grand
Le livre revient ensuite sur la genèse de la Model S, qui fait définitivement passer Tesla du petit artisa génial, qui voulait fabriquer des roadsters électrifiés sur base de Lotus Elise pour clients fortunés en quête de sensations, à un constructeur de premier rang premium qui se positionne en fer de lance de la révolution automobile de ce premier quart de XXIème siècle. Alors qu’en 2003, une partie de la presse et de l’industrie mondiale se gaussait de ces apprentis sorciers de la batterie, maintenant tous veulent rivaliser, supplanter, rattraper cette marque si « hype » et tendance, alors que Musk est courtisé par tous les chefs d’état pour y implanter ses usines.
Le livre passe en revue chronologiquement toutes les étapes : les superchargeurs et le déploiement des stations, le Model X, les projets Semi et Cybertruck, le prochain roadster, les Gigafactories, la condit automne, etc sans oublier de faire des apartés sur Space X ou Nicolas Tesla, le génial inventeur américain d’oigine serbe, mort dans la pauvreté et l’oubli en 1943, et dont la postérité a été de manière surprenante restaurée par l’émergence de cette marque pas comme les autres. Bon, si certains espèrent y trouver un débat sur les limites de la voiture électrique, le questionnement sur son impact écologique réel ou les controverses ayant entouré la marque, vous resterez un peu sur votre faim, le livre n’est clairement pas écrit pour cela mais plutôt nous raconter une belle histoire, quand bien même l’auteur revient sur certaines tensions internes – notamment les litiges avec le fondateur historique Steve Eberhard évincé par Musk – ou un rapport parfois compliqué aux médias face à l’imprévisibilité de son célèbre actionnaire et leader.
L’Auteur :
Frank O. Hrachowy est mécanicien automobile de formation et docteur en histoire de la technique. Depuis de nombreuses années, il est l’interlocuteur privilégié pour les projets médiatiques dans le secteur de l’automobile et de la moto. Il réalise des monographies sur l’histoire de la technique, des articles spécialisés sur la technique automobile, des articles sur l’histoire du trafic et des films pédagogiques pour l’industrie automobile.
Je lis tous les jours des zozos nous dire que telle et telle marque va s’attaquer et faire peur et mieux que Tesla …mais le secret d’une telle réussite n’est possible …que si on copie la GESTION DE PRODUCTION DE TESLA …et le seul qui va le faire c’est TOYOTA …en faisant du CASTING ALU comme chez Tesla, c’est annoncé officiellement…et coté batteries pareil !
Tesla n’a jamais eu besoin de la Chine, au départ pour ces batteries …elles étaient japonaises (et aux normes Tesla) ! Quand un équipementier merde, Tesla fait lui même en interne !! C’est de la gestion de production intégré ! De même pour pour la gestion de leur électricité et vente sur leurs bornes !!
Monsieur les ignorants…du calme avec vos chinoiseries !! Rien est gratuit chez eux…mois cher peut-être…mais moins bien équipé et performant…e moins d’équipement embarqué…surtout en CONNECTIVITE !
Des zozos (j’ai entendu des analyses obscures) que les chinois sont les meilleurs en logiciel. TOTALEMENT FAUX !
C’est justement leur point faible avec les allemands !!
PS
Nous n’avons même pas parlé de l’intention de Tesla de devenir OPERATEUR TELECOM, et leurs satellites sont déjà là (Starlink).
Quel constructeurs chinois peu se permettre cela, …qu’ils aillent les chinois se promener de l’autre cotè de la Lune.
Retourner sur la Lune c’est de connerie nationaliste rance, et un gaspillage totalement insensé de ressources !!! Pour Mars c’est un aller simple.
Tout cela avec des carburants fossiles ! Cela va aller vite…c’est sur !!
Comme on dit dans banlieues: Putaing de bouffons de merde !!