Bugatti, panorama des modèles
Pour les 110 ans de la firme alsacienne, les éditions E.T.A.I publient ce livre qui retrace l’histoire de la marque, modèle par modèle jusqu’à la Divo. Didier Bordes avait déjà publié un livre similaire sur Ferrari l’an passé et s’attaque donc à la vénérable entreprise de Molsheim.
De l’épopée d’Ettore Bugatti jusqu’à l’ère Volkswagen, l’auteur présente tous les modèles, qui étaient baptisés en respectant la nomenclature « Type », accompagnés de données techniques succinctes (suffisantes pour le grand public, peut-être pas pour les puristes), d’un bref historique et de citations d’Ettore Bugatti. L’ouvrage fait la part belle aux illustrations, avec une centaine de photographies (et de photodéssins réalisés par l’auteur) qui rendent hommage aux mythiques Type 35, Royale ou encore Type 57. UNe manière pratique donc de distinguer tous les modèles Bugatti, année après année. L’occasion aussi d’apprécier une époque où l’expression « art automobile » prenait tout son sens.En parcourant ce livre assez vite lu, on prend conscience que le destin d’une marque tient à peu de choses.
Alfa Romeo Giulia GT coupé Bertone
L’autre ouvrage chroniqué est un vrai coup de cœur, présenté dans une nouvelle édition enrichie.
Fruit d’un travail de recherche conséquent, Julien Lombard retrace dans les moindres détails la carrière de l’Alfa Romeo Giulia GT, premier modèle produit dans la nouvelle usine d’Arèse du Biscione. Magnifiée par le coup de crayon du génial Giorgetto Giugiaro (22 ans seulement et employé par le carrossier Bertone !), la Giulia GT fait partie de ces icônes automobiles qui font chavirer le cœur des Alfistes et incarnent l’art automobile à l’italienne.
A travers l’histoire de la Giulia GT, l’auteur nous fait plonger aussi dans l’histoire de la marque, de l’après-guerre jusqu’au début des années 70, en abordant les grandes évolutions de l’appareil productif de la firme milanaise, les grandes personnalités et les grands ingénieurs ayant contribué à cette légende automobile. Toutes les versions de la Giulia GT sont décortiquées, dont les fameuses versions musclées GTA et GTAm, en passant en revue les caractéristiques techniques, le style, la réception par la presse (avec des extraits des essais d’époque) et la carrière commerciale de chaque modèle.
Un chapitre entier est dédié à la carrière en compétition des bombes italiennes, avec leur palmarès complet qui fut prestigieux en tourisme. L’ouvrage se distingue également par la richesse de ses images, qu’il s’agisse des photographies issues des archives Alfa Romeo, de croquis ou de couvertures de magazines d’époque – effet vintage garanti – qui nous replongent délicieusement dans cette époque bénie d’Alfa Romeo, qui connaissait alors un succès grandissant, notamment en France.
Vous l’aurez compris, cette mine d’information est passionnante à lire et agréable à regarder. Un « must-have » que tout Alfiste digne de ce nom se doit de posséder !
Le soucis c’est que les Alfistes et le Bugattistes se font dézinguer sur ce blog tant les lionceaux chevronnés tirent sur tout ce qui est italien, allemand (bien que Bugatti ne l’est pas) … Merci pour les propositions de lectures!
les Alfistes se font surtout flingués par les Allemands, par les BAM…
@SAM.
Ils se font surtout dézinguer par ceux qui ne connaissent rien à l’automobile. Tu sais, ceux qui croient qu’une belle auto c’est une auto avec du beau plastic-moussey et plein de gadgets électroniques. Ces périodes de l’histoire de l’automobile, ils ne la connaissent certainement pas.
Et en effet, Bugatti n’est pas allemand mais français.
@wizz
Et pourtant Alfa Romeo a sorti deux modèles qui ont été capables de flinguer leurs concurrents allemands. Quand on veut on peut.?
capable sur le plan chronométrique, oui
mais pas sur le plan commercial (d’où se faire flinguer non pas par les « lionceaux » mais par les pro-BAM)
Kewa ? Alfa en 100 ans d’existence à était capable de faire mieux que 2 modèles Allemands ? Inkroyable ! Faudra penser à leur filer un prix nobel à l’occasion , ça fait bien longtemps que dans peu importe le domaine , ils n’ont pas renoué avec la victoire …. ( et je parle pas qu’en automobile ? )
Sympatoche
🙂
ça tombe bien . On est entrain d’enterrer le moteur thermique. les 2 marques ont vaillamment oeuvré pour le meilleur depuis le début.
bonne information !
@wizz
Certes, mais tu oublies deux détails : la réputation – souvent injustifiée – d’un coté comme de l’autre, et la gamme (Alfa Romeo n’a pas dix-huit modèles comme BMW par exemple).
De plus, l’argument commercial est propre aux panzerwagen-fanboys (avec la finition) quand ils sont justement en manque d’arguments (ils font le même coup avec les voitures françaises, c’est dire).
Pour ma part, un comparatif se fait en fonction des qualités intrinsèques des marques et de leur modèles, pas aux arguments de ventes (dans ce cas là, Dacia est meilleure que Ferrari parce qu’elle vends plus).
les parts de marché, ça se bat
les clients, tout faire pour les conserver
hier encore, chaque année, presque 600.000 Européens en achetaient. A force de ne rien faire, cette clientèle est partie ailleurs, et n’est pas prête à revenir
pire! Une partie de cette clientèle a évolué. Ses besoins, son pouvoir d’achat a changé, ont surement acheté des voitures d’un segment au-dessus des citadines. Au lieu de rester chez Fiat, passant de la Punto vers la Bravo, ils sont allés chez VW passant de la Polo à la Golf (ou tout autre constructeurs). Il en est de meme pour Alfa, qui n’avait pas fait le nécessaire pour conserver sa clientèle, et encore moins pour prendre celle des autres (en ayant une large gamme)
bref, oui, Alfa n’a que 2 véhicules récentes alors que les BAM ont une dizaine chacune. Mais à qui la faute?
« bref, oui, Alfa n’a que 2 véhicules récentes alors que les BAM ont une dizaine chacune. Mais à qui la faute? »
A Marchionne et sa politique de faire des économies. Et l’Europe n’a jamais été sa priorité, loin de là. Si tu veux une gamme chez Fiat, va en AMSud (notamment le Brésil).
https://www.fiat.com.br/
T’as l’embarras du choix.
« Il en est de meme pour Alfa, qui n’avait pas fait le nécessaire pour conserver sa clientèle, et encore moins pour prendre celle des autres (en ayant une large gamme) »
La faute à Marchionne et sa pol… enfin tu vois ce que je veux dire.
Il y avait des projets très intéressants chez Alfa Romeo mais certaines ont été abandonnées, d’autres jouent les Arlésiennes (viendra, viendra pas). Idem pour Maserati au passage (on attends toujours l’Alfieri).
Alfa Romeo n’est pas responsable de ce qui lui arrive mais n’est que la victime de la logique de rentabilité des dirigeants de FCA. Alfa Romeo qui, n’en déplaise à certains, a toujours une image aussi vivace dans le cœur des passionnés.
il y a le coeur des passionnés….et il y a le porte feuille des clients.