Dans les années 90, le véhicule loisir et cabriolet a de nouveau le vent en poupe, repopularisé par Mazda avec sa MX-5 ou encore Fiat avec sa Barchetta, avant que des marques premium ne leur emboitent le pas, avec la Z3 de BMW et le Boxster de Porsche.
Un style atypique
Face au succès inattendu de ces modèles, VW ne peut laisser ses rivales s’y imposer et c’est Audi qui se lance dans le créneau : l’étude de style de l’Audi TT a commencé au printemps 1994 au Volkswagen Group Design Center en Californie. La TT a été présentée pour la première fois en tant que voiture concept au Salon de l’automobile de Francfort en 1995. L’Audi TT tire son nom de la course de motos britannique du Tourist rophy (TT), disputée sur l’île de Man, où La marque NSU, une des ancêtres d’Audi, a commencé à concourir dès 1907 avec le manager britannique Martin Geiger terminant en cinquième position dans la course monocylindre. Dans les années 60, les NSU 1000TT, 1200TT et TTS tirent aussi leurs noms de la course.
Le contour incurvé et la carrosserie arrondie de la Mk1 TT ont été inspirés par le style Bauhaus des années 20, cette forme incurvée simplifiée était unique à l’époque et entraînait un coefficient de traînée de 0,35. Cependant, le coupé TT a été impliqué dans un certain nombre d’accidents à grande vitesse qui ont été attribués à une instabilité aérodynamique à grande vitesse. Pour résoudre ces problèmes, Audi a ajouté des bras de suspension modifiés et des amortisseurs plus fermes sur les suspensions avant et arrière ainsi qu’un aileron arrière.
Un large choix
Pour chacune de ses trois générations, la TT a été disponible en coupé 2+2 et en roadster biplace basé sur des générations consécutives de plates-formes « Groupe A » de Volkswagen. N’oublions pas aussi que la TT a représenté Audi en DTM au début des années 2000, quand le championnat allemand a été relancé, et que Laurent Aiello fut même champion en 2002. Plus récemment, une TT GT4 a été développée pour la compétition-client.
Toujours plus puissante, une seconde génération entre en scène en 2006. La TT 2e génération conserve des lignes encore arrondies et aérodynamiques, et arbore pour la première fois la griffe RS, recevant pour l’occasion le mythique cinq-cylindres en ligne, indissociable des exploits de la marque en compétition, puisqu’il forgea la réputation sportive des anneaux dans les années 80 avec le Groupe B. Une montée en gamme confirmée par la troisième génération, commercialisée dès 2014, même si la ligne, plus acérée, a perdu un peu de l’originalité des débuts. Une saga entamée il y a un quart de siècle, célébrée par la version ultime du TT, l’Iconic Edition, diffusée en série limitée avec un 5 cylindres boosté à 400 chevaux, mais un look très tuning.
L’ouvrage propose de superbes photographies réalisées par le journaliste-essayeur et vidéaste Arnaud Taquet, qui travaille aujourd’hui en temps que photographe commercial automobile pour de nombreux constructeurs via la publicité et le marketing.
Journaliste automobile réputé, Xavier Chauvin a déjà publié nombre d’ouvrages de référence chez Sophia Editions, dont plusieurs opus consacrés à des marques italiennes et allemandes.
Des futurs « collector »
?
Moins en mazout….
Chez les vieux beaux friqués, le modèle a eu un certain succès surtout à ses débuts. De là à en faire une icône… Même en haut du panier les RS8 se dandinaient dangereusement à Mortefontaine alors que la tête commençait à peine à rentrer dans les épaules en tutoyant un petit 280 pas vraiment extrême pour un motard à l’époque et sur route ouverte. Du VW des années 90/2000 quoi: Des liaisons au sol à mourir, hélas pas de rire. Peugeot à l’époque (avant de tomber dans le SUV p’tit kiki) maîtrisait, il lui manquait juste les moteurs…
Monde imparfait!
Quel succès, c magnifique ! Un grand bravo aussi à l usine hongroise de Gyor ou elle a été fabriqué