Un sondage à l’initiative d’Autoactu.com/TNS Sofres vient nous éclairer sur l’impact de la F1, non pas sur les fans mais bien sur les professionnels de l’automobile. Les résultats générés par une implication dans la formule reine sont appréciés différemment selon la branche dans laquelle on se trouve.
Ainsi, pour des budgets estimés entre 500 millions et 1 Milliards d’euros, 54% des professionnels interrogés considèrent que les retombées restent positives quoi qu’il arrive. Pourtant, la catégorie des Distributeurs, concernés au premier chef, ne sont que 43% à trouver un intérêt à la F1. Encore plus étonnant, 41% des mêmes Distributeurs (pour seulement 28% des sondés) sont persuadés que la F1 n’a que peu d’influence sur les ventes.
Cela corrobore donc les propos d’un Patrick Faure qui n’a jamais vraiment mis en avant la relation directe entre F1 et chiffres de vente. Il précisait d’ailleurs que l’impact le plus flagrant se constatait sur l’atmosphère dans l’entreprise plus que sur les courbes commerciales.
Si 19% des sondés pensent que « seule la victoire compte » et que « le manque de résultats peut amener une image négative », les Constructeurs et les Equipementiers sont encore plus nombreux (25%) à croire à ce besoin impérieux de résultats.
Les journalistes, bien dans la tradition d’une neutralité objective existentielle, ne tranchent pas puisque 50% imaginent un impact positif sur les ventes pour 50% qui n’y croient pas une seconde.
Bref, Carlos Ghosn ne sera donc pas aidé par un tel sondage pour se faire une opinion précise sur l’intérêt de la F1 mais quoiqu’il en soit, il a déjà saisi les subtilités de la petite phrase assassine qui reflète tout de même un pragmatisme et une lucidité bien dans le ton du personnage :
Il n’est pas possible d’être très bon en F1 et minable sur la Twingo. L’inverse, oui ! D’ailleurs cela arrive à beaucoup de constructeurs !
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source Autoactu