Fernando Alonso: « Schumacher était mon idole »

Auto Hebdo est paru Mercredi. Dans ses pages, le résumé du GP d’Europe F1 avec le détail du week-end de Frank Montagny, du FIA GT, du GP2 ou du championnat de France des rallyes et surtout une interview de Fernando Alonso. L’espagnol a le verbe court et précis et manie mieux son volant que la langue de bois. Il va droit devant et n’élude jamais les difficultés. Extraits.

Auto hebdo est en kiosque jusu’à Mercredi prochain. Allez y.

AH: Pourquoi partir de chez Renault?

FA: Parce que l’avenir de ma carrière est plus important que l’atmosphère d’une équipe. Je ne pouvais pas rester chez Renault pour une année. Il me fallait un challenge sur 3 ou 4 ans.

Et voir McLaren qui souffre aujourd’hui ne vous inquiète pas. Vous voyez l’avenir plus brillant chez eux que chez Renault ?

D’après ce que j’avais sur la table à l’époque, oui. Faute de certitudes (chez Renault), je ne pouvais pas continuer, ni attendre.

Et pourquoi pas Ferrari ?

Pour être honnête je ne m’y vois pas. Ils savaient que mon contrat arrivait au terme et ils ne m’ont rien proposé. Ils n’avaient donc pas envie de m’engager. Je ne mets pas Ferrari en priorité n°1. je veux une équipe qui gagne

Vous évoquez un pilotage différent. En quoi l’est il ?

Un pilotage différent n’implique pas une machine différente. Giancarlo (Fisichella) et moi avons des réglages sensiblement identiques. C’est plus une affaire de coup de volant et de freinage que de mise au point.

Quel est votre adversaire préféré en 2006 ?

Schumacher ! parce qu’il ne baisse jamais les bras et saisit toutes les occasions qui se présentent. Il y a beaucoup de respect entre nous.Une bagarre avec lui n’est jamais facile mais toujours correcte. C’était mon idole avant que j’arrive en F1. Je rêvais de courir contre lui. Le battre représente donc quelque chose de fort.

Et sa retraite ?

Pour moi il continue. Il est le même qu’avant, très rapide, très motivé, très impliqué.

Ca vous déplait de jouer la vedette ?

je préfèrerais que l’on me demande de commenter une 3e ou une 5e place plutôt que ce que j’aime manger ou me mettre sur le dos.

Voilà un bref aperçu de l’interview que vous pouvez découvrir dans son intégralité dans Auto Hebdo.

On découvre un personnage entier doté d’une confiance en lui qui, selon qu’on se place avant ou après ses titres 2005, peut être prise pour de l’arrogance ou bien de l’ambition et de la motivation. Comme tous les grands champions avant lui, il déborde d’envie de titres et ne se perd pas en conjectures diverses. La marque des grands assurément.
Quant à sa relation avec Schumacher, elle transpirait dans les images vues depuis son succès en Chine en 2005.
Les 2 hommes sont loin de se hair et peut être que Michaël Schumacher voit en Fernando Alonso, l’homme comblé qu’il aurait pu être si le sort ne lui avait pas enlevé tragiquement son idole, un sale 1er Mai 1994.

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