Castello Cavalcanti, c’est le nom du petit village italien où passent les furieux des Molte Miglia, allusion transparente mais sans infraction d’appellation à la grande classique transalpine d’antan. Jason Schwartzman, un des habitués des films d’Anderson, s’y retrouve coincé après avoir détruit son bolide contre la statue sur la place. S’en suit une séquence de quelques minutes un peu étrange, la signature de Wes Anderson qui installe une atmosphère simili-fellinienne pour cette fable sans vraiment de morale, qui se termine sur une petite pièce musicale qui pourrait sortir d’une bande originale de Nino Rota. L’ensemble est charmant et un peu loufoque et on se prend à rêver d’un film plus long reprenant la même trame. En attendant, ne boudons pas notre plaisir.
Via Prada.