Verkor (batteries VE) : 250 M pour un centre d’innovation en France

Financer la recherche et développement et formation

Situé à Grenoble, le Verkor Innovation Centre sera constitué d’un bâtiment de 15.000 m2, qui inclura notamment un laboratoire de recherche-développement et un centre de formation. La société indique en effet enregistrer besoin croissant de main-d’oeuvre spécialisée dans le secteur des batteries.

« La construction est déjà bien avancée, avec une finalisation prévue pour le premier semestre 2023 », précise la start-up qui avait déjà levé 100 millions d’euros en juillet 2021.

Soutien de la Banque Européenne d’Investissement et de Bpifrance

Déjà soutenu par soutenue par Renault, Schneider Electric et Arkema, Verkor a reçu désormais le soutien de la Banque Européenne d’Investissement (49 millions d’euros), de Bpifrance Assurance Export (51 millions d’euros) ainsi qu’un tour d’obligation convertible de plus 80 millions d’euros auprès de différents partenaires financiers.

Le site a été acquis avec le groupe immobilier Idec auprès de Siemens pour 70 millions d’euros.

Création d’emplois et renforcement de l’industrie des batteries sur le sol français

« Le projet développé par Verkor permettra de créer des milliers d’emplois localement et de renforcer l’industrie des batteries et de l’automobile en France. Cette start-up prometteuse peut compter sur notre soutien continu », a déclaré à cette occasion le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, cité dans le communiqué.

Contribution aux objectifs climatiques

« L’Union européenne a confirmé la semaine dernière l’objectif de 100% de véhicules zéro émissions en 2035: c’est une décision forte pour atteindre nos objectifs climatiques », a souligné de son côté la secrétaire d’État française aux Affaires européennes Laurence Boone. Se déclarant parallèlement « mobilisé(e) pour le développement des capacités françaises et européennes de production de véhicules électriques et de batteries ».

Giga-factory à Dunkerque

En février dernier, Verkor avait annoncé l’implantation d’une Gigafactory de cellules de batterie bas-carbone à Dunkerque. La construction de l’usine sur un site de 150 hectares doit débuter en 2023, après un processus de consultation publique.

Notre avis, par leblogauto.com

La France, avec son électricité fortement décarbonée (« grâce » au nucléaire ..) et une situation géographique intéressante (nombreux ports maritimes, chemins de fer et réseau routier performants, etc.) attire de plus en plus d’entreprises recherchant une implantation pour leurs nouvelles usines de production de batterie pour véhicules électriques.

Les Hauts de France, avec Renault ElectriCity et Stellantis à Douvrin, sont déjà le « nid » des futures usines. Après Vektor, d’autres implantations pourraient suivre.

Sources : Verkor, AFP

(2 commentaires)

  1. « La France, avec son électricité fortement décarbonée (« grâce » au nucléaire ..) et une situation géographique intéressante (nombreux ports maritimes, chemins de fer et réseau routier performants, etc.) attire de plus en plus d’entreprises recherchant une implantation pour leurs nouvelles usines de production de batterie pour véhicules électriques. »

    Ce n’est pas totalement vrai, la plupart des projets d’usine de batteries en France sont quand même liés à Stellantis et Renault, sinon clairement les industriels choisissent l’Allemagne ou d’autres pays beaucoup plus attractifs (Northvolt ils ont pas de projet en France!). Il ne faut pas se voiler la face les différents gouvernements ont mis à mal l’emploi industriel via des règlementations et normes trop contraignantes, résultat regardez les investissements industriels en Europe généralement quand ils peuvent éviter la France ils le font et même quand ça se fait, ces usines les machines outils/robots qu’il y aura dedans je suis à peu près sûr qu’elles ne seront pas Françaises!

  2. @ Elisabeth, pourquoi mettez-vous « grace » entre parenthèse? c’est un fait, c’est uniquement grace au nucléaire que nous avons une électricité décarbonée. Quand on n’a pas la chance comme la Norvège ou le Quebec d’avoir de l’hydroelectricité à profusion, le Nucléaire reste la plus efficace des solutions. mais on n’en a pas assez pour être très propre, notre mix est aux alentours de 60 g/kWh.
    l’autre solution pour avoir de l’électricité décarbonée ce sont les ENR, mais de fait de leur intermittence intrinsèque il est nécessaire d’avoir un back-up pilotable. c’est la solution choisie par L’Allemagne par exemple qui a un back-up Gaz+Charbon, et une moyenne de 400 g CO2/kWh.
    une batterie produite en France sera de ce fait amortie en CO2 bien plus rapidement (et ne parlons pas d’une batterie chinoise qui fait son elec à 800g/kWh)

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