Il ne s’agit toute fois pas pour Total d’un record puisque celui-ci a été établi en 2008 au plus fort de la crise du pétrole à 13,9 milliards. Contrairement à 2008 où le bénéfice s’était envolé sur une flambée du prix de l’or noir avec un baril à 147 dollars, l’exercice 2011 doit sa bonne santé à un prix du baril soutenu qui a contrebalancé une baisse légère de la production d’hydrocarbure d’environ 1%.
Le chiffre d’affaire ressort en augmentation de 16% à 184,7 milliards d’euro et le résultat net augmente de 11% à 11,4 milliards en net ajusté. Avec les variations de la parité euro/dollars les résultats sont encore plus spectaculaires dans la monnaie de l’Oncle Sam puisque le CA bondit de 22% et le bénéfice net 17%. Le résultat net par action est lui aussi en hausse de 10% et le dividende par action s’établit à 2,28 par action, stable par rapport à l’an passé.
Christophe de Margerie le PDG de Total a tenu a préciser que comme chaque année le groupe paierait ses impôts en France et en a même donné le montant. Tout cumulé Total paiera donc 1,2 milliards d’euro d’impôts dont 300 millions au titre de l’impôt sur les sociétés. L’investissement consenti sur notre territoire représente 50% des 20 milliards investis par le groupe chaque année et le PDG a tenu aussi à souligner qu’outre le fait d’employer 35 000 personnes directement, Total paie à ses fournisseurs français 5 milliards d’euros qui sont autant d’emplois.
Le groupe table sur de bonnes perspectives pour 2012 et comptent sur les retour sur les investissements de 2011 (en hausse de 51% à 21 milliards). Les groupe a augmenté ses réserves de 7% en 2011 et annonce une hausse de sa production d’environ 2,5% par an en moyenne d’ici à 2015.
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Source et photo : Total