Feu vert aux propositions de Renault sur la protection des brevets
Lundi dernier, un comité d’administrateurs de Nissan a donné son feu vert aux propositions émises par Renault en vue de garantir la protection des brevets de son partenaire japonais sur les moteurs hybrides et les fonctionnalités de conduite autonome.
Objectif : avancer – enfin ? – vers l’accord global qui fait l’objet depuis plusieurs mois de négociations quelque peu tendues.
Renault espérait quant à lui parvenir à un accord dès le mois de décembre, mais les discussions sur la propriété intellectuelle de son partenaire ont traîné en longueur. Retardant l’annonce d’une nouvelle structure capitalistique pour l’Alliance.
Le groupe automobile français a décidé de scinder ses activités VE de ses activités liées aux moteurs thermiques, ces dernières étant intégrées au projet Horse, détenu à parité avec le chinois Geely.
L’arrivée de ce nouveau partenaire, ainsi que le dossier relatif à la participation de Nissan dans l‘entité électrique Ampère, ont soulevé de nombreuses questions sur les aspects de protection industrielle.
Discussions autour d’un éventuel accord la semaine prochaine
L’épineux dossier de l’accord sera abordé lors d’un conseil opérationnel de l’alliance (AOB), qui se tient jeudi 26 janvier au Japon. Réunion à laquelle pourraient participer le président de Renault Jean-Dominique Senard et le directeur général Luca de Meo si l’on en croit une source proche du constructeur.
Vers un accord annoncé début février ?
Si le projet obtient rapidement le feu vert des conseils d’administration des deux groupes, il pourrait être annoncé dans les jours qui viennent, probablement à partir de la semaine suivante.
Reste toutefois à fixer les dates de ces deux réunions de haute importance. Elles pourraient avoir lieu après la première intervention de Luca de Meo en tant que nouveau président de l’Association des constructeurs automobiles européens (Acea), le 31 janvier à Bruxelles, indique-t-on de même source.
Si certes, le planning définitif n’est pas encore fixé, les deux partenaires auraient tout intérêt à faire une annonce officielle avant la publication de leurs résultats financiers 2022, soit le 9 février pour Nissan et le 16 pour Renault.
Sources : Renault, Nissan, Reuters
Renault / Nissan : 23 ans de gâchis sur le partage de compétence de chaque côté.
Et pourquoi les Nissan depuis l’an 2000 ont été diffusés partout dans le monde… Et pas Renault !?
Avec une meilleure entente, ils seront actuellement beaucoup plus forts !
Ils auraient pu marquer à la culotte Tesla par exemple en partageant les risques et leur savoir-faire.
Dommage, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire… Mais c’est tard.
Il est temps…..
On y croit plus hélas….