Recharge VE : Q-Park déplace les bornes en sous-terrain

Un investissement de près de 20 millions d’euros

Via un investissement d’une vingtaine de millions d’euros, le planning de Q-Park prévoit l’équipement de 1.000 bornes dès 2022, puis une accélération du déploiement avec 1.500 bornes en 2023 et 2024, pour un total de 4.000 bornes, sur les 126.000 places de stationnement que le groupe exploite dans 70 villes françaises.

Q-Park veut amener le service de recharge au cœur des villes

L’ambition de Q-Park est d’amener le service de recharge « en coeur de ville », a précisé à cette occasion Michèle Salvadoretti, directrice générale de Q-Park France.

Les bornes prévues par Q-Park délivrent une puissance moyenne de 7 à 22 kilowatts, visant les automobilistes qui « viennent trois heures pour faire des courses, se garer la nuit ou pendant leur travail ».

Q-Park prévoit d’installer des bornes en sous-terrain

Q-Park prévoit notamment d’installer ses premières bornes dans les parkings souterrains du quartier d’affaires de La Défense, près de Paris, où les salariés des nombreuses sociétés qui y sont implantées sont de plus en plus nombreux à s’équiper en véhicules électriques.

Les contraintes de sécurité incendie rendent plus coûteuse l’installation de bornes en sous-sol: les premières bornes seront installées aux premiers étages des parkings, par souci de simplicité.

Respect des exigences de la loi l’orientation des mobilités (LOM)

Le projet de Q-Park répond également à des contraintes réglementaires. En effet, la loi l’orientation des mobilités (LOM), votée en 2019, impose qu’une place sur 20 des parkings des bâtiments d’entreprises existants soit connectée au réseau – pour permettre de recharger son véhicule – et que 20% des places situées dans les parkings nouvellement construits soient pré-équipées. Une aide publique couvre les coûts de fourniture et d’installation à hauteur de 60%.

Les études et travaux nécessaires à l’installation des bornes seront réalisés par Izivia, une filiale d’EDF, qui sera ensuite responsable de leur gestion.

Entre 15 et 30 euros la recharge … tarif de lancement

Le tarif proposé au lancement est avantageux, à 1 euro la charge et 30 centimes le kWh, sans contrainte de temps, soit un coût compris entre 15 et 30 euros pour recharger son véhicule, selon la taille de la batterie. La tarification pourrait évoluer avec la multiplication des voitures électrifiées, pour accélérer les rotations, a précisé Q-Park.

Notre avis, par leblogauto.com

Peu déployées dans les villes à l’heure actuelle, les bornes de recharge vont se multiplier dans les parkings souterrains et centre d’affaires au cours des prochaines années, alors que leur rôle est crucial pour le développement des véhicules électriques.

Q-Park, société néerlandaise, propriété du fonds américain KKR depuis 2017, gère au total 570.000 places de parking dans 3.000 parcs de stationnement en Europe.

Son concurrent Indigo, détenu en majorité par Crédit Agricole Assurances, a déjà installé 1.050 points de recharge sur les 8.000 qu’il planifie d’implanter en France à horizon 2025.

Sources : Q-Park, AFP

(33 commentaires)

  1. Tarif totalement abusif pour de la charge lente ! Au tarif de leurs solutions de parking, la charge pourrait être quasi gratuite, ou au moins à prix coutant, là c’est ridicule !

  2. Si on résume, on est à 5k€ la borne en évitant l’essentiel des coûts anti-incendie, pour le moment… Et en vendant (pour commencer) le kWh a peu près à double tarif réglementé particulier (gageons que QQ-Park, mieux loti que le pékin moyen, fait au moins x3).
    La prise, on la branche ou au fait? Et si on pisse dessus, on a au moins le plaisir (éphémère) de « faire des étincelles avec sa bite »?
    https://www.youtube.com/watch?v=oY_paPRS3p8

  3. Alors que, dans la foulée d’un incendie spontané dans un parking sus-terrain de Bruxelles, les pompiers belges réclament l’interdiction d’accès aux voitures électriques dans ce parkings !!!!!

  4. Deux voitures électrique ont cramés en sous sol dans deux endroits différent à bruxelles , causes techniques . Les pompiers ont eux un mal de chiens à les sortir ,et de plus il faut les immerger dans un conteneur rempli d’eau . Un projet de loi va interdire l’accès au voiture électrique en sous sol ; trop dangereux !!!!!

    1. @Robert vous avez une source pour le projet de loi ? Ca me parrait etre du grand n’importe quoi. Et les voiture electrique prennent beaucoup moins feu que les thermiques.

      1. C’est une demande pressante des pompiers. Lesquels avaient déjà obtenus l’interdiction des véhicules équipés au lpg.
        A la vue des dégâts, on peut même pensé que l’exploitant du parking sera lui aussi tenté de les interdire.

        La question n’est pas de savoir si les électriques prennent plus ou moins feu que les thermiques. C’est simplement que les procédures d’extinction d’un véhicule électrique sont calamiteuses.

  5. il me semble qu on ne peut installer de chargeur au dela du 1er sous sol pour des raisons d acces pompier

    1. C’est exactement mon cas… Et le cas de dizaines de millions de Français.
      Achetez un emplacement « branchable » pour VE à Paris, il faut compter un investissement d’au moins 25 k€.
      Même si la VE à beaucoup d’intérêts, comment voulez-vous qu’elle se déploie rapidement en ville !?
      Depuis 10 ans, j’entends que la VE est l’idéal en ville… En réalité, les faits donnent radicalement l’inverse !
      La plupart des citadins « profitent » des TC, quand il y en a, les périurbains ont généralement le cul entre deux chaises.

      Mais il va falloir un véritable électrochoc (c’est le cas de le dire.) pour imposer la VE en ville, tellement que c’est une galère immense en 2022… La balle est dans le camp des dirigeants. (gouvernement et mairies)

      1. Je plussoie : j’habite en ville, je me gare dans la rue et avec un VE ce serait une galère impensable : j’aurais besoin d’environ 18-20kWh par jour (85 km de trajet dont 60 d’autoroute), soit deux bonnes heures de recharge tous les deux jours maximum sur une borne publique – a condition expresse d’avoir un VE avec un chargeur embarque 22kW, autant dire une Zoé -, voire 4 heures avec un chargeur 11kW. Sachant que la borne la plus proche de mon domicile est a 20 bonnes minutes de marche, qu’elle est souvent squatee par des VT (ou… Des VE qui ne rechargent pas), que le kWh est a 28c avec abonnement… A comparer avec un plein de gazole qui permet de regagner 1200km d’autonomie en 3 minutes chrono. No way. La recharge urbaine pour les riverains, proche du domicile et a cout acceptable, est LE gros point noir du VE.

        1. Cette marche forcee pr le VE est à mon sens un non sens car la ou elle peut être intéressante, il est impossible de proposer la recharge soit physiquement soit à un coût ad-hoc
          A moins que cette marche forcée ne soit qu un moyen déguisé d exclure la voiture des villes….

        2. Le souci est d’avoir des gens en ville qui doivent faire 85km en voiture. Je ne dis pas ça pour votre cas particulier -les choix sont généralement limités et il y a d’autres paramètres en jeu-, mais dans l’absolu le planning logement/travail à un énorme impact sur les solutions de mobilité envisageables.
          Tout le monde en Tesla dans une banlieue à 100km du lieu de travail n’est certainement pas enviable…

          1. Pas besoin d’une Tesla pour faire 100 km! une petite électrique roumano-chinoise est suffisante

        3. Et la recharge à destination? même avec une prise 220V renforcée, on peut avoir 3KW, donc 4 heures par jour et vous avez assez pour votre AR. Parlez en a votre employeur, ce sont des investissements très faibles et très utiles pour l’image RSE, plutôt que de payer des stages à la c** à des organismes voleurs

          1. et surtout c’est gratuit pour celui qui recharge, transparent ou presque pour l’entreprise qui récupère la TVA et paye son KWh moins cher que le particulier.

          2. Et enfin l’employeur peut recevoir des subventions exemple à l’instant: 25% de l’investissement financé, 50% des études pour un budget max de 75000€ d’aide.

          3. Ici Qpark profitera certainement des aides à 60% pour installer ses bornes mais facture entre 15 et 30€ la recharge lente.

            J’ai l’impression que si tout le monde passe au VE, il va y avoir des chantages de prix qui vont faire regretter le prix de l’essence 98 ou du Diesel super+

          4. Donc avant de rentrer chez soi, il faut trouver un chargeur (rapide et hors de prix) si on dispose d’un parking au ssol-3 ou sur la rue ?

            Ça paraît étrange comme mode de fonctionnement imposé par les autorités.

    2. @Commangant Tour : une prise 16A « industrielle » c’est du vrai 16 ampères 230 volts donc 3,7 kW. Vous arrivez à 20h vous repartez à 6h du mat’, c’est 37 kWh…théoriquement largement de quoi commuter la journée.

      Si on prend une Megane E-Tech grande batterie (60 kWh) et qu’on arrive à 5%, on a 95% du plein en gros en 15h. On arrive à 18h, c’est bon à 9h le lendemain. Cas extrême bien sûr 😉

    3. @thibaut, on est d ‘accord, encore faut il pouvoir se brancher en ville…. Entre les prises non dispo en habitation collective (et pas au dela du 1er sous sol), les places VE inexistantes, HS ou squattées… ca fait bcp de barrieres a lever. On a un VE pr nos livraisons locales, dans Bordeaux centre, c est bien compliqué de trouver une place (apres, on ne fait que passer donc ca n’est pas un pb pour nous mais pour les habitants oui)

      1. Si justement une prise est installable sans souci au-delà du 1er sous-sol.
        Je n’ai jamais vu de loi interdisant cela. Ce sont les « bornes » qui ont des « normes » (et pas vraiment des lois).
        Une 16 ampères dite industrielle (donc 16 A réels) c’est 3,7 kW. Suffisant dans bien des cas 😉

        Après, le pbm des points de charge est réel. La Norvège y arrive car il y a des prises 10 A gratuites partout sur les parkings.

  6. Donc pour une batterie de 60kWh dechargee a 100%, le « plein » coute 37 euros pour on va dire 300km (20kWh/100). Cela fait du 12 euros aux 100km.
    Une thermique a 7l/100 donne 11.9 euros aux 100 (1.7 euros le litre).

    Donc en clair, le cout au km va etre le meme entre le VT et le VE. Ca va etre dur de justifier le prix d’achat d’un VE autrement que pas l’aspect ecologie locale…

    1. la loi interdira la circulation des thermiques dans tellement d’endroits que du coup il n’y aura pas le choix, ce sera électrique ou rien.

      Pour l’instant on a encore des thermiques d’occasion, et le carburant est encore pas si cher, 2 euros, soit 13 francs (je rapporte aux francs parceque j’ai re-regardé tchao pantin hier soir).
      en 1984 à Paris, le litre est à 4,82 francs soit 0.73€ dans la station Total de Coluche
      le smic en 84 est à 3.47€/heure 4.75 litre /heure
      en 2022 on gueule, et le litre est à 1.85€ soit 5.71l/h pour une h de smic.

      Entre temps la conso moyenne des véhicules à baissé de 30% au moins. le super est donc vraiment pas cher par rapport à 40 ans en arrière.

    2. Effectivement, pour profiter du cout d’utilisation faible et rentabiliser le gros surcoût a l’achat, un VE doit impérativement 1) etre rechargé a domicile (sans parler de la contrainte qui peut etre enorme, le prix au kWh de la recharge sur borne est trop élevé, du meme ordre de grandeur que le carburant) 2) rouler beaucoup (impossible de rentabiliser un VE en ne faisant que 10km / jour). Dans la plupart des autres cas, le problème est pour l’instant financièrement insoluble. Il va falloir attendre 1) l’arrivée sur le marché de l’occasion de VE a prix accessibles aux automobilistes lambda (et avec la batterie trop rincee, cf certaines Zoé d’occase…) 2) le déploiement de reseaux de recharge denses et a cout compétitif.
      Y’a plus qu’à. Dans 2 ans, 5 ans, 10 ans… ?

    3. « la loi interdira la circulation des thermiques dans tellement d’endroits que du coup il n’y aura pas le choix, ce sera électrique ou rien » : possible, en effet. La contrainte économique etant indépassable, ce sera la plupart du temps ‘rien’, et donc très souvent chomage, notamment en province en dehors des grandes agglomérations. Je suis convaincu que l’interdiction du VT entraînera inévitablement l’instauration d’une certaine forme de revenu universel (probablement partiellement financé par les VE d’ailleurs…).

    4. L’article parle pour QPark d’un tarif de 1€ la charge + 30 centimes par kwh. Donc la charge de 60 kwh de votre exemple coûte 19€ et non 37. Donc deux fois moins cher que le thermique. Et si la charge se fait à domicile au tarif EDF c’est plutôt 15 centimes le kwh.

  7. A l époque à Paris, on avait creuse la question en assemblée de copro et la conclusion était que c était possible au 1er sous sol mais pas après
    Cela a peut être changé depuis

    1. Jamais vu de loi ou autre pour une prise électrique (j’en avais à Boulogne au -2).
      Les bornes, il y a une « norme » qui limite la puissance max, le nombre de points, les accès, etc. pour les ERP…pas les parc privés.
      Mais pour une prise ? une wallbox ?

      https://www.leblogauto.com/2021/01/vehicules-electriques-droit-a-prise-simplifie-accelere.html

      Pour que le syndic s’oppose à l’installation d’un dispositif de recharge, il doit justifier devant un tribunal d’une impossibilité technique.
      Certains syndics un peu obtus, et tout à l’heure SGL, se réfèrent souvent à l’arrêté sur les ERP pour justifier que l’on ne met pas de borne en dessous du -1.
      Or, cela concerne les ERP……établissements recevant du public. Ce qui n’est pas du tout le cas d’un parking de copropriété.

      Il y a aussi des syndics qui se réfèrent à de pseudos guides ou pseudo normes. Mais là encore ce n’est pas la loi.

      Il y a le fameux « ouais mais les VE ca prend feu…. comme 40 000 véhicules thermiques chaque année en France qui sont détruits par un incendie.
      On ne les interdit pas.

      Si vous avez un texte de loi qui l’interdit formellement je suis preneur.
      La modification de la loi dite du droit à la prise a considérablement amélioré les choses.
      Avant il fallait demander au syndic de mettre à l’ordre du jour de la prochaine AG votre demande et que celle-ci soit approuvée (en fait, même sans parler d’un VE, demander à avoir une prise ou une ampoule privée dans son box ou à son emplacement relevait de la même procédure).
      Désormais, on avertit le syndic, qui a 3 mois pour s’opposer et qui en avertit simplement l’AG.

      Avant, il y avait des syndics foireux qui faisaient traîner pour dire « oups c’est trop tard pour mettre à l’ordre du jour de l’AG, on verra cela l’an prochain ».
      Et qui s’arrangeaient pour monter les copros contre…

      Désormais, il faut un motif « sérieux et légitime ». Mais le syndic doit alors saisir le Président du Tribunal Judiciaire du coin. Il a 3 mois pour le faire, et 15 jours pour en avertir le demandeur. Donc en gros après avoir averti le syndic par LRAR de votre projet (complet avec schéma électrique, plan technique, descriptif détaillé, etc.) vous attendez 3 mois et 15 jours et zoup.
      Ce que peut faire le syndic c’est aussi tenter de gagner du temps en expliquant qu’ils vont lancer un appel d’offre pour avoir des tarifs plus bas en équipant plusieurs places…ce sont souvent des manoeuvres dilatoires.

      Du moment que vous justifiez d’une consommation individualisée (un sous-compteur ou une ligne séparée), et que l’installation est prise en charge par le proprio, impossible normalement au syndic de s’y opposer.

      A noter que même un locataire peut faire jouer son droit à la prise. Le proprio peut, comme le syndic s’y opposer sous motif légitime, et peut ne pas vouloir payer pour l’installation.
      Idem pour un locataire avec bailleur social, mais en théorie le bailleur social doit (à confirmer) prendre les travaux à sa charge.

      1. Merci Thibaut… Je n’ai plus rien du dossier, c etait en 2012, depuis on a vendu l’appart et quitté Paris… je n’ai en tete que la conclusion

        1. Ah oui, mais 2012 c’était la préhistoire du VE.
          Jusqu’en 2020 en gros le droit à la prise était piétiné.
          Comme évoqué, c’est un peu comme les panneaux « interdit aux GPL » (je connais un parking où il est toujours) qui sont devenus à force de pression « interdit aux GPL non munis de valve de sécurité », tout en sachant que tous les GPL vendus en France sont munis de ladite soupape depuis des lustres 😀 Dans la tête des gens c’est resté « le GPL c’est dangereux ça explose ».

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