Production automobile de l’UE : la France recule à la 5eme place

Une étude publiée par l’institut des statistiques (Insee) explique ce déclin par l’impact d’une concurrence étrangère accrue et l’internationalisation des constructeurs nationaux.

La France désormais au 5eme rang derrière l’Allemagne

L’Insee indique ainsi que la France occupe désormais la cinquième place des pays fabricant automobile de l’Union européenne (UE), avec 6,7 % de la production européenne en 2016. Bien loin derrière l’Allemagne, pays qui a consolidé sa position de leader et qui assure 44,5 % de la production automobile européenne.

La France est désormais devancée par l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni. L’institut note qu’elle est « en perte de vitesse, surtout depuis la crise » financière de 2008.

« Contrairement à la production des principaux pays producteurs, celle de la France n’a pas récupéré son niveau d’avant la crise de 2008 », souligne l’étude, qui ne prend toutefois pas en compte les données postérieures à 2016.

La France ne représentait que 6,7% de la production européenne en 2016

L’Insee chiffre à 55 milliards d’euros la production automobile française pour 2016. Ce montant inclut la fabrication de véhicules, mais aussi d’équipements divers, telles que les boîtes de vitesse ou les embrayages.

Sur cette année de référence, la France concentre seulement 6,7% de la production européenne, soit 6,6 fois moins que l’Allemagne ! Laquelle assure à elle seule 44,5% de la production automobile européenne, confortant sa position (40,6 % en 2000.

Depuis le début des années 2000, le poids de la production automobile française en Europe a été divisé par deux. En 2000, elle représentait 13,1%, soit 3,1 fois moins que l’Allemagne.

Durant la même période, l’importance prise par les pays de l’Est a plus que triplé, (16,5 % en 2016 contre 5,2 % en 2000).

Solde commercial négatif

L’Insee relève par ailleurs que le solde commercial français des produits automobiles était déficitaire de 9,6 milliards d’euros en 2016. Ce solde franchit le rouge depuis 2008.

Ce déficit « vient exclusivement des voitures particulières » note l’institut, les échanges pour les équipements étant quant à eux excédentaires.

L’Insee y voit l’effet « des importations de constructeurs automobiles étrangers, majoritairement allemands », et note que ces derniers produisent très peu, voire pas du tout, dans l’Hexagone.

Impact certain de l’internationalisation du secteur automobile

Le recul de la place de l’industrie automobile française au sein de l’Europe peut s’expliquer en partie par « les parts de marché prises par les marques étrangères importées », mais aussi par « l’internationalisation de la production » des groupes français note l’institut.

« Les productions des groupes français à l’étranger » réduisent la balance commerciale de deux façons : lorsqu’elles sont réimportées vers la France, mais aussi « lorsqu’elles servent la demande locale (et) se substituent potentiellement à des productions nationales exportées », précise l’Insee.

L’avis de Leblogauto.com

Cette étude de l’Insee démontre chiffres à l’appui l’impact d’une internationalisation croissante du secteur automobile. Un choix opéré par les constructeurs français mais beaucoup moins suivis par nos voisins germaniques. D’où le poids de l’industrie automobile allemande au sein de l’UE, et en termes d’emplois outre Rhin.

Sources : AFP, Insee

Sources Illustration : Insee, Eurostat, comptes nationaux

(46 commentaires)

  1. Bah oui que voulez-vous… Il y a quelques années, des ayatollahs de l’automobile nous expliquait que c’était normal que Peugeot produise ses 208 en Slovaquie étant donné qu’ils gagnaient 700€ de plus sur chaque bagnole par rapport à une production en France. Celles qui restent ne sont dans l’ensemble pas des phénomènes de société en Europe, il y a bien le 3008 mais il fait presque figure d’exception. Reste le cas intéressant de Toyota avec la Yaris, mais ça, personne n’arrive à l’expliquer…

    1. Le cas Toyota c’est facile, les Yaris produites en France sont vendues « à perte » à la filiale Toyota Motor Europe basée en Belgique qui elle revend les véhicules aux différents importateurs, résultat Toyota ne paie aucun impôt sur les sociétés en France vu que les bénéfices sont faits en Belgique.

      1. Toyota ne peut pas vendre « à perte », comme tous les autres industriels!!! La réglementation Européenne est très stricte et les rappels à l’ordre très nombreux…..

        1. La revente à perte entre filiales est légale, là où c’est réglementé, c’est pour la distribution (commerce). Exemple, Nissan paye une certaine somme par véhicule à Renault, pour le montage des Micra. Si cela coûte plus cher en MO à Renault, Nissan ne donnera pas plus et revendra à perte les Micra à Nissan.

          1. La revente à perte (entre filiales), c’est lorsqu’un site se fait plomber par d’autres site

            Supposons que Renault fabrique la Clio en France à 100%, vend à 15000€ avec 2000€ de bénéfice….dont une partie sera réclamée par Bercy (et les syndicats lors des augmentations annuelles)

            Si Toyota en fait de même, alors grosso modo aussi, la Yaris coutera à peu près pareil, 13000€ donc, et sera vendu à 15000€ avec 2000€ de bénéfice….dont une partie sera réclamée par Bercy (et les syndicats lors des augmentations annuelles)

            .

            Maintenant, optimisons le côté finance.
            -La voiture sera toujours assemblée en France, par la société Toyota Production France
            -Le moteur est vendu par Toyota Engine Europe Poland, qui va augmenter le prix de 500€
            -La boite de vitesse est vendue par Toyota Powertrain Turkey, qui va augmenter le prix de 500€
            -La Yaris utilise une plateforme développée par Toyota Chassis Europe Spain. C’est une utilisation sous licence, qui coute 500€ par voiture
            -Toyota Production France n’a pas un centre de design. La Yaris a été dessinée par Toyota Design Europe Belgium. C’est une utilisation sous licence, qui coute 500€ par voiture

            Désormais, la voiture coute 15000€ à produire en France, et vendue 15000€. Pas de bénéfice. Pas d’impôt à payer. Et pas d’augmentation aux salariés

    2. https://www.lesechos.fr/1998/11/toyota-a-ouvert-le-chantier-de-construction-de-son-usine-de-valenciennes-802727

      Fin 1997, Toyota annonçait avoir choisi la France pour y construire une usine d’assemblage. Qui pouvait à cette époque deviner que l’UE allait ouvrir ses frontières aux pays de l’Est, avec une officialisation des discussions en 2000, et une intégration en 2004???? (ps: alors que la Turquie avait déjà demandé plusieurs fois, depuis longtemps, sans jamais avoir pu entrer)

      A cette époque, l’UE s’arrêtait aux frontières de l’Allemagne réunie. La France était au centre de l’Europe. L’usine de Valencienne permettait de desservir les 3 plus grands marchés automobiles qu’étaient la France, l’Allemagne et la Grande Bretagne. S’installer en France était une bonne décision, pour le compromis accès aux marchés, cout production, logistique….

      Entre temps donc, l’UE a engagé les pourparlers avec les différents pays de l’Est, avec la certitude de les intégrer (PSA et Toyota ont pris la décision fin 2001 pour leur usine en République Tchèque, alors que ce pays ne rejoignait l’UE qu’en 2004). Après l’usine Valencienne, il y a eu d’autres implantations de Toyota, ailleurs qu’en France (République Tchèque, Pologne, Turquie). Pas fous les financiers décideurs de Toyota….

      Si l’usine Valenciennes est maintenue et non délocalisée, c’est parce que:
      -elle est ultra moderne, très récente (c’est la dernière usine construite en France)
      -délocaliser coute très cher. L’usine Valencienne est « déjà amortie » alors qu’il faudrait construire une nouvelle usine ailleurs, réorganiser une nouvelle logistique, valider des fournisseurs locaux, former des employés, mais aussi indemniser les licenciés de Valenciennes, se payer une mauvaise image de la marque sur le marché Français, etc…
      -et il suffit de quelques « optimisations » entre les différentes filiales pour gonfler les bénéfices des uns en surfacturant les autres, gestions des brevets et licences, etc… (voir GM vs. Opel)

      Voilà les quelques raisons pour lesquelles Toyota reste encore en France

  2. Les chiffres sont donnés en valeur, forcément dans ce cas l’Allemagne et le Royaume-Uni sont avantagés car leurs productions locales sont en partie de marques dites premium ou haut de gamme, en plus le il me semble que les utilitaires ne sont pas pris en compte. Si on regarde bien les productions des constructeurs Français qui ont été délocalisés, leurs concurrentes germaniques l’ont été tout autant, les Polo ou Corsa ne sont plus produites en Allemagne depuis un bail.

    Par contre c’est clair qu’avec un état actionnaire des 2 groupes automobiles « locaux » ça la fout quand même mal surtout que bon quand il y a eu des difficultés ce ne sont pas les gouvernements « étrangers » qui sont intervenus!

    1. C’est tout à fait logique de raisonner en valeur plutôt qu’en volumes. Vaut il mieux vendre 2 voitures à 15.000 euros ou 1 à 40.000 ?

        1. Pas seulement. Mais j’ai pas le temps de t’expliquer le BAba de d’économie. Je te conseille le bouquin L’économie pour les nuls.

    1. Moi aussi je me pose beaucoup de question concernant cette étude : par exemple l’Italie ne produit quasiment plus rien (un seul modèle Lancia, une gamme Alfa qui se vend moins que ledit unique modèle Lancia, des Ferrari ou Maserati qui certes ne sont pas de mauvaise voitures, mais de par leur marché ne sont pas voué à être produites et vendues en masse […]), et à écouter l’INSEE elle serait devant la France !?!

      Sans oublier la conclusion d’Elisabeth Studer :
      « Cette étude de l’Insee démontre chiffres à l’appui l’impact d’une internationalisation croissante du secteur automobile. Un choix opéré par les constructeurs français mais beaucoup moins suivis par nos voisins germaniques »

      Oui enfin, euh, doit-on rappeler que maintenant, plus de la moitié des voitures allemandes ne sont plus produites en Allemagne ?!?

  3. Si ce recul de la production Française se poursuit, un gouvernement courageux pourra peut-être enfin mettre en place une vraie politique de transports alternatifs.
    Le chantage à l’emploi des constructeurs nationaux ne fonctionnera plus.
    Pourra t’on rêver un modèle façon Pays-Bas, où les villes ne croulent pas sous la bagnole, où les trottoirs ne servent pas de parking, où l’on peut respirer?

      1. Les raisons: délocalisation importante, donc émission de CO2 compté chez les voisins. Sans oublier la production électrique décarboné grâce au nucléaire.

        1. Il faut dire aussi, AVENUE que les PB ont encore un bon tissus industriel. En France on n’a plus grand chose … si on retire l’industrie automobile.

          1. merci shooby

            c’était ça qui était intéressant à noter : le tissu industriel.

            On ferme une usine sidérurgie, une cimenterie, une raffinerie et voilà des millions de tonnes de CO2 en moins…

            Et comme les gens ne vivent pas dans des grottes, alors on importe des biens de consommation produits ailleurs, avec un Etat providentiel, et une dette à léguer aux futures générations. Voilà comment on peut baisser le niveau d’émission de CO2 moyen par personne pour un pays donné…

            Pour pouvoir affirmer que le Hollandais pollue tant en émission de CO2, plus que le Français, il faudrait faire la part des choses:
            -déduire le CO2 (production) exporté, des produits qui seront achetés et consommés par d’autres pays. Par exemple, quand je mange du Gouda, ce sont des émissions de CO2 dégagées au Pays Bas, qui compte dans la moyenne générale du Pays Bas. Mais cela ne veut pas dire que le citoyen hollandais en a émis davantage de CO2

            -inclure les émissions importés (indirectement via les importations de produits). Quand je mange du Gouda, ou du porc français nourri au soja brésilien ayant nécessité de déboiser l’Amazonie

            bref, AVENUE, tu fais des analyses, mais d’une mauvaise méthode…

    1. +1
      Et consacrer ses efforts à développer une expertise et une industrie de transports en commun leader mondiale. De toute façon le graphique montre que la bataille de la bagnole a été gagnée par l’Allemagne (« et à la fin c’est l’Allemagne etc etc « )
      On pourrait même rêver à des transports en commun agréables, différents du transports de bestiaux…

      1. intéressant
        c’est sûr que des transports en commun agréables, c’est préférable aux convois de bestiaux
        mais en pratique, ça ressemblerait à quoi ces transports en commun agréables? aurais tu des idées sur la chose?

        1. Ah mais j’ai plein de doléances à formuler… Je ne sais pas si tu prends les transports en commun, mais moi je le fais (par nécessité mais aussi par conviction) et je suis toujours frappé par l’absence de fonctions de confort…
          Dans ta voiture, même une twingo, il y a l’essentiel (un moteur, un compteur de vitesse, une clé de contact, le chauffage…) mais aussi plein de fonctions de confort (la radio, un miroir de courtoisie…) voire de sur-confort (climatisation régulée tri-zone, éclairage du sol, clé main libre…) et je ne parle pas des voitures de luxe.
          Rien de cet ordre dans un bus ou dans le métro, pourtant destinés aux mêmes homo-sapiens.
          Quelle est l’explication ? Selon moi, les transports en commun sont financés par les deniers publics et se doivent d’être austères et minimalistes ; tout superflu est renvoyé à celui qui veut prendre sa voiture et pourra ainsi écouter la radio et se colorer les lèvres confortablement. C’est cette répartition des dépenses que je conteste.

    2. Peux t on rêver d un monde où la caricature du bobo donneur de leçons prendrait 5 minutes de recul avant de dégainer ses âneries?

  4. La raison profonde de ce différentiel tient à la génèse de la réunification qui a vu introduire au chausse-pieds une monnaie l’ euro à parité de change fixe appliquée à des pays à forts différentiels de compétitivité. A la lecture de moultes et moultes analyses produites sur ce sujet, on observe assez peu de discernement de la part d’ intervenants qui ne maitrisent pas l’ ensemble des méta données économiques du problème qu’ a introduit une extra volonté de rapprochement dans l’ UE (d’ ailleurs décriée par tous les peuples qui ont voté non sur l’ intégration) et particulièrement sur les conséquences.

    Les allemands donc dont le reste de l’ UE a financé la réunification ont développé une économie qui consiste à payer les pays du sud pour exporter leurs automobiles. Les économistes allemands les plus éveillés (Hans-Werner Sinn à la tête de l’ IFO, Hans-Werner Sinnom etc) commencent d’ ailleurs à voir le loup, j’ ai nommé les créances Target II (créances internes à l’ euro système) irrecouvrables sur ces pays là.

    Extraction de l’ étude (mais il y en a d’ autres de très haut niveau chez V Brousseau ex économiste à la BCE et d’ après moi le plus fin connaisseur du sujet) menée par l’ institut des libertés :

    « Et voila! L’Allemagne va mal. » Les entreprises allemandes ont ainsi prêté 900 milliards d’euros aux italiens et aux espagnols pour que ces derniers achètent leurs voitures. Bien entendu, cet argent ne sera jamais remboursé et donc les soi-disant profits faits par les entreprises allemandes sont purement illusoires. Et quand cela deviendra évident, ces entreprises verront leurs cours de bourse s’écrouler, ce qui a déjà bien commencé. Nous le savons à présent, l’ UE et l’ euro fort ont profité à la seule Allemagne qui va devoir à présent en payer le prix au niveau du bilan, le prix fort et qui verra s’ agréger le début de la déconstruction d’ une UE qui ne peut pas vivre d’ économies à différentiels de compétitivité aussi tranchés, durablement ni ensemble…

  5. SENARD et TAVARES ont prévenu on va assister à un massacre dans l’industrie automobile dans les 5 prochaines années.
    Pour l’instant ils sont inaudibles et je me souviens aussi que Marchionne avait vu juste avant tout le monde en se retirant sur la pointe des pieds du continent Européen.
    Nos dirigeants prônent la fuite en avant avec la chimère de la V.E.
    Ok si elle doit envahir nos route ce dont je doute absolument elle ne sera jamais Européenne mais Asiatique comme tout notre électroménager notre textile etc
    A bon entendeur….

    1. retrait sur la pointe du pied….ou bien un léger glissement régulier vers l’arrière du peloton, parce qu’incapable de suivre le rythme…

      si l’europe était un marché sans avenir, alors pourquoi vouloir fusionner avec PSA et rester en Europe??? Autant ne pas fusionner avec PSA et quitter carrement ce continent, non?

      1. @ wizz
        Cf : Senard au Sénat et Tavares au parlement Européen
        Leurs déclarations sont publiques.
        Tout ce qui touche FCA te dérange mais bon …

      1. moi, je ne sais pas, donc je n’affirme pas

        en revanche, je me demande comment tu peux affirmer que le Hollandais pollue 2 fois plus que le Français…. Sur quelles bases???

  6. il n’y aura pas de crash de l’industrie automobile européenne, sauf si les gens abandonnent la locomotion individuelle, se mettent au vélo, à pied, en train…

    les gens ne vont pas abandonner leur logement, leur pavillon. La plupart des gens aura toujours besoin de se déplacer exactement comme maintenant. C’est juste que ce ne sera plus une voiture thermique pure. Ce sera autre chose, hybride, électrique… On en fabriquera presque autant de véhicules.

    Le prochain carnage dans le secteur automobile européen, ça concernera ceux qui seront incapables de suivre, de se transformer, de produire ces véhicules avec des nouvelles technologies. Ce sera du darwinisme. Dans le passé, ils étaient des centaines, voire des milliers de petits artisans, de petits constructeurs à déposer bilan ou à être absorbés par des gros. Par exemple Lancia et Alfa Romeo ont été rachetés par Fiat, ou Dacia par Renault, ou Citroen par Peugeot. Et d’autres ont coulé tout simplement. Ce sera pareil dans l’avenir, juste à une échelle plus grande…

    1. @ wizz
      Senard ne dit pas ce que tu affirmes….
      Va voir son audition au Senat …et attend toi a un choc !
      Il a déjà vécu cela dans les pneumatiques lorsqu’il etait chez Michelin.
      Regarde d’abord la vidéo dans son intégralité avant de répondre du tac au tac.

      1. Senard est sûrement bien plus compétent que moi sur ce sujet mais il n est pas dieu le pere, et son exposé est l expression d un point de vue, d un parti pris, d une théorie, qui n est d ailleurs pas complètement vérifié dans le pneu.
        C est marrant cette capacité à s appuyer de façon variable sur les propos d un vilain industriel, tantôt il fait du chantage à l emploi tantôt ces pronostics sont des révélations.faudrait se mettre d accord avec soi même hein.

  7. Il n’y a jamais eu autant de voitures en circulation, donc en toute logique, c’est la fête pour les pneumaticiens…. Oui??? Non???

    De ce gros gateau du marché pneumatique, certains fabricants sont capables d’y croquer une grosse part, et d’autres ne ramassent que des miettes. C’est du pur darwinisme…

    Demain, ça sera pareil pour l’automobile, qui sera différente de celle d’aujourd’hui. Certains constructeurs à la pointe ramasseront le jackpot, et d’autres n’auront que des miettes, avant de couler. C’est du pur darwinisme…

  8. Je ne savais pas que FCA(sa division FIAT, Alfa, Lancia, Maserati)produisait plus sur son propre sol que PSA et Renault en France 😮

    1. Ce n’est peut-être pas très clair dans l’article qui reprend les phrases de l’étude. mais autant lire l’étude complète :
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/4253389

      Il ne s’agit pas du chiffre de véhicules assemblés. Mais de la valeur en euros de la production liée à l’automobile.

      Les acteurs sont donc les constructeurs automobiles mais aussi les équipementiers. ET la production n’est pas la quantité de véhicules assemblés mais la valeur de la production liée à l’automobile. La France n’importe et n’exporte pas que des autos complètes mais aussi des pièces et des services.

  9. Les transports en commun sont privés.

    Dans certains pays, on subventionne le transport en commun, afin que son accès soit abordable par tout le monde. Et souvent, ces même pays sont déjà déficitaires, alors on serre comme on peut, en allant à l’essentiel, sous peine d’aggraver encore plus le déficit, ou devoir augmenter les impôts si impopulaires.

    https://lvdneng.rosselcdn.net/sites/default/files/dpistyles_v2/ena_16_9_extra_big/2017/04/20/node_150734/27756018/public/2017/04/20/B9711774781Z.1_20170420193106_000%2BG878TPM6D.2-0.jpg?itok=DcmiwsCk
    Si on veut un bus offrant un confort équivalent à celui d’une voiture, alors il faudrait limiter à 20 les usagers, triplant alors le nombre de bus nécessaire, et donc aussi le cout du transport en commun, forçant les usagers à payer plus cher, ou devoir subventionner davantage en tapant encore plus dans les impôts…

    Voudrais tu payer le ticket à son vrai prix, avec le confort qui va avec? C’est possible. Mais ce n’est pas forcement le cas de la majorité des utilisateurs. Dès lors, en politique d’aménagement du territoire, d’investissement, on tranche….et tant pis pour la minorité.

  10. pas étonnant,
    la production des constructeurs nationaux (Renault /PSA) décline depuis les années 90….incapables de soutenir la concurrence asiatique (surtout coréenne) ou l’excellence allemande.

    quand à l’industrie implantée en france elle est obsolète,car pas renouvelée depuis les années 60 consequence d’usines à production peu efficiente aujourd »‘hui…..et bien entendu externalisée vers des lieux plus attractifs pour la production quasi essentiellement bas de gamme des modeles de nos constructeurs.
    l’Est a attiré beaucoup depuis 1990, (et pas que les allemands…) grace à des usines obligatoirement modernes et compétitives car récentes, et surtout une qualité de main d’œuvre équivalente mais à salaires plus…doux ! Tout cela n’est que logique et continuera sur le meme shéma durant les decennies à venir.

  11. Je dirai même mieux donc je dirai que la production automobile va s’éteindre en France dans les 10 prochaines années tout comme les hauts fourneaux de la siderurgie, le textile, la chimie les mines et autres « industries malfaisantes ».
    Merci aux nouvelles normes anti-voiture et aux ayatollah Verts.
    Retour vers le moyen-âge et l’obscurantisme.
    Mettons nous à genoux devant les nouveaux apôtres du GIEC et prions ensemble avec tout les médias relais d’une idéologie fascisante verte.

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