Faible hausse du cours du pétrole
Au cours d’une séance digne des montagnes russes, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février aura finalement terminé en très légère hausse, progressant de 0,48% à 84,33 dollars.
Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en février également, aura même chuté de 0,03% à 79,53 dollars.
Un soufflé qui tombe très vite
Certes, dans un premier temps, les cours ont progressé fortement, les investisseurs régissant à l’annonce faite par la Russie qu’à partir du 1er février la vente de son pétrole serait interdite aux pays étrangers qui utilisent le plafonnement du prix de l’or noir russe, fixé début décembre à 60 dollars par baril par l’UE, le G7 et l’Australie.
Mais une telle tendance n’aura été que courte durée, le mouvement haussier tombant comme un soufflé alors que les cours des deux variétés de référence étaient déjà à leur plus haut niveau depuis trois semaines.
Une menace mise à exécution
Si des mouvements boursiers ont été clairement observés suite à la mise à exécution des menaces proférées par Moscou de bloquer ses ventes de pétrole aux pays « ennemis », au final, cette décision n’aura pas été une surprise pour les marchés, qui avaient d’ores et déjà anticipé ce scénario. Les investisseurs s’attendaient en effet à une telle décision du Kremlin, contenus de ses propos menaçants au cours des derniers mois et de ses mesures prises avec le gaz naturel, refusant de vendre à la Bulgarie et à la Pologne car ces pays ne payaient pas en roubles.
Les analystes tablent sur un impact limité
Certains analystes estiment que la nouvelle mesure prise par la Russie aura un impact limité, les gros acheteurs de brut russe comme l’Inde ou la Chine n’appliquant pas le prix plafond … et l’achetant en dessous des 60 dollars le baril.
Le cours soutenu par la réouverture de la Chine
Les cours auront également été soutenus en séance par les annonces d’une réouverture de la Chine aux visiteurs étrangers. La Chine mettra fin le 8 janvier aux quarantaines obligatoires à l’arrivée, dernier vestige de sa stricte politique sanitaire du « zéro Covid », ont annoncé lundi les autorités. Si une telle mesure a certes encouragé les investisseurs, le relâchement des restrictions devrait toutefois conduire à une reprise inégale de l’économie, le Covid-19 se propageant rapidement.
Sources : AFP
Et pourquoi la bourse devrait elle s’affoler ????…des pays « tampons » comme la Turquie ou l’inde vont se charger de revendre ce pétrole aux européens avec leur marge…..Ducon gaulois paiera la différence en plus d’engraisser les tocards à cocarde qui sont à son image…..il y a déjà 20cts d’écart au litre entre Espagne et France de merde….il y a t’il du pétrole en Espagne ou trop de connards à goinfrer en France ?…..à noter aussi la tva supprimée sur les produits de nécessité en Espagne sans conditions, la différence entre gouverner et se masturber les neurones pour reluire… et en macronie sordide ??…bah rien à part l’aumône usine à gaz sous condition pour faire mousser le blaireau à la retraite qui a du temps à perdre sur des sites point gouv minables pour réclamer son ronron social
Poutine est au point de prendre des mesures qui risquent de faire plus de mal à son économie qu’à nous !
Chaque mois qui passe, les Européens trouvent des petites solutions pour moins consommer de pétrole et donc chaque mois qui passe et la pression exercée par la Russie diminue.
Ses dernières actions accélérées cette situation… Tant mieux dans un sens.
De toute façon, Poutine ou pas Poutine l’avenir se fera avec moins pétrole ET beaucoup plus cher…. Il nous fait prendre de l’avance sur notre transition.
Déjà pour le gaz
Sobriété ou hausse des prix ? La consommation de gaz chute fortement en France
https://www.latribune.fr/economie/france/sobriete-ou-hausse-des-prix-la-consommation-de-gaz-chute-fortement-en-france-946050.html
A court terme, je pense que l’économie chinoise pourrait davantage impactée par la nouvelle vague covid. Pas impossible qu’il y ait des répercutions sur la demande de pétrole et son prix.