Le cours du pétrole en hausse de plus de 1,70 %
Vers 16H20 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, chutait ainsi de 1,71% à 79,74 dollars.
Parallèlement, son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), également pour livraison en septembre régressait de 1,80%, à 75,77 dollars.
Inquiétudes autour de l’économie chinoise
Les cours du brut ont encore été impacté lundi par des mauvais indicateurs liés à l’industrie chinoise.
Les marchés boursiers s’avèrent particulièrement inquiets depuis la publication de chiffres sur la croissance économique de l’Empire du Milieu au deuxième trimestre, laquelle s’est tassée fortement, ne s’établissant « qu »à 4,7% en valeur glissante annuelle.
Ce rythme, qui est en deçà des attentes d’analystes et de celui du premier trimestre (5,3%), est également le plus faible depuis début 2023, date à laquelle la Chine levait ses sévères restrictions contre le Covid-19, qui pénalisaient jusque-là l’activité. « Les bases d’une reprise et d’une croissance économiques saines doivent être consolidées », a admis le BNS (Bureau national des statistiques chinois).
Alors que la Chine est leader mondial en terme d’importations de pétrole, son économie est confrontée à une sévère crise de l’immobilier, persistante, qui plus est. La consommation s’avère quant à elle en berne tandis que le chômage est élevé, notamment chez les jeunes.
Au début du mois de juillet, les dirigeants chinois ont lancé un appel en vue de stimuler la consommation du pays, sans toutefois proposer de mesures concrètes jusqu’à présent.
Le gouvernement vise « environ 5% » de croissance sur l’année, un taux certes enviable dans nombre de pays, mais qui reste pour la Chine bien loin des performances enregistrées ces dernières décennies.
Les autorités souhaitent depuis plusieurs années baser la croissance sur l’innovation, les hautes technologies et la consommation intérieure, et non plus sur les grands investissements étatiques dans les infrastructures.
Risque d’embrasement entre Israël et Liban ?
Les marchés redoutent également un embrasement des tensions entre Israël et Liban après une frappe meurtrière sur le plateau syrien du Golan annexé, imputée par Israël au Hezbollah libanais, appuyé par l’Iran et allié du Hamas palestinien, tous deux ennemis d’Israël.
Les analystes redoutent une nouvelle escalade dans un conflit déjà tendu depuis plusieurs mois, le risque géopolitique faisant grimper les cours en début de séance.
Sources : AFP