Le sans plomb 95 et sans plomb 95-E10 franchissent le seuil de 2 euros
Selon des chiffres du ministère de la Transition écologique arrêtés vendredi, le prix du super sans plomb 95 a atteint 2,1012 euros le litre en moyenne la semaine dernière, tandis que celui du sans plomb 95-E10 s’établissait à 2,0660 euros. Le prix du gazole a lui aussi fortement progressé, mais est toutefois demeuré en dessous du seuil symbolique, à 1,9615 euro le litre.
Des prix aussi hauts pas vus depuis la mi-mars
Le prix de ces deux carburants n’avait pas dépassé les 2 euros, en moyenne, depuis la mi-mars.
Le super sans plomb 95 valait à cette date 2,0825 euros en moyenne et le sans plomb 95-E10 2,0286 euros.
Des prix qui tiennent compte malgré tout de la ristourne de 18 centimes
Et ce pourrait être pire ! ces prix d’ores et déjà élevés tiennent tout de même compte de la ristourne de 18 centimes le litre – en métropole – mise en place par le gouvernement.
Alors que la mesure devait s’achever fin juillet, Emmanuel Macron a récemment annoncé qu’elle serait prolongée en août.
Une hausse des prix due en grande partie à l’embargo de l’UE sur le pétrole russe
Les prix du pétrole évoluent à des niveaux élevés depuis le 24 février, date du début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Ils ont de nouveau enregistré une nouvelle flambée, suite à l’embargo progressif récemment annoncé par l’Union européenne. Mardi, les cours du brut approchaient 120 dollars le baril.
La hausse du sans-plomb due à des facteurs saisonniers
La hausse spécifique du sans plomb, désormais redevenu plus cher que le gazole comme à l’accoutumée fluctue en fonction de facteurs saisonniers. Ce carburant est en effet le plus consommé aux États-Unis, qui se préparent pour la saison estivale des grands déplacements en voiture (« driving season »).
« Depuis le mois de mai, les acteurs américains achètent davantage de sans plomb pour être capables d’approvisionner, de fournir la demande supplémentaire et cela a un impact par ricochet sur les prix en Europe », expliquait la semaine dernière à l’AFP Olivier Gantois, président de l’Ufip Énergies et Mobilités, qui regroupe les grands groupes pétroliers en France.
Sources : AFP
logique. Peu de risques que ça repasse un jour sous les 2€ pour de multiples raisons mais surtout parce que la consommation mondiale de pétrole continue d’augmenter inexorablement alors que la production peine à suivre
Et toujours zero borne pour recharger sur la voie publique en bas des immeubles…
Il y a en encore beaucoup, pas de panique.
Pendant que l’Europe roulera en VE, le reste du monde roulera encore en thermique……..
El Mundo explique que l’Inde sert d’intermédiaire pour permettre aux pays de l’ Ue de contourner leurs propres sanctions contre la Russie :
Concrètement l’Inde
1.achète ~600 000barils/PAR JOUR de pétrole?? (90 000 en 2021)
2.le renomme «pétrole indien» après raffinage, ce qui lui évite les sanctions??
3.le revend aux sociétés pétrolières des pays de l’ Ue ,avec un gros bénéfice
Ce sont les consommateurs des pays de l’ Ue qui se font plumer .
De même , Les russes ne vont plus nous vendre leur pétrole au prix normal, ils vont le vendre avec un rabais de 35 $ le baril aux chinois, qui vont nous le revendre plus cher, et qui va faire le tour de la terre en plus. Beaux et veaux gagnants du banquet de cons au Walhalla.
faut faire 2 fois la CB pour faire un plein , ça cause !
Donc, la bredinerie occidentale continue. Le complexe militaro industriel des pays européens, et sans doute occidental, vient de s’apercevoir que pour fabriquer des panzers, il fallait du titane, et que sans le titane russe, c’était pas gagné. C’est ballot, hein ? Pour l’arrêt de l’industrie aéronautique, c’est pour dans pas longtemps. La non livraison de Bmp grecs est sans doute la conséquence de l’impossibilité allemande de remplacer les véhicules grecs… Ballot aussi, non ???
On veut bien rouler en voiture électrique, mais à condition que le lithium soit exploité trèèèès trèèès loin. C’est permis de les polluer à mort, d’y fomenter des guerres d’extermination, mais pas de dire ces mots… Capice ?
Visiblement, le secteur nucléaire uranium américain va manquer de combustible. Il n’y a pas, à court terme, de possibilité d’extension des productions. La France sera prié par son « plus ancien allié », de se passer de ses approvisionnements. Voir de lui livrer ses propres stocks, au nom de la solidarité… Enfin, s’ils existent encore…