Nissan : Renault met la pédale douce

Renault cherche à réduire sa participation dans Nissan

Renault a annoncé mercredi lancer une deuxième vague de vente d’actions Nissan dans le cadre de la refonte de leur alliance, portant sur 280.690. 000 actions Nissan, soit 7% du capital du groupe japonais, lequel va en acquérir une partie.

Cette vente d’actions de ce type est la deuxième pour Renault, le groupe automobile cherchant à réduire sa participation dans Nissan à 15%, contre environ 43% actuellement, alors que les deux entreprises remodèlent leur partenariat de longue date.

Pour rappel, en décembre dernier, Renault avait vendu une participation de 5% dans Nissan à la société japonaise. Dégageant alors un flux de trésorerie de 764 millions d’euros et une moins-value de cession d’environ un milliard d’euros.

Désendettement plus rapide selon Renault et Alliance réduite …

« Cette transaction permettra un désendettement plus rapide et soutient la détermination du groupe à retrouver une notation de crédit de qualité investissement », a déclaré Renault dans un communiqué.

Dans le cadre des accords de rééquilibrage en capital du partenariat franco-japonais, Renault a placé dans une fiducie 28,4% de sa participation dans son partenaire japonais. Placement qu’il compte désormais valoriser afin notamment de redorer son blason auprès des agences de notation. Renault a le droit de vendre un total supplémentaire de 180 447 100 actions Nissan qui ont été offertes mais n’ont pas été rachetées par la société japonaise à des tiers pendant une période de 180 jours.

La vente des 2,5% représente pour Renault un flux de trésorerie positif allant jusqu’à 362 millions d’euros et une moins-value de cession de jusqu’à 450 millions d’euros. Après l’opération, environ 22,8% du capital de Nissan resteront dans la fiducie. Pour rappel, dans le cadre d’un accord établi l’année dernière visant à réduire leur alliance, Renault et Nissan ont pour objectif d’avoir des participations croisées de 15%.

Sources : Renault, Reuters

(2 commentaires)

  1. On se demande désormais à quoi sert l’Alliance : les relations sont détestables et les synergies de moins en moins évidentes.
    Par exemple Renault et Nissan ont développé chacun de leur côté leur propre GMP hybride avec des solutions très différentes.
    A terme quel sera l’avenir de Nissan, qui n’est presque plus rien en Europe et qui est en difficulté en Amérique du Nord.

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