AirCaptif : des solutions simples et beaucoup plus légères que l’acier
Les solutions de AirCaptif sont simples d’utilisation et 10 fois moins lourdes que l’acier. Elles privilégient un seul point de gonflage pour une mise en œuvre rapide et simplifiée, indique Michelin. Elles trouvent des applications dans des domaines variés tels que l’aéronautique, l’univers médical, la construction, ou encore les loisirs.
L’entreprise a débuté avec des abris pour piscine « le P1 » basés sur la technologie des voiles de kitesurf. Initialement, la genèse de la société était une boutique de kitesurf créée en 2003. Avec son expertise et sa connaissance, d’autres projets sont nés avec la technique des boudins gonflés. La société AirCaptif a été créée en 2017.
AirCaptif : de 30 à 200 emplois d’ici 5 ans
Basée à Trappes dans les Yvelines et créée en 2017, AirCaptif a déjà contribué à la création d’une trentaine d’emplois localement. Son développement dans les 5 prochaines années devrait amener à créer environ 200 emplois au total.
Michelin se diversifie
» L’acquisition d’AirCaptif contribuera à atteindre nos ambitions de croissance au-delà du pneu, et plus particulièrement dans le domaine des composites flexibles « , a commenté Maude Portigliatti, Directrice Business, Matériaux de Haute Technologie, Membre du Comité Exécutif de Michelin.
Notre avis, par leblogauto.com
Michelin doit impérativement se diversifier. Florent Menegaux le président de Michelin a d’ores et déjà indiqué en début d’année que d’ici 10 ans, 30% de l’activité du groupe se situerait dans un autre de domaine que le pneumatique.
« Vous verrez Michelin dans des domaines où vous ne l’attendez pas », avait déclaré son patron en janvier dernier sur BFM. Ajoutant qu’il ne s’agissait pas d’ une transformation, mais plutôt d’un retour aux origines.
Florent Menegaux avait ainsi rappelé que dans son histoire Michelin avait fabriqué des trains (les Michelines), des avions ou encore des voitures avec Citroën. Si la société ne compte pas fabriquer à nouveau des véhicules, elle compte se diversifier dans les piles à hydrogène, le médical ou encore les imprimantes 3D métal.
Florent Menegaux avait parallèlement justifié la suppression de 2300 emplois en France en soulignant que le groupe était soumis à « une concurrence extrêmement intense » à l’international nécessitant un effort sur la productivité.
AircAptif a quant à elle le vent en poupe. Une subvention d’un million d’euros vient de lui être attribuée dans le cadre du plan de soutien France relance. L’entreprise a reçu un accompagnement financier de l’Etat pour la création d’un site industriel « made in France » d’ici à 2022. L’objectif est de relocaliser sa production de la Chine vers les Yvelines, à Trappes.
Depuis 2020, la start-up a orienté sa production vers les produits destinés au Covid-19. Son dernier modèle phare est une chambre « blanche » modulable à atmosphère contrôlée, ultra légère, résistante qui se gonfle en 40 minutes et tient dans 3 sacs. À la base de cette structure, des boudins utilisés pour les voiles de kite surf.
Sources : AOF, BFM, Michelin