L’Irak veut augmenter ses réserves pétrolières à plus de 160 milliards de barils

L’Irak : deuxième pays exportateur de l’Opep

Pour rappel, l’Irak est le deuxième pays exportateur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le pays produit en moyenne quatre millions de barils de brut par jour et dispose de 145 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole.

Selon la Banque mondiale, avec ses réserves, le pays pourrait continuer à exploiter son pétrole selon le même rendement pendant encore 96 ans. Le pays ne redoute donc pas encore le peak-oil …

L’Irak table sur une hausse des réserves pétrolières prouvées à plus de 160 milliards de barils

Lors de la cérémonie d’ouverture du nouveau processus d’appel d’offres qui a débuté samedi dernier et durera trois jours, Hayan Abdel-Ghani indiqué que le ministère avait présenté 29 projets « prometteurs » dans le cadre des +cinquième plus+ et sixième cycles d’octroi de licences.

Ajoutant que l’Irak espérait annoncer une augmentation des réserves pétrolières prouvées de l’Irak à plus de 160 milliards de barils dans la période à venir.

Pour mémoire, l’Irak a déjà réalisé cinq cycles d’attribution de licences depuis 2008. Hayan Abdel-Ghani a assuré que le gouvernement soutiendrait et aiderait les entreprises retenues.

Les « cinquième plus » et sixième cycles comprennent des champs et des blocs d’exploration dans 12 provinces et un bloc offshore dans les eaux territoriales irakiennes du Golfe.

L’Irak prévoit de tirer plus de 98 millions de mètres cubes standard de gaz par jour et plus d’un million de barils de pétrole par jour supplémentaires de ces cycles d’octroi de licences, a par ailleurs indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre, Mohamed Chia al-Soudani.

Notre avis, par leblogauto.com

Pour rappel, en février dernier, l’OPEP a maintenu ses prévisions de croissance relativement forte de la demande mondiale de pétrole en 2024 et 2025 et a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique pour ces deux années, indiquant qu’il existait un potentiel de hausse supplémentaire. L’énergie fossile n’a donc pas dit son dernier mot ….

 

Sources : AFP

(12 commentaires)

  1. Information intéressante, il resterait encore un peu de Pétrole à pomper pour une centaine d’années en Irak.
    Les baby boomers n’auraient donc pas tout pris !

    1. Comme l’a dit Cheikh Ahmed Zaki Yamani, Ministre saoudien du pétrole (1962-86) : « l’âge de pierre ne s’est pas terminé faute de pierre, et l’ère du pétrole ne se terminera pas faute de pétrole »

      1. Les monarchies arabes sont lucides… Ils ont compris que leur machine à cash n’est pas éternelle depuis plus de 30 ans.
        Pourquoi à faire avis, ils se diversifient à outrance dans leur investissement… Pourquoi ils investissent massivement dans les EnR et dans le nucléaire ?

        Il faut être bagnolard, redneck, ou GJ pour s’imaginer le contraire.

  2. Pourquoi croyez-vous que Bush fils a tenté de finir le boulot de prise en main du pays raté par le père, après la stupide aventure koweïtienne de Saddam ayant offert une bonne raison d’y aller?
    Franchement, estimer les réserves d’un pays, ce n’est pas à ces texans ayant bien vu leur propre peak-oil à domicile a qui on allait beurrer les lunettes. Ils ont tenté de sauter sur une opportunité qui reste présente et désormais c’est surtout l’Iran qui tente d’en profiter…

  3. Je ne comprends pas le terme « augmenter ses réserves pétrolières »
    Les réserves sont sous leurs pieds depuis des millions d’années… C’est figé !?
    LA production… C’est-à-dire, le potentiel d’extraction peut être augmenté avec des puits… OK.
    Mais il ne me semble pas que l’on puisse dire « augmenter ses réserves pétrolières »
    Comme si l’on passe commande aux dinosaures pour qu’ils nous préparent plus de pétrole ?

      1. @Amiral_sub : pas du tout. L’Irak a 145 milliards de barils de réserves prouvées comme l’indique Elisabeth et veut monter ce chiffre à 160 milliards.

        Les réserves sont là (ou pas) encore faut-il les prouver. Les prouver c’est les trouver, mais aussi savoir comment les exploiter (et leur coût d’exploitation).

        Ici, l’Irak veut bel et bien augmenter ses réserves à 160 milliards de barils.

  4. c’est normal et c’était attendu. L’Irak se stabilise, c’est le seul pays qui peut augmenter sa production avec le Venezuela. Mais qui sait si ça compensera le déclin des autres pays producteurs ?

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